Utilisatrice:BeatrixBelibaste/Brouillons/353
Delphine Baron
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activités | |
Père |
Jacques Reyne Isidore Acarie-Baron (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Delphine Baron est une actrice, costumière et graveuse française, née à Lyon le [ou en 1818 ?] et morte à Paris le 29 ou 30 juin 1895.
- dates de naissance et décès à valider
Biographie[modifier | modifier le code]
- Rue des Filles-Saint-Thomas no 112
Entre novembre et décembre 1868, Delphine Baron déménage son commerce dans la maison Frascati, située au no 112 de la rue de Richelieu[1],[2], à l'angle avec le boulevard Montmartre (no 21)[3]. Un rédacteur anonyme du Théâtre-journal s'extasie devant les nouveaux locaux : « Rien de plus merveilleux que ces magnifiques salons décorés avec un goût exquis. On se croirait au milieu d'un musée, tant les merveilles artistiques y sont entassées »[4].
- [voir Legoy, Delphine Baron, pour la signification (aug. d'activité) et le nouvel environnement].
- rue de Richelieu (no 112), maison Frascati (voir l'article rue de Richelieu (no 112) pour l'historique de l'endroit)
- son frère meurt son domicile du 6, boulevard des Italiens en 1892 (Nécro du frère, Figaro, 6 mai 1892, p. 3), qui est l'adresse de la maison Baron à cette date. Le frère et la soeur résidaient donc encore ensemble.
- « Petit courrier », Le Gaulois : littéraire et politique, , p. 3 (lire en ligne). Delphine Barron, se disant très souffrante depuis 2 ans, désire céder immédiatement son magasin. (Aussi dans Legoy)
- À compter de 1896, les sœurs Pascaud se présentent dans les annuaires et almanachs comme successeurs de Delphine Baron[5],[6]. La Maison Pascaud, dirigée par M. Duflos-Pascaud dans les années 1900[7], sera rachetée par Pierre Cardin en 1950.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- [Legoy, « Delphine Baron... »] Corinne Legoy, « Delphine Baron, la fée du travestissement en procès: Bals costumés et normes sociales sous le Second Empire », Modes pratiques, no 1, (e-ISSN 2119-9655, DOI 10.54390/modespratiques.77, lire en ligne, consulté le )
- Gaëlle Viémont, Les costumiers, ces orfèvres d'un art dramaturgique sans nom : assises, enjeux et perspectives d'un secteur professionnel méconnu, thèse, 2018
- Jehan des Ruelles, "Nos costumières : Pichenette", Gil Blas, 5 janvier 1890, p. 2 lire en ligne - Delphine Baron avait renoncé à la scène pour partager la direction du théâtre de la Porte Saint-Martin et se charger en particulier des costumes (alors qu'elle était toujours mariée avec Fournier)
- Nécro du frère, Le Pays : journal des volontés de la France, 8 mai 1892, p. 3 (avait quitté la scène pour s'associer avec sa soeur pour fonder une maison de costumes - "il dessinait tous les modèles qui sont sortis de la maison")
- fait les costumes pour les fêtes orléanaises en l'honneur de Jeanne d'Arc à Orléans, les 7-8 mai 1876, ici
Voir aussi[modifier | modifier le code]
- Ressource relative au spectacle (pour Delphine Baron) :
Notes de recherches[modifier | modifier le code]
Rech ico[modifier | modifier le code]
maison Frascati et rue Richelieu, où DB s'installe en déc 1868
Notes[modifier | modifier le code]
Delphine Baron[modifier | modifier le code]
- graveur sur bois sous le nom de Delphine B.
- https://www.britishmuseum.org/collection/term/AUTH232762
- Diable à Paris
- Diable à Paris et la Grande ville
- Le Diable à Paris: Paris et les Parisiens, moeurs et coutumes
- ici
- Réforme du costume de carnaval par D. Baron, selon L'Artiste (publication de l'album)
- Lettre de Delphine Baron à Traviès, 1840, faisant allusion à Fournier et montrant qu'elle fournissait déjà des dessins à la presse pour subvenir aux besoins de sa famille***
- son frère Alfred fera un buste de Traviès
- Vapereau, Dictionnaire des contempotains
- Delphine Baron
- Baron Vincent Alfred, page précédente
- Marc Fournier (séparation judiciaire d'avec Baron en sept. 1856***)
- succession
- House of Pascaud (French, ca 1890 - 1950) - Parisian fashion house situated at 10, rue Richepanse, specialized in theatre costumes, official supplier of Opera de Paris, Folies-Bergère, la Cigale, Moulin Rouge and other music halls all over the world. The successor of the Maison BARON, sometimes appeared as Maison PASCAUD et BARON. Ruled by M. DUFLOS-PASCAUD in 1900s-1910s. Hired important costume designers of the time, for example Max Weldy, Madeleine VILPELLE. In 1950 Pierre CARDIN, bought the Pascaud house, then specialized in stage costumes, and opened his own fashion house there. source
- Baron (Delphine) Pascaud soeurs successeurs
- ico
- Portrait de Mme Fournier, née Delphine Baron ; buste, plâtre, Salon 1857, sculpture de Célestin-Anatole Calmels
- Un mariage sous Louis XV par Furne & Tournier, 1859, vues stéréoscopiques, "Cette petite série de douze épreuves stéréoscopiques que la Maison Furne et Tournier viennent de mettre en vente se distingue par la richesse et l'exactitude des costumes (ils sortent des magasins de la maison Delphine Baron)"... (ico**g)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Une publicité de Delphine Baron insérée dans le Théâtre-journal du indique toujours comme adresse la rue des Filles-Saint-Thomas. Le 13 décembre suivant, le même journal mentionne les « nouveaux magasins » de la rue de Richelieu. Voir « Mme Delphine Baron » (publicité), Théâtre-journal, vol. 1, no 20, , p. 4 (lire en ligne) ; « [Nous avons eu l'occasion de visiter les nouveaux Magasins de madame Delphine Baron...] », Théâtre-journal, vol. 1, no 24, , p. 3 (ISSN 2497-2142, lire en ligne).
- « [Mme Delphine Baron, maison Moreau (costumes de cour et de bal), a l'honneur de prévenir...] », Paris : ancienne Gazette des étrangers, , p. 3 (lire en ligne).
- Legoy, « Delphine Baron... ».
- Théâtre-journal, 13 décembre 1868.
- Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers : Firmin Didot et Bottin réunis, Paris, Firmin-Didot frères, (lire en ligne), p. 1296
- Tout-Paris : annuaire de la société parisienne - 1896, Paris, A. La Fare, (lire en ligne), p. 547
- Henri Galoy, « M. Duflos-Pascaud », Le Courrier français, , p. 4-5 (lire en ligne) (avec un portrait de Duflos-Pascaud en p. 5)