Wanjuhi Njoroge

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Wanjuhi Njoroge, née en 1989, est une entrepreneuse et militante kényane contre le changement climatique. Elle appelle à des améliorations de l'accès numérique et des droits des femmes. Elle est membre du réseau des femmes Leaders africaines ( AWLN).

Biographie[modifier | modifier le code]

Njoroge est née en 1989 et a grandi à Kabaru, un village du comité de Nyeri au Kenya[1]. Elle étudie la sociologie et la communication à l'Université de Nairobi[2], et obtient son diplôme en technologie de l'information commerciale de l'Université Strathmore[1].

Elle est fondatrice et présidente de la société de communication Nelig group, ainsi que de l'association à but non lucratif RootEd Africa, qui travaille avec des écoles et les communautés locales pour enseigner le codage et l'innovation[2]. RootEd vise à créer des emplois grâce à des activités de codage en ligne, à réduire le taux de décrochage scolaire en particulier chez les adolescentes, et à apporter une activité économique dans les villages grâce aux marchés numériques[2].

En 2017, RootEd s'est associé à Safaricom pour créer une bibliothèque moderne à Kabaru[3]. Grâce à son travail, elle a également aidé les agriculteurs locaux à passer à des pratiques agricoles plus durables[4].

En 2018, elle a reçu une bourse de Young Leaders project (YELP) du LéO Africa institute[5]. En 2019, Nyoroge a rejoint la section nationale kényane du réseau des femmes Leaders africaines (AWLN), qui a été lancé au siège des nations unies à New-York en juin 2017 sous les auspices de la commission de l'union africaine (CUA) et des nations unies (ONU) le 28 janvier 2021, Wanjuhi a participé à un panel d'experts internationaux intitulé « Climate change : why should we Care ? » organisé par le groupe musée des sciences[6].

Njoroge a occupé un certain nombre de postes où elle a travaillé pour réduire les inégalités, y compris en tant que boursière du programme d'accompagnement de femmes leaders Vital Voices (en) ou membre du programme Global Shaper[7]. Elle est affiliée au forum économique mondial, à la fois en tant que membre de la communauté Global Shaper et en tant que dirigeante du groupe de Nairobi[8],[9]. Elle fait également partie de l'équipe mettant en œuvre le projet Internet pour tous au sein du forum économique mondial[10].

Récompenses[modifier | modifier le code]

Elle est finaliste du prix Top 40 under 40 (2016) pour son travail dans l'amélioration de l'éducation et l'augmentation des taux d'admission et de rétention scolaire en Afrique rurale[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Wanjúhí Njoroge Taking ICT to rural areas », sur web.archive.org, (consulté le )
  2. a b et c (en-US) Kimani Patrick, « From the Village to the World, There’s Not Stopping for Wanjuhi Njoroge », sur Kenyan Enterprise, (consulté le )
  3. (en-US) « Wanjũhĩ Njoroge », sur Events at Global Landscapes Forum (consulté le )
  4. (en) « I am Generation Equality: Wanjuhi Njoroge, climate activist and entrepreneur from the foot of Mount Kenya », sur UN Women – Africa (consulté le )
  5. (en-US) « 2018 YELP Class », sur LéO Africa Institute (consulté le )
  6. (en) « Climate Change: Why Should We Care? », sur Science Museum (consulté le )
  7. (en-US) « Kenyan environmental activist to address World Economic Forum in Davos », sur Nairobi News, (consulté le )
  8. (en) « Building a movement », sur Global Shapers (consulté le )
  9. (en) « Young activists share four ways to create a more inclusive world », sur World Economic Forum (consulté le )
  10. (en) « World Economic Forum », sur World Economic Forum (consulté le )
  11. (en) « Business Daily Top 40 Under 40 Women finalists honoured – The Nation Media Group » (consulté le )