Vera Hall

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Vera Hall
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
TuscaloosaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Genre artistique
Distinction
Alabama Women's Hall of Fame (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Adell Hall Ward, plus connue sous le nom de Vera Hall ( - )[1], est une chanteuse américaine de musique folk, née à Livingston (Alabama), aux États-Unis[2].

Elle est surtout connue pour sa chanson Trouble So Hard (1937). Elle a été intronisée au Alabama Women's Hall of Fame en 2005[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Vera Hall grandit près de Livingston, en Alabama. Sa mère et son père, Agnès Efron et Zully Hall, lui enseignent des chansons telles que I Got the Home, In the Rock et When I'm Standing Wondering, Lord, Show Me the Way, elle chantera toute sa vie. Hall se marie, en 1917, avec Nash Riddle, un mineur de charbon, et donne naissance à leur fille, Minnie Ada Riddle, morte prématurément en 1920. À la fin des années 1930 le chant de Vera Hall a gagné une renommée dans tout le pays.

En 1937 l'ethnomusicologue John Lomax rencontre Vera Hall en Alabama. Elle lui chante a capella plusieurs titres dont Trouble So Hard[4] ; John Lomax l'enregistre pour la Bibliothèque du Congrès[5]. La BBC joue l'enregistrement de Another Man Done Gone en 1943, comme exemple de musique folk américaine. La même année, la Bibliothèque du Congrès joue la chanson à l'occasion du 75e anniversaire de la Proclamation d'émancipation. En 1945, Vera Hall enregistre avec Byron Arnold. En 1984, les enregistrements de Vera sont publiés dans un recueil de chansons folkloriques sous le titre de Cornbread Crumbled in Gravy.

En 1948, avec l'aide d'Alan Lomax, Vera Hall se rend à New York et chante, le , au Festival de musique américaine à l'Université Columbia. Au cours de ce voyage, Lomax l'interviewe à plusieurs reprises, et affirmera plus tard que « Son chant est comme une flûte de bergers à la voix profonde, douce et pure dans le ton, mais toujours avec des notes de lèvres et la chair voluptueuse... Le son vient du plus profond d'elle-même quand elle chante, d'une source d'or et de lumière, insoupçonnable, et tombe directement sur votre oreille comme le soleil. C'est un liquide, pleinement contralto, riche en harmoniques graves ; mais il peut sauter directement en falsetto et il y joue alors avec aussi peu d'effort qu'un oiseau dans le vent ».[réf. nécessaire]

Vera Hall meurt en à Tuscaloosa en Alabama[2].

Prisés par les universitaires et les amateurs de chansons traditionnelles populaires, les enregistrements de Vera Hall sont des exemples des débuts du blues et des chansons folkloriques nord-américaines que l'on ne trouve nulle part ailleurs[6].

Héritage[modifier | modifier le code]

  • Le fils de Lomax, Alan, a également soutenu Vera Hall - en l'amenant notamment à New York pour une représentation à l'Université Columbia en 1948 et en assemblant Rainbow Sign, un livre basé sur la vie et les histoires de Hall.
  • Le morceau de Moby paru en 2000, intitulé Natural Blues, est essentiellement un remix étendu de la chanson Trouble So Hard (1937)[2].
  • Un repère historique en l'honneur de Vera Hall a été consacrée le à Livingston.

Références[modifier | modifier le code]

  1. 1960.html Thedeadrockstarsclub.com - accessible en juillet 2010
  2. a b et c Stacia Proefrock, « Vera Hall », AllMusic (consulté le )
  3. « intronisés », État de l'Alabama (consulté le )
  4. « Konbini », Sample Story #5 (consulté en )
  5. Lomax a écrit qu'elle avait la voix plus belle qu'[il] ait jamais enregistrée [réf. nécessaire]
  6. Encyclopediaofalabama.org

Liens externes[modifier | modifier le code]