Utilisateur:T. Le Berre/Les Saints des Derniers jours dans la culture populaire

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Les saints des derniers jours et les mormons ont été dépeints à plusieurs reprises dans les médias populaires. Ces représentations mettent souvent l'accent sur des controverses ou des mythes sur l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et d'autres religions du Mouvement des saints des derniers jours telles que la polygamie.

Vue d'ensemble[modifier | modifier le code]

La deuxième moitié de l'histoire, Le Pays des Saints, se déroule aux États-Unis et comprend une apparition de Brigham Young .

Représentations négatives et controversées[modifier | modifier le code]

Les représentations des Saints des Derniers Jours and du Mormonisme dans la littérature et le cinéma ont sucité de la critique, notamment avec des critiques telles que James d'Arc, décrivant l'essentiel de ce que le monde entendait sur les mormons au XIXe siècle et au début du XXe siècle, par le biais de la littérature de l'époque, comme la "polygamie", des "révélations mystiques au prophètes modernes", des "Bibles en or", et des "missionaires intriguants qui agrandissent continuellement leur harem", et d'Arc déclare que cette représentation a fait son chemin au cinéma.

Dans la littérature du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Voici deux exemples de livres du XIXe siècle qui incorporent les représentations dont d'Arc se plaint :

Le roman de Jules Verne "Le Tour du monde en quatre-vingts jours" fait référence à un "Elder Mormon" (nom américain des missionaires de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours) qui se lance dans une diatribe sur sa religion dans un wagon de train dans lequel Passepartout devient un public captif. Durant ce passage, Verne suit la propension du XIXe siècle qui tend à considérer la polygamie comme un élément central de l'Église des Saints des Derniers Jours et du Mormonisme, allant jusqu'à l'appeler "la base de la religion mormone". Cependant, Verne semble être conciliant avec cette religion, allant juqu'à éprouver de l'admiration pour les membres persécutés de cette Église. Il semble également qu'il ait été durant un temps très interressé par l'Église des Saints des Derniers Jours. En effet, il aurait rencontrer des missionaires de cette Église et aurait peut être même lu le livre de Mormon, il le considérait ainsi comme un livre "précieux".

Le roman policier d'Arthur Conan Doyle une étude en rouge (1887) est une autre représentation des Mormons qui a suscité la controverse. Les Mormons ont considéré la représentation des dans le livre était très erronée, ce qui constitue un autre exemple d'antagonisme dans les médias populaires. Conan Doyle, d'après sa fille, s'était appuyé sur ce qui avait été publié sur les mormons par d'anciens mormons (les historiens pensent qu'il s'agit probablement de Fannie Stenhouse, , William Jarman, John Hyde et ), estimant que ces récits étaient factuels. Conan Doyle s'est rendu aux États-Unis en 1923, et une partie de sa tournée de conférences l'a conduit à l'université de l'Utah, où il a donné des conférences sur le spiritisme. Durant son séjour il reçut une lettre d'un certain Dr. G. Hodgson Higgins, qui avait construit son image des Saints des Derniers Jours sur la représentation donnée dans une étude en rouge qui "donne l'impression que le meurtre est une pratique courante parmi eux", et il a suggéré que Conan Doyle "exprime son regret d'avoir propagé des mensonges sur l'Église et le peuple mormons". Conan Doyle refusa de retirer ce qu'il avait écrit sur les Danites et les meurtres, au motif qu'il s'agissait d'une question d'archives historiques, mais a déclaré que son traitement dans le roman était plus "affreux" que le traitement qu'un livre d'histoire aurait pu donné, et il promit que dans le futur ses représentations des Saints seraient basé uniquement sur son expérience directe avec eux durant sa visite. En effet, les Mormons décrits dans les travaux de Conan Doyle après cet événement furent plus sympathiques[1].

Au cinéma dans le XXe siècle[modifier | modifier le code]

D'Arc donne 2 exemples de films de 1905 à 1936 qui incorporent les images dont il se plaint : le film Danois A Victim of the Mormons (1911)[2], dans lequel un jeune missionnaire mormon à Copenhague attire la fiancée d'un ami proche pour s'enfuir avec elle dans l'Utah dans le but de l'inclure dans son harem puis l'enferme dans son sous-sol (un film dont la projection a été empêchée par le gouverneur de l'Utah William Spry); et le film A Mormon Maid (1917),[3] incorporant ce que d'Arc décrit comme "la formule de la-jeune-fille-innocente-qui-tape-dans-l'œil-du-puissant-dirigeant-mormon". D'Arc soutient que la raison pour laquelle de telles représentations sont devenues rares dans les années 1930 est l'introduction du [Code Hays|Code Hays et plus tard du code régulatoire Breen]], qui ont fortement réduit la représentation de la polygamie dans les film[4].

Représentations positives[modifier | modifier le code]

Les représentations des personnages mormons dans les écrits populaires n'ont pas été constamment considérées comme négatives par les Mormons. Par exemple :

Les représentations des Mormons dans le travail d'Orson Scott Card, lui-même mormon, ont été considérées comme favorables à la vision du monde des mormons qui touche des centaines de milliers de lecteurs dans le monde entier, et qui constituent donc un point de départ utile aux Mormons lorsqu'ils souhaitent expliquer leur religion aux autres. De manière similaire, les représentations des Mormons et du Mormonisme présentés par Harold Bloom (vantant le Mormonisme comme étant la quintessance des religions Américaines, Charles Dickens (décrivant la nature industrieuse et ordonnée des émigrants mormons qu'il a rencontrés sur un bateau quittant l'Angleterre), John Stuart Mill (en utilisant les croyances mormones comme test pour son affirmation selon laquelle le gouvernement ne devrait pas s'immiscer dans la vie privée des individus), George Bernard Shaw (approfondissant l'argument de Mills), Joseph Smith comme "un authentique génie religieux, unique dans l'Histoire nationale"), et Wallace Stegner (dans The Gathering of Zion) sont tous vus comme sympathiques aux Mormons.[5]


Notes et Références[modifier | modifier le code]

  1. « {{{1}}} ». Online reprint « https://web.archive.org/web/20060923063139/http://historytogo.utah.gov/salt_lake_tribune/in_another_time/041094.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), , with permission, at HistoryToGo.utah.gov by the Utah Division of State History, Utah Department of Heritage and Arts, State of Utah.
  2. (en) A victim of the Mormons
  3. (en) A mormon Maid
  4. (en) James V. d'Arc, « The Saints on Celluloid: The Making of the Movie "Brigham Young" », Sunstone Magazine,‎ fall 1976 (lire en ligne)
  5. Michael Austin « The Function of Mormon Literary Criticism at the Present Time » () (lire en ligne)
    Rocky Mountain Modern Language Association Conference
    « (ibid.) », dans Annual of the Association for Mormon Letters


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