Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen

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Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen
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Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen, née le 11 septembre 1970 à Bafang, est une historienne, écrivaine camerounaise et professeure titulaire des Universités d'État du Cameroun[1]. Elle est maîtresse de conférence en histoire militaire au département d'histoire de l'université de Yaoundé 1[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen nait le 11 septembre 1970 à Bafang. Elle passe une grande partie de son enfance dans les camps militaires car son père Amos Wanyaka est lieutenant colonel dans l'armée du Cameroun. Ses deux oncles sont également des gradés de l'armée[4].

Vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen obtient un diplôme d’étude approfondie (DEA) en 2001. En 2004, alors doctorante et enseignante vacataire au département d'histoire de l'université de Yaoundé 1, elle est en charge du monitoring. Elle postule au recrutement des assistants lancé par l’université de Yaoundé 1 la même année, mais l'issue du résultat de la commission consultative de recrutement des assistants (CCRA) ne lui est pas favorable. En 2008, elle soutient sa thèse de doctorat intitulée « la coopération militaire entre le Cameroun et la France, de l’assistance à la quête d’un partenariat technique, 1959-2005 »[5],[6].

En 2019, elle devient la première femme professeure titulaire en histoire au Cameroun et deuxième en Afrique centrale[7].

Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen prend part à plusieurs comités scientifiques. En 2023, elle est membre de comité scientifique de la conférence internationale Diasporas within Africa[8].

Enseignante permanente au département d’Histoire de l’Université de Yaoundé I, Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen est également directrice du Centre de recherche en Histoire militaire et études sécuritaires, coordonnatrice générale du Forum des Historiennes du Cameroun (FOHIC), membre du Réseau des Historiennes Africaines (REHA)[9]. Elle est vice-présidente Afrique Centrale de l’Association des Historiens Africains (AHA)[10].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est mère de deux enfants et réside à Yaoundé[9].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Démocratie et-ou démocrature en Afrique noire: Congo, Gabon, Cameroun, Bénin, Togo, Burkina-Faso, Côte d'Ivoire, 1960-2013, Paris, L'Harmattan, 2015[11].
  • La coopération militaire entre le Cameroun et la France : Essai d'Analyse historique : 1959-2005 (Omn.Univ.Europ.), Editions universitaires europeennes, 2015[12].
  • Le Cameroun, l'Afrique et le monde (XXè-XXIè siècles): des historiens racontent: mélanges en hommage à M. le Professeur Daniel Abwa, Presses de l'UL, (ISBN 978-2-916789-22-4).
  • Femmes d'Afrique et d'ailleurs: histoires et vies plurielles: mélanges en hommage à Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen, L'Harmattan, (ISBN 978-2-343-16345-1, lire en ligne).
  • Virginie Wanyaka Bonguen et Bienvenu Mfo André, La décentralisation camerounaise à la croisée des chemins: une dynamique entre restructuration et maturation, Menaibuc, (ISBN 978-2-35349-327-2).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Cameroun: La première Maîtresse de conférences en Histoire célébrée », sur 237online.com, (consulté le ).
  2. « Cv du corps enseignant :: Département-Histoire-FALSH-UyI », sur departement-d-histoire.webnode.fr (consulté le ).
  3. « Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  4. Konefon 2019, p. 49.
  5. Patrick Junior Ngouné, « Les forces d’appoint de l’armée camerounaise au temps du Maquis (1959-1969) », Revue d’Histoire Contemporaine de l’Afrique,‎ (DOI 10.51185/journals/rhca.2022.varia02, lire en ligne Accès libre [PDF]).
  6. Démonster-Ferdinand Kouékam, « L’utilisation des formations supplétives dans la lutte contre-insurrectionnelle au Cameroun: Le cas de la Garde civique nationale camerounaise (1959-1973) », Revue d'histoire contemporaine de l'Afrique,‎ (ISSN 2673-7604, DOI 10.51185/journals/rhca.2023.varia07, lire en ligne, consulté le ).
  7. Elvis Serge NSAA, « Cameroun: La première Maîtresse de conférences en Histoire célébrée » Accès libre, sur 237 Online, (consulté le )
  8. admin, « International Conference: Diasporas within Africa », sur www.africanos.eu (consulté le ).
  9. a et b Wolondouka SIDIBE, « Interview avec Pr Wanyaka Virginie «Comment le Niger pourrait forger son avenir» », sur L'Opinion Maroc - Actualité et Infos au Maroc et dans le monde. (consulté le ).
  10. Martin Kam, « Pr Wanyaka Virginie : la majeure partie des États francophones n’ont pas toujours eu à leur tête des leaders plébiscités par les populations », sur www.pagesafrik.com, (consulté le ).
  11. (en) « Démocratie et/ou démocrature en Afrique Noire? (Études … », sur Goodreads (consulté le ).
  12. (en) « la coopération militaire entre le Cameroun et la France… », sur Goodreads (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Willy Didié Foga Konefon, Femmes d'Afrique et d'ailleurs: histoires et vies plurielles mélanges en hommage à Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen, l'Harmattan, , 380 p. (ISBN 978-2-343-16345-1), chap. 2 (« La pensée millitaire dans l'historiographie camerounaise : réfléxions autour des travaux de Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen »). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Liens externes[modifier | modifier le code]