Aller au contenu

Utilisateur:WilliW111/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


«The Sails of Charon» (chanson)

[modifier | modifier le code]

«The Sails of Charon» est une chanson du groupe hard rock allemand Scorpions parue sur Taken By Force (1977). C'est leur 5e album studio et le dernier sur lequel se retrouve Uli Jon Roth. C’est aussi leur premier album à être promu plus fortement aux États-Unis. La chanson deviendra un single et sera une source d'inspiration du style métal néo-classique. La pièce sera aussi réputée pour la virtuosité du guitariste Uli Jon Roth.

Composition

[modifier | modifier le code]

Composé entièrement par Uli Jon Roth, The Sails of Charon se démarque par son mélange de style peu commun à l'époque, cette pièce inspira le développement du style metal néo-classique. En effet, Uli Jon Roth marie le style hard rock de Scorpions avec ses influences flamenco et classique explique t-il en entrevue: «Quand j’ai rencontré Scorpions, j’avais à peine joué de guitare électrique, je jouais principalement de la guitare classique et flamenco»[1]. Il (Roth) se sert donc de ses influences pour créer le riff principal, qui fait référence au Concerto de violon de Tchaïkovski, avec une glisse sur la première note de la mélodie. Il mentionne aussi s’inspirer d’autres groupe de hard rock comme Led Zeppelin et Rainbow [1]. La chanson débute avec des effets sonores diverses comme des sons de guitare et des bruits ambiants, ensuite, le riff d'ouverture en mi mineur nous mets dans l'atmosphère néo-classique de la pièce. À environ 112 bpm, on poursuit dans une section solo ou Uli Jon Roth mérite bien son surnom "le Jimi Hendrix Allemand", sa virtuosité mise de l'avant, le solo d'environ 1 minutes 15 secondes nous transporte ensuite vers une forme traditionnelle couplet-refrain.

Les paroles, aussi écrite par Roth, sont majoritairement inspirées d'une peinture de Michel-Ange situé dans la Chapelle Sixtine sur laquelle ont retrouve le personnage de Charon, le passeur, chargé de transporter les âmes des morts à travers la rivière Styx. Pour Uli Jon Roth, l’histoire de la chanson repose sur un personnage qui découvre la magie noire et qui se voit entrainé sur le mauvais chemin. Il compare cet individu à un personnage comme Darth Vader ayant sombré dans une voie menant à sa propre destruction. Bien qu’il ne se soit pas inspiré directement du personnage, il mentionne, après avoir vu Star Wars, que c’est ce genre de personnage qu’il imaginait.[1]

Dans son célèbre solo, Uli Jon Roth utilise différentes techniques comme le legato et le sweeping qui lui donne une aise malgré la vitesse des notes. Ces différentes techniques seront utilisées par les guitariste Frank Gambale, Yngwe Malmsteen et plusieurs autres.

Bien quelle soit composée en Mi mineur harmonique, la pièce utilise beaucoup la gamme diminuée issue de l'accord de Si. C'est sur cette accord que Roth développera ses idées mélodiques inspirées du flamenco.

Réception du Public

[modifier | modifier le code]

La chanson est percue comme un classique par de nombreux guitaristes et musiciens comme Paul Gilbert qui mentionne que le solo l'intimide beaucoup. Billy Corgan ajoute aussi que la technique guitaristique est à un tout autre niveau et que la virtuosité complête bien la chanson. Le guitariste et chanteur Lips mentionne aussi que ces notes n'avaient jamais été jouées sur une guitare auparavant, sur un violon ou tout autre instrument d'orchestre mais jamais sur une guitare. Le guitariste James Byrd affirme que la chanson est la première dans laquelle il a entendu des arpèges diminués et des gammes mineur harmoniques dans un contexte rock.[2]

Autres apparitions

[modifier | modifier le code]

Le groupe Testament lance un cover de The Sails of Charon en 1996 pour souligner leur appréciation de la chanson.

Interprètes

[modifier | modifier le code]

Uli Jon Roth

Klaus Mein

Herman Rarebell

Rudolf Schenker

Francis Buchholz

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c « Taken By Force Documentary Part X - The Sails Of Charon » (consulté le )
  2. (en) Greg Prato published, « Scorpions in the Seventies: New Book Dissects a 'German Metal Machine' [Excerpt] », sur guitarworld, (consulté le )