Utilisateur:Suzy1919/Maggie Nicols (Chanteuse)

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Suzy1919/Maggie Nicols (Chanteuse)
Description de l'image Maggie Nichols.jpg.

Maggie Nicols (ou Nichols, comme elle a initialement épelé son nom d'interprète) (née le 24 février 1948), est une chanteuse, danseuse et interprète écossaise de free-jazz et d'improvisation .

Jeunesse et carrière[modifier | modifier le code]

Nicols nait à Édimbourg sous le nom de Margaret Nicholson . Son père est originaire de l'île de Lewis et sa mère est franco-berbère. Au cours de son adolescence, elle quitte l'école et se met à travailler comme danseuse au Windmill Theatre[1]. Son premier engagement en tant que chanteuse se fait avec un strip club de Manchester en 1965. À partir de cette époque, elle se passionne pour le jazz et chante avec le pianiste bebop Dennis Rose, puis chante dans des pubs, des clubs, des hôtels et des orchestres de danse avec certains des meilleurs musiciens de jazz. En 1966 Margaret part travailler comme danseuse pendant une année avec le groupe des Jon Lei Dancers en Grèce et en Iran puis sera danseuse pendant six mois au Moulin Rouge à Paris[2].

En 1968, elle rejoint à Londres (sous le nom de Maggie Nichols ) un premier groupe d'improvisation, le Spontaneous Music Ensemble. Avec John Stevens, Trevor Watts et Johnny Dyani, le groupe se produit au nouveau festival d'avant-garde le Total Music Meeting[3] de Berlin. Au début des années 1970, elle dirige des ateliers de chant à l'Oval House Theatre, en utilisant des techniques d'improvisation libre que John Stevens du Spontaneous Music Ensemble lui avait montrées[4]. Elle joue dans certaines productions et répète régulièrement avec un groupe de rock local. Peu de temps après, elle rejoint le big band le Centipede, créé par Keith Tippett réunissant des musiciens jazz et rock issus de la jeune génération comme Julie Tippetts, Phil Minton, Robert Wyatt, Dudu Pukwana et Alan Skidmore. Elle forme son propre groupe Okuren et rejoint plus tard Julie Tippetts, Minton et Brian Eley pour former le groupe vocal Voice[1]. Vers la même époque, elle a commencé à collaborer avec le percussionniste écossais Ken Hyder (qui avait récemment déménagé à Londres) et son groupe Talisker. [2] En 1978, Nicols enregistre un album avec la chanteuse Julie Tippetts intitulé Sweet and S'Ours sur le label FMP[5].

À la fin des années 1970, Maggie Nicols devient une féministe active et cofonde le Feminist Improvising Group, qui se produit à travers l'Europe, avec Lindsay Cooper[6]. Elle fonde Contradictions en 1980 un ateliers de femmes en performance group basé sur l'improvisation et d'autres modes d'interprétation dans différents domaines y compris la musique et la danse. Au fil des ans, Maggie Nicols collabore avec d'autres groupes féminins, comme le Changing Women Theatre Group et écrit la musique de la série télévisée Women in Sport . Elle compose également la musique d'une production du Common Stock Youth Theatre de Brecht's The Caucasian Chalk Circle[1].

Fin de carrière[modifier | modifier le code]

Maggie Nicols collaboré régulièrement au fil des ans avec la pianiste suisse Irene Schweizer et la contrebassiste française Joelle Leandre, y compris des tournées et trois enregistrements en tant que trio "Les Diaboliques"[7]. En 1991, elle lance à Londres un atelier hebdomadaire gratuit d'improvisation, connu sous le nom de The Gathering dont le style est repris dans l'album The Gathering: For John Stevens[8].

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Sweet and S'ours avec Julie Tippetts (FMP, 1982)
  • Live at the Bastille with Joelle Leandre, Lindsay Cooper (Sync Pulse, 1982)
  • Nicols 'n' Nu avec Peter Nu (Leo, 1985)
  • Don't Asume avec Peter Nu (Leo, 1987)
  • The Storming of the Winter Palace avec Irene Schweizer (Intakt, 1988)
  • Transitions avec Caroline Kraabel, Charlotte Hug (Emanem, 2002)
  • Human avec Phil Hargreaves (Whi Music, 2012)
  • Other Worlds avec Peter Urpeth (FMR, 2017)
  • Energy Being avec le Glasgow Improvisers Orchestra (FMR, 2019)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Carr, Ian, Fairweather, Digby et Priestley, Brian, The Rough Guide to Jazz, Rough Guides, (ISBN 978-1-84353-256-9, lire en ligne), p. 588
  2. a et b « About Maggie » [archive du ], The Official Maggie Nicols Website
  3. « Total Music Meeting », sur Discogs (consulté le )
  4. (en) Regina, « In conversation with Maggie Nicols », British Music Collection,
  5. Gebers, « FREE MUSIC PRODUCTION (FMP) - SAJ-38 Sweet and S'Ours - Maggie Nicols/Julie Tippetts », fmp-label.de (consulté le )
  6. Julie Dawn Smith, The Other Side of Nowhere: Jazz, Improvisation, and Communities in Dialogue, Wesleyan University Press, , 224–243 p. (ISBN 0-8195-6682-9), « Playing Like a Girl: The Queer Laughter of the Feminist Improvising Group »
  7. Julie Dawn Smith, Big Ears: Listening for Gender in Jazz Studies, Duke University Press, , 180–209 p. (ISBN 978-0-8223-4320-2), « Perverse Hysterics: The Noisy Cri of Les Diaboliques »
  8. « EMANEM 4091: The Gathering », www.emanemdisc.com (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

[[Catégorie:Chanteuse écossaise]] [[Catégorie:Naissance en 1948]]