Utilisateur:Tchelovek/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le paysage de la ville Valouïki au début du XXème siècle

L'histoire de la ville Valouïki commence en 1593 ou en 1599 selon de différentes sources historiques. Elle est fondée en tant que citadelle sur la route Mouravski (en), près de l'affluxe des rivières Valouï (ru) et Oskol. Mais l'histoire du territoire de la ville Valouïki est plus ancienne. Quelques sites attestent un peuplement très ancien de l'actuel territoire de Valouïki, où des hommes ont vécu dès le Paléolithique. Les sujets de la culture archéologique mediévale de Saltovo-Mayaki (en) s'installent dans le région aux cours des rivières, développant artisanat et commerce.

La ville est attaquée par les troupes de Faux Dimitri pendant le Temps des troubles. Elle est plusieurs fois mise à sac par les Tatars de Crimée ou encore par le militaire polonais Jakub Ostrzanin (pl) pendant la Guerre de Smolensk. Au début de la Guerre des Paysans russes (1773-1775) des populations locales agissent en faveur du pouvoir en place. À la fin du XVII siècle Valouïki devient un point de départ pour des campagnes d'Azov menées par Pierre Ier le Grand, de sorte que ce dernier ainsi que Patrick Gordon et d'autres chefs militaires visitent la ville. Après l'affaiblissement du Khanat de Crimée la ville perd son importance de défense pour devenir une ville typique du Gouvernement de Voronej.

Depuis le début de la Révolution russe de 1905 l'activité politique s'est significativement intensifiée. Après la Révolution d'Octobre Valouïki fait partie de l'Hetmanat pour une courte période, puis elle rejoint la RSFSR et devient l'objet de l'ukrainisation qui a pourtant déraillé. Au cours des années 1930 la ville connaît la famine à cause de la politique stalinienne. Pendant la Seconde Guerre mondiale Valouïki est occupée par les troupes allemandes pour être puis liberée.

Données archéologiques[modifier | modifier le code]

Inventaire d'un kourgane près de la village Chelaievo

Les premières traces de présence humaine dans l'actuel territoire de Valouïki remontent au Paléolithique moyen (environ de 300 000 à 30 000 ans avant notre ère). De nombreux bifaces de type moustérien ont été trouvés dans le val de la rivière Ourazova (ru)[1].

Quelques lieux de production de bifaces ont été trouvés tant au nord qu'au sud de la ville actuelle sur le territoire riche de silex et de craie[2]. Tous ces lieux sont attribués au Paléolithique supérieur, au Néolithique ou encore à l'Âge du bronze[2]. Les habitants d'un site paléolithique Kostyonki (en) utilisaient certainement ces gisements de silex. Le fait est qu'il n'y a pas de traces de l'exploitation de silex dans l'environ de Kostyonki, alors que les gisements mentionnés restaient les plus proches de Kostyonki, et les hommes de l'époque parcouraient la distance de 140 kilomètres sans difficultés particulières[2].

Outre cela, de nombreuses kourganes de la culture des catacombes se trouvent dans les environs de Valouïki. On peut citer une fouille d'un kourgane près de la village Chelaievo (ru), où des archéologues ont découvert l'inventaire de l'Âge du bronze, par exemple, un couteau de bronze, un ciseau, un perçoir et des bijoux de femme[3].

Trésor de Koloskovo

En 1916, des paysans d'une sloboda Stari Khoutor ont trouvé quelques dizaines de monnaies romaines de II à III siècles de notre ère[4]. L'été de 1928, des archéologues ont confisqué 97 deniers des paysans de la même sloboda. Ces deniers appartenaient au temps des Cinq bons empereurs, et les archéologues ont supposé que leur source était trésor de 1916[4].

Au nombre des autres découvertes, des paysans ont trouvé un casque au bord de l'Oskol, près de la village Koloskovo (ru), en 1895. Ce casque comprenait deux pointes de flèches, une boucle de la ceinture en argent, cinq fibules ornementées, des bracelets de bronze et d'autres pièces. Bien que le casque soit perdu, tout le reste a été envoyé au Musée historique d'État. L'historien Boris Rybakov, qui étudiait ce trésor et d'autres, les datait de VI à VII siècles et les croyait appartenus aux anciens Slaves.

L'actuel territoire de Valouïki restait peuplé pendant le Haut Moyen Âge.

Fondation de la ville[modifier | modifier le code]

Discussion historique sur la date de fondation[modifier | modifier le code]

Bâtiment de citadelle[modifier | modifier le code]

De 1600 à 1649[modifier | modifier le code]

De 1650 à 1699[modifier | modifier le code]

Le XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

De 1900 à 1917 et la Révolution russe[modifier | modifier le code]

L'entre-deux-guerres et la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Histoire contemporaine[modifier | modifier le code]

Crédits[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Karagodine, p. 20.
  2. a b et c Boriskovski, p. 104—111.
  3. Karagodine, 1977, p. 229—232.
  4. a et b Kropotkine, p. 40.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ru) Павел Борисковский (Pavel Boriskovski), « Кремневые мастерские в окрестностях Валуек на реке Оскол » [« Des sites de production de bifaces de silex dans les environs de Valouïki sur la rivière Oskol »], Краткие сообщения о докладах и полевых исследованиях Института археологии : журнал, Moscou, Nauka, vol. 82,‎ , p. 104—111 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (ru) Михаил Карагодин (Mikhaïl Karagodine) et Наталья Савина (Natalia Savina), Среднее Поосколье. Исторический перекресток [« Le Moyen Oskol. Des traces historiques »], t. I, Belgorod, Бел.ру,‎ , 266 p. (ISBN 5990099053).
  • (ru) Михаил Карагодин (Mikhaïl Karagodine), « Новые находки бронзового века в Шелаево (р. Оскол) » [« De nouvelles découvertes des objets de l'Âge du bronze près de la village Chelaievo (sur la rivière Oskol) »], Академия наук СССР. Советская археология : журнал, Moscou, Nauka, vol. 2,‎ , p. 229—232 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (ru) Владислав Кропоткин (Vladislav Kropotkine), Клады римских монет на территории СССР [« Les trésors des monnaies romaines sur le territoire de l'Union soviétique »], Moscou, Nauka,‎ , 134 p. (lire en ligne [PDF]) (SUDOC 008520356)