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Divers[modifier | modifier le code]

Distance reading La lecture à distance (le distant reading) est une approche d'analyse littéraire proposée par Franco Morreti dans son ouvrage paru en 2013.[1]

Distant Reading, London, Verso, 2013 (ISBN 9781781680841)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lecture attentive

https://www.quora.com/Digital-Humanities-What-is-distant-reading http://www.lettresnumeriques.be/2017/06/30/distant-reading-et-topic-modeling-de-nouveaux-outils-danalyse-litteraire/ https://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=Wo4110IdRLMC&oi=fnd&pg=PA5&dq=distant+reading&ots=Jrihsl6qMp&sig=sKC6mynLEZvfSxeveFz-OzLppx8#v=onepage&q=distant%20reading&f=false https://read.dukeupress.edu/modern-language-quarterly/article-abstract/78/1/77/19924

En préparation de la page de Martin de Besenval[modifier | modifier le code]

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une illustration sous licence libre serait bienvenue

Martin de Besenval de Brunnstatt est le fondateur de la lignée des Besenval de Soleure. Il fait fortune dans le commerce en s'alliant aux familles de Soleure et s'installe en Haute-Alsace. Il sera anobli par le roi de France en 1655 et fait chevalier en 1658[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Martin de Besenval dit le chevalier de Brünstatt[3] est né en 1600 dans un hameaux formant le village de Torgnon de la vallée de d'Aoste. Ses parents, Jean Pierre, orfèvre et Catherine Pignet sont tout deux également originaire de ce village. A vingt ans, il part du foyer pour s'installer à Ausbourg en Bavière et y travailler en tant qu'orfèvre dans un premier temps. Il deviendra ensuite représentant en argenterie, de blé et de vin[4]. Dès 1632 il se tournera vers le commerce de sel en gros[2].

La guerre de Trente Ans impacte les voyages et les échanges commerciaux du jeune homme qui décide de s'installer dans la région catholique et neutre de Soleure en Suisse. L'ambassade de France pour la Confédération helvétique qui est localisée dans cette région amène beaucoup de personnel diplomatique et fortuné qui va permettre à Martin d'enrichir son commerce d'argenterie et de côtoyer cette bourgeoisie.

Un document datant de 1627, témoigne de l'émancipation de Martin Besenval auprès de son père [5].

Trois 3 ans plus tard, il épouse Marie Catherine Schwaller, fille du conseiller d'Etat et avoyer de la république de Soleure Jean Schwaller (1589-1652) et d'Elisabeth von Arx (1594-1636)[6].

Au sein de sa nouvelle famille, il se lance avec l'aide de son beau-père, meunier, dans le commerce du blé à partir de 1630. Deux ans plus tard, il se lance dans un nouveau commerce lucratif : le sel qu'il fait importer depuis les mines de sel de Salins en France-Comté, de Schwäbish-Hall, de Reichenhall en Bavière, de Hall dans le Tyrol...[4]

De son union avec Marie Catherine naissent dix enfants qui fondera la lignée des Besenval :

  • Jean Joseph François (1631- )
  • Jean Matin (1634-1654)
  • Anne Marguerite (1636-1702)
  • Jean Victor Pierre Joseph (1638-1713)
  • Marie Catherine (1640-1678) qui entrera au couvent de Soleure sous le nom de Sœur Jeanne Catherine.
  • Jean Joseph (1642-1689) qui siégera eu Petit Conseil de Soleure.
  • Marie Elisabeth (1644-1706)
  • Marie Véronique (1646-1661)
  • Pierre Joseph (1648-1704)
  • Charles Joseph Jacques (1649-1703), qui deviendra capitaine au régiment suisse de Salis et bailli de Berchburg (Oensingen).

La famille s'installe en 1648 à Lugano car Martin est nommé bailli et ses deux derniers enfant vont y naître. Deux années plus tard, sa famme meurt à l'age de 36 ans. Martin Besenval se remarie le 16 janvier 1651 avec la fille du conseiller de la ville de Soleure, Marie Glutz. Le couple n'aura pas d'enfants.

En février 1655, Louis XIV l'anobli en raison de ses services rendus à la Couronne de France.

La même année, la guerre de Trentes ans est passée et Martin de Besenval achète à titre allodial les villages de Brunstatt et de Riedisheim[4]. Il s'installera au château de Brunstatt avec sa deuxième épouse.

Enfin, en 1658, il reçoit définitivement ses lettres de noblesse et la famille s'appelle désormais Besenval de Brunstatt et porte les armoiries au détails suivants :

  • au un : d'azur à une bande d'argent chargées d'un 4 cramponné, la hampe prolongée et à 2 traverses de sables (armoiries de la famille Besenval)
  • au deux : d'or à un fer à cheval de sable (armoiries de Brunstatt)
  • au trois : d'or à une biche de gueules (armoiries de Riedisheim)
  • au quatre : coupé d'azur sur laquelle nage une sirène d'agent (armoiries de Didenheim).[7]


Il meurt en 1660.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Se Jin Song, Jon G. Sanders, Frédéric Delsuc et Jessica Metcalf, « Comparative Analyses of Vertebrate Gut Microbiomes Reveal Convergence between Birds and Bats », mBio, vol. 11, no 1,‎ (DOI 10.1128/mBio, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « Besenval de Brunnstatt, Martin », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  3. « Généalogie de Martin de BESENVAL dit ; le chevalier de Brünstatt », sur Geneanet (consulté le )
  4. a b et c Claerr-Stamm, Gabrielle, 1951-, La saga de la famille de Besenval, seigneurs de Brunstatt, Riedisheim et Didenheim : de Soleure à Paris (ISBN 2-908498-28-6 et 978-2-908498-28-8, OCLC 988366418, lire en ligne), p. 17
  5. « Acte d’émancipation de Martin Besenval, 1 pièce », sur besenval.anton.ch, Aoste, (consulté le )
  6. (en) « Family tree of Marie Catherine SCHWALLER », sur Geneanet (consulté le )
  7. « Titres et armoiries (1808-1961). Première partie (2/3) : Cotes : BB/29/977, page 17 et 18 », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )