Utilisateur:TiboQorl/SandBox/Luthéranisme en France

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Source primaire : http://books.google.fr/books?id=z4njfXcOJhUC&hl=fr&pg=PR7#v=onepage&q&f=false

La Réforme protestante européenne a connu trois principaux courants : Luther, en Allemagne, Calvin, en France et Zwingli en Suisse. Le luthéranisme s'est développé dans le Nord de l'Europe, jusqu'à devenir religion d’État dans certains pays, devant le catholicisme. Les protestants français, calvinistes, restent minoritaires en France notamment du fait de leur persécution sous les règnes de Louis XIII puis de Louis XIV. Les luthériens de France sont encore moins nombreux. Trois foyers luthériens naissent dans l'actuel territoire français au cours du XVIe siècle : le premier en Alsace, alors germanique et divisée en seigneuries féodales, qui adopte d'abord un protestantisme particulier sous l'influence de Matthieu Zell ou Martin Bucer, puis se convertit au luthéranisme sous l'impulsion de Jean Marbach ; le deuxième au Pays de Montbéliard, alors vassale francophone du Saint-Empire et dirigé par Ulrich VI de Wurtemberg qui fait appel à Guillaume Farel puis à Pierre Toussaint ; le troisième à Paris, où les princes des régions luthériennes de l'Europe, mettent en place, grâce à une tolérance du pouvoir royal français due notamment aux alliances de la guerre Trente Ans, mettent en place des cultes luthériens privés au sein de leurs ambassades.

Naissance et expansion du luthéranisme en Europe[modifier | modifier le code]

Martin Luther[modifier | modifier le code]

Idées de Luther en Europe[modifier | modifier le code]

Les trois foyers de l'actuelle France[modifier | modifier le code]

Au XVIe siècle, l'Alsace et le Pays de Montbéliard n'appartiennent pas encore à la France. Ces deux régions seront annexées par cette dernières aux siècles suivants.

En Alsace[modifier | modifier le code]

Au début du XVIe siècle, a lieu la Réforme protestante introduite par Martin Luther en Allemagne. L'Alsace, divisée en seigneuries féodales, est alors rattachée au Saint-Empire romain germanique. En 1524, Strasbourg adopte la Réforme, suivie par Mulhouse en 1529. En 1530, les diverses mouvances de la Réforme présentent leur confession devant la Diète réunie à Augsbourg et l'empereur. La confession d'Augsbourg, une profession de foi luthérienne très modérée, est rédigée par Philippe Melanchthon. Une autre est présentée par Zwingli.

Strasbourg se réforme de façon originale sous l'influence de prédicateurs locaux comme Matthieu Zell et Martin Bucer, passionné par l'enseignement de Luther. En 1524, des prédicateurs enseignent l'Évangile dans les paroisses de la ville et le culte est simplifié. Il sécularise les biens des couvents. En 1533, un synode élabore une constitution ecclésiastique qui instaure une assemblée hebdomadaire du clergé avec la participation de trois laïcs (le convent). La discipline ecclésiastique est confiée aux laïcs ou anciens. En 1530, Strasbourg présente avec les villes de Constance, Lindau et Memmingen, la Confession tétrapolitaine, à mi-chemin sur le plan eucharistique entre Luther et Zwingli. Elle défend l'idée d'une piété tournée vers les aspects pratiques. Strasbourg assure une fonction de médiation entre les Suisses et les États allemands luthériens. Finalement en 1563, les Strasbourgeois se rallient à la confession d'Augsbourg, sous l'influence de Jean Marbach.

Finalement, en 1563, la Formule de concorde de Strasbourg reconnait la Confession d'Augsbourg au détriment de la Confession tétrapolitaine. La Réforme strasbourgeoise perd alors son originalité sous l'influence de Jean Marbach qui la fait adhérer au luthéranisme

La Diète d'Augsbourg de 1530 montre l'impossibilité de faire l'unité des Réformés même si les Alsaciens finissent par adopter la confession d'Augsbourg.


De 1621 à 1648, l'Alsace est une des régions les plus ravagées en Europe et l'un des principaux champs de bataille : pillages en 1621-1622 par des mercenaires protestants, puis expulsion des protestants de Haguenau et de Colmar, menace sur Strasbourg. Les protestants sont sauvés par une intervention Suédoise. Une armée du roi Gustave-Adolphe occupe toute l'Alsace de 1632-1634. Leur souvenir demeure fortement enraciné dans la mémoire orale. En 1634, ils sont remplacés par les français. Mais de 1635 à 1639, l'Alsace sert de lieu de passage aux armées Française, impériales et espagnoles qui pillent et détruisent tout. En 1648, l'Alsace est exsangue. Plus de la moitié de la population rurale a disparu, suite aux massacres, famines et épidémies de peste. Entre 30 et 60% du bâti a disparu.

La France mit en place un Conseil souverain d'Alsace pour asseoir sa présence (1658).

La mortalité lors des années de guerre fut telle que Louis XIV invita des étrangers à venir dans la région pour la repeupler, par un édit de 1662. C’est ainsi que de nombreux villages prirent des noms à consonance française, et non germanique : par exemple, Diedolshausen devint Bonhomme, Urbeis devint Orbey, etc.

La France continua les annexions : le maréchal de Turenne battit les Impériaux à la bataille de Turckheim (1675), et la France annexa les dernières villes (Strasbourg en 1681).

Toutefois, de nombreux territoires appartenaient encore à des seigneurs, le plus souvent de l’Empire, qui reconnaissaient la suzeraineté du roi de France. Cette particularité des princes possessionnés fut une des causes de la déclaration de guerre contre l’Autriche en 1792.

À Montbéliard[modifier | modifier le code]

Guillaume Farel...

À Paris[modifier | modifier le code]

Jonas Hambraeus, Hugo Grotius...

Évolution des relations entre réformés et luthériens[modifier | modifier le code]

Pendant la Renaissance[modifier | modifier le code]

Principales différences entre le luthéranisme et le calvinisme.

Entre le XVIIIe siècle et le milieu du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Vers l'unification des deux courants[modifier | modifier le code]

Réunions européennes (Allemagne, Belgique, Pays-Bas)

UEPAL en Alsace-Moselle EPUF en France intérieure

Références à utiliser[modifier | modifier le code]

Alsace-Moselle[modifier | modifier le code]

  • Les Églises protestantes d'Alsace et de Lorraine, Musée virtuel du protestantisme français, lire

Pays de Montbéliard[modifier | modifier le code]

  • La Réforme luthérienne dans le Pays de Montbéliard, par Franvois Vion-Delphin, Société d'émulation de Montbéliard, lire
  • Les Luthériens dans le monde, en France et au pays de Montbéliard, revue Les Liens Protestants, été 2007, lire

Paris, Nice, Lyon[modifier | modifier le code]

  • Les luthériens à Paris, Musée virtuel du protestantisme français, lire (Paris)
  • Les chapelles d'ambassades scandinaves, providence des premiers luthériens à Paris (1635-1809), par Janine Driancourt-Girod, Musée virtuel du protestantisme français, lire (Paris)
  • Liste des temples protestants de Paris, site personnel, lire (Paris)
  • Le Soleil et l’Étoile du Nord : la France et la Suède au XVIIIème siècle, coédition de la RMN, du Ministère des Affaires Étrangères et de l'Association Française d'Action Artistique, 1994, lire extrait
  • L'église luthérienne de Menton, par Charles Delormeau, 1984, lire (Menton - Cannes - Nice)

Union luthériens-réformés[modifier | modifier le code]

  • Réformés et Luthériens : vers quelle unité ?, conférence donnée par Caroline Bauberot, Toulouse, Samedi 25 octobre 2008, lire