Utilisateur:Y.Leclercq/Brouillon
André Lecoq est né le 23 avril 1929 à Paris dans le XVème arrondissement et décédé le 13 décembre 2012[1] à Bailleval dans l'Oise. André Lecoq est un célèbre carrossier français et restaurateur de véhicules de collection. Il a fondé la Carrosserie Lecoq et fut longtemps le plus connu des restaurateurs d'automobiles français. Il est reconnu comme "LA référence"[2] dans son domaine en France, et était surnommé "le Chanel de l'automobile"[3].
La Carrosserie Lecoq[modifier | modifier le code]
André Lecoq a crée la carrosserie Lecoq[4] en 1963 et il s'est installé à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Il avait acquis une très grande réputation dans le monde de la voiture de collection au fur et à mesure des rassemblements et concours d’élégance auxquels il participait[5]. La carrosserie Lecoq a commencé ses travaux par la réparation de voitures en polyester, puis elle s'est orienté vers la restauration de voitures anciennes au début des années 1970, ainsi que l’entretien des voitures de luxe : ces voitures d’avant guerre nommées Bugatti, Delage, Delahaye, Packard ou Hispano. Dans les années 1970, André Lecoq a acheté un vétuste cabriolet Horch 853[6]. Il l’a fait restaurer dans son atelier pour participer à divers rallyes de voitures anciennes. Le niveau de la restauration étant nettement supérieur à ce qui se faisait à l’époque, de nombreux collectionneurs confient alors leurs automobiles à la carrosserie Lecoq, gage de réussite dans les Concours d’Élégance. La Horche d’André Lecoq devint ainsi la vitrine du savoir-faire de l’entreprise. Aujourd’hui, une restauration griffée Lecoq est presque toujours synonyme de valeur ajoutée lors d’une vente aux enchères.
En 2002, André Lecoq a confié la direction de sa carrosserie à Max Alunni, puis en 2006 il a cédé sa célèbre entreprise de carrosserie automobile au groupe Albax.
En 2011, la carrosserie Lecoq a pris ses quartiers dans ses nouveaux ateliers[7] de Bezons (95) sur un site de 7000m², sous la direction de Jean-Luc Bois.
En 2015, Tesla a remis à la carrosserie Lecoq l’unique agrément « Tesla carrosserie[8] » de France.
La Collection Lecoq[modifier | modifier le code]
André Lecoq avait plusieurs passions, les animaux, l’accordéon[9] qu’il jouait parfaitement, et sa plus grande passion pour sa fabuleuse collection d'automobiles. Au cours de sa carrière il a accumulé une collection exceptionnelle dont une Renault Nervastella Grand Sport (dernière modèle existant), une très rare SS (Swallow Sidecar est l'ancien nom de Jaguar) One Tourer ou encore une fabuleuse Bugatti Type 57 Coach Ventoux. A sa mort, la collection Lecoq a été proposé aux enchères, le 10 juin 2013[10] à Paris, lors de la vente « Automobile sur les Champs » par Artcurial. Suivant ses volontés, et par amour des animaux, une partie des bénéfices de la vente ont été reversés à la SPA (Société protectrice des animaux)[11].
Les automobiles de la Collection Lecoq[modifier | modifier le code]
Liste des automobiles collectionnées par André Lecoq vendues aux enchères[12]
RENAULT AX Phaeton (1908) Moteur n° 2779
AUSTIN Seven Torpedo (1929) Châssis n° 102256. Moteur n° MI04633
PACKARD 1108 Twelve Limousine (1934) Châssis n° 734230
FORD V8-40 Torpedo Le Baron (1934) Châssis n° 85473555. Moteur n° 18GF2530
SS One Tourer (1935) Châssis n° 248687. Moteur n° 248687
RENAULT Nervastella Grand Sport Cabriolet (1935) Châssis n° 709953
FIAT 508 S Balilla Spider Sport, Ligne "Coppa D'Oro (1935) Châssis n° 13283. Moteur n° 863885
PACKARD Super Eight Cabriolet (1936) Châssis n° 14TH959-268. Moteur n° 959268
BUGATTI Type 57 Coach Ventoux (1938) Châssis n° 57704. Moteur n° 503
BMW 327/328 Cabriolet (1938) Châssis n° 73713. Moteur n° 85427
HORCH 853 A Cabriolet (1939) Châssis n° 854320A. Moteur n° 852078
MERCEDES BENZ Type 320/340 Cabriolet B Usine (1939) Châssis n° 434963. Moteur n° 10142029319
DELAHAYE 135 MS Coach Chapron (1947) Châssis n° 800581. Moteur n° 800581
MG TF 1250 Roadster (1954) Châssis n° HDC 46/1428. Moteur n° XPAG/TF/31543
Le Domaine de Béthencourt[modifier | modifier le code]
En 1980, André Lecoq et son épouse s'installe à Bailleval (Oise), dans le domaine de Béthencourt[13] d’une superficie de 3,3 ha. C’est dans une dépendance de 350 m² couverte nommée "La galeries des glaces" qu’André Lecoq exposait sa superbe collection de voitures anciennes qu’il avait acquis et restauré tout au long de sa vie. Autour de la demeure principale, un circuit permettait la présentation des voitures comme lors d’un concours d’élégance, et une allée faisait le tour du parc en passant près des étangs.
En 2009, en témoignage de leur attachement au village, le couple Lecoq a légué son château[14] à la municipalité de Bailleval, dont Olivier Ferreira est le maire.
Références[modifier | modifier le code]
- Loic Bailliard, « André Lecoq est décédé », Autoplus,
- Aurélien Garciau, « Le 10 juin, Artcurial Motorcars propose une vente aux enchères exceptionnelle », Caradisiac.com,
- Mélina Gazsi, « Vente d'Artcurial : en voiture ! », Lemonde.fr,
- « QUI SOMMES-NOUS ? », lecoq-carrosserie.com
- « LA VENTE ARTCURIAL MOTORCARS DU 10 JUIN INCLURA LA COLLECTION ANDRÉ LECOQ », Directgestion.com,
- « 1939 HORCH 853 A CABRIOLET », Artcurial.com
- Patrick Lange, « Du sang neuf pour la Carrosserie Lecoq », Largus.fr,
- « Tesla choisit Lecoq comme carrossier pour la France », Automobile-club79,
- « Accordéon. André Lecoq quitte la commune », Letelegramme.fr,
- Camille Pinet, « La collection d'André Lecoq en vente le 10 juin prochain », Challenges,
- Gilles, « LE CARROSSIER ANDRE LECOQ EST MORT », Autonewsinfo,
- « Automobiles sur les Champs 5 », Artcurial
- Claude Petit, « Le château de Béthencourt en héritage », Courrier-picard.fr,
- Auréline Rupert, « Le petit village hérite d’un château de 4 M€ », Leparisien.fr,