Zélim Perret

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Zélim Perret est né le à La Chaux-de-Fonds et décédé le dans la même ville, horloger et homme politique suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Zélim Perret est le fils de Daniel Henri, un horloger qui a été actif lors de la Révolution républicaine ratée de 1831, et d'Émilie Quartier[1]. Il apprend le même métier que son père et hérite de l'entreprise familiale[1]. Il émigre à Berlin, mais ne peut y rester en raison de ses opinions républicaines[1]. Il revient alors dans sa ville natale et, après avoir à nouveau travaillé comme horloger, ouvre une banque qui porte son nom en 1864[1],[2]. Il siège également au conseil d'administration de la Compagnie du Jura industriel et est directeur de l'hôpital de La Chaux-de-Fonds[1].

Parallèlement, il est élu au Grand Conseil du canton de Neuchâtel en 1860 où il reste jusqu'en 1862[1]. Trois ans plus tard, il entre au Conseil municipal et au Conseil général de La Chaux-de-Fonds[1]. Il reste trois ans dans le premier et 34 ans dans le second[1]. En 1868, il retourne au Grand Conseil où il siège cette fois jusqu'en 1883[1]. Il effectue également deux législatures comme Conseiller national, de 1869 à 1875[1],[3].

À l'armée, il a le grade de major et commande la place d'armes de La Chaux-de-Fonds en 1870-1871[1]. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, il est à la tête des compagnies de montagne du bataillon 115 de réserve et est responsable de la sécurité des postes frontières[4]. Jusqu'en 1887, il reste chargé de l'organisation du Landsturm[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k Sandra Lena, « Perret, Zélim » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a et b « Zélim Perret-Cartier », L'Impartial,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  3. (de) « Zélim Perret », sur www.parlament.ch (consulté le )
  4. Henri Buhler, « L'entrée des Bourbakis en Suisse », L'Impartial,‎ , p. 1 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]