Utilisateur:Tyrex74/Brouillon

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Alain Chevallier
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Biographie
Naissance

Vendôme
Décès
(à 68 ans)
Pseudonyme
Cheval
Nationalité
Française
Activité
Concepteur moto

Alain Chevallier, surnommé Cheval était un constructeur et ingénieur de Grand Prix moto, né le à Vendôme[1],[2]. Il est le quatrième d'une fratrie de huit enfants, nés entre 1944 et 1957, dont le pilote Olivier Chevallier. Il épouse Marie-Claude et à deux enfants : Jasmine et Alban. Alain Chevallier est mort d'un cancer le , à l'âge de 68 ans.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

« Alain rencontre Jacques Bonvallet en 1963. Propriétaire d'un garage-carrosserie à Sargé sur Braye, cette rencontre est certainement déterminante pour son parcours futur. Alain n'a pas le permis, c'est son grand-père Gabriel qui le véhicule à l'époque ! C'est Jacques qui formera Alain et lui fera profiter de la structure nécessaire à mettre en œuvre ses projets. Jacques prend Alain sous son aile et lui enseigne son savoir de « Dr ès-démerde ». Tous les deux, ils ont toujours eu cette capacité incroyable à réparer n'importe quoi, à produire quelque-chose à partir de 3 bouts de tôle… Dès l'abandon de ses études de médecine, Alain s'installe chez Jacques et commence à travailler les idées qui fourmillent dans sa tête : amélioration des Simca 1000 pour les courses de côte, conception de la barquette de Lola T70…

En 1973, il acquière un hangar à peine aménagé à La Prazerie, qu'il finit de construire pour y installer sa maison ainsi que son atelier. Atelier qu'il n'a jamais quitté et qui a abrité toutes les étapes de sa carrière. »

— Jasmine Chevallier, Marie Claude Chevallier, Christian Chevallier, bike70.com[3]

Années Grand Prix[modifier | modifier le code]

« Quand j'ai commencé à travailler dans ce milieu dans les années 70, personne ne faisait rien sur les motos, les suspensions n'avaient pas de réglages, on se contentait de changer les gicleurs et le braquet… J'ai tout de suite compris qu'il y avait des choses à inventer[4]. »

« Alain Chevallier, à la base étudiant en médecine mais passionné de technique et de course, était un incroyable génie de la mécanique[5]. » Durant les années 1970 et 1980, Alain Chevallier conçoit et construit des motos utilisant des moteurs Yamaha et les engage dans le championnat du monde des pilotes. Son frère Olivier Chevallier est pilote de moto et se tue dans une compétition en 1980 sur le circuit du Castellet.

Bernard Fau dans son film Il était une fois le Continental Circus nous explique qu'après l'accident d'Olivier, l'épave de la moto a été ramenée à l'atelier à Vendôme et durant des mois, Alain n'a pas voulu l'en sortir, de peur de découvrir que l'accident avait pour cause une erreur de préparation…

Après la mort de son frère, il continue et il a amené en Grand Prix les premiers freins en carbone, les premières acquisitions de données, le premier bras oscillant en titane ou encore les premières entrées d'air dynamiques.

En 1982, Dider de Ragigùes offre sa première victoire à une moto Chevallier dans la catégorie 350 cc au Grand Prix de Yougoslavie et finit la saison en seconde place du championnat du monde de vitesse moto 350 cm3. Son coéquipier Éric Saul gagne le Grand Prix d'Autriche et finit le championnat en quatrième position. En 1983, trois des motos Chevallier finissent dans les dix premiers du classement du championnat du monde 250 cm3. Elles sont pilotées par Didier de Radigùes, Thierry Espié et Jean-François Baldé qui gagne le Grand Prix d'Afrique du Sud. Cette année là, il est vice-champion des constructeurs.

En 1984, il s'engage dans la catégorie reine des 500 cc, et construit une moto sur une base de Honda NS500. Dider de Radigùes se place neuvième du championnat du monde.Randy Mamola roulera aussi sur cette moto.

Fin de carrière[modifier | modifier le code]

Il assurera par la suite la conception et fabrication de machines pour le rallye Paris-Dakar et collaborera avec Peugeot cycles sur la conception des scooters de la marque.

Dans la deuxième partie des années 90, convaincu par Jacques Gardette, il devient directeur technique[6] de la nouvelle marque française Voxan et conçoit les parties cycles de ses modèles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Philippe Perelle, « Alain Chevallier est décédé, les Voxan sont orphelines », Moto magazine,‎ (ISSN 1157-4437, lire en ligne)
  2. Marc, « Le génie de la mécanique Alain Chevallier s'en est allé », sur acidmoto.ch,
  3. Jasmine Chevallier, Marie Claude Chevallier, Christian Chevallier., « Personnalité de légende: Alain Chevallier », sur bike70.com
  4. Jean-Louis Bernardelli, « Décès d'Alain Chevallier : un génie de la mécanique s'en est allé », sur motoservices.com,
  5. « Décès d'Alain Chevallier : un génie de la mécanique s'en est allé », sur moto-station.com,
  6. Jean-François Robert, « La technologie des Voxan: twin en V ouvert à 72° », sur lerepairedesmotards.com,

Liens externes[modifier | modifier le code]

{{Portail|sport motocycliste|France|moto}} {{DEFAULTSORT:Chevallier, Alain}} [[Catégorie:Décès à 68 ans]] [[Catégorie:Naissance à Vendôme]] [[Catégorie:Décès en octobre 2016]] [[Catégorie:Concepteur de motos]] [[Catégorie:Ingénieur français]] [[Catégorie:Naissance en novembre 1947]]