Utilisateur:Smily/Autisme et schizophrénie

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Essaie de section concernant l'autisme et la schizophrénie pour l'article autisme suivant la proposition d'utilisateur:trente7cinq.

Autisme et schizophrénie[modifier | modifier le code]

Les théories originelle liées à la création des termes[modifier | modifier le code]

Le groupe des schizophrénies, et l'autisme comme symptôme secondaire, marque en 1911 une évolution de la théorie précédentes de Démence précoce

On doit les deux mots au même psychiatre la même année (E. Bleuler en 1911). Il faisait de l'autisme une forme particulière des schizophrénies, au pluriel car il était question du "groupe des schizophrénies". Concernant de jeunes adultes, cette distinction fait évoluer le principe jusque là utilisé de démence précoce, et il désigne par ce groupe un ensemble de figures cliniques où l'affaiblissement intellectuel n'est pas toujours présent, et qui ont en commun une défaillance du mécanisme associatif. Hochmann décrit ainsi ce mécanisme : normalement, au moment d'agir, il se crée une "étroitesse de conscience" par une fixation des idées en rapport avec le but poursuivit[HdA 1]. Donc quant les termes autismes et/ou schizophrénie sont employés selon l'approche de Bleuler il est question dans tous les cas d'un défaut de cette capacité de fixation mentale sur un but.

L'absence de cet élément régulateur, qui permet selon une théorie partagé avec Freud d'organiser les émotions issue de l'histoire de vie, fait que la personne reste en prise avec des émotions diverses coexistant parallèlement. Bleuler parle sur cette base de morcellement en de la personnalité en fragment, il utilise le terme spaltung, que l'on traduit par clivage, ce qui définit aussi le syndrome dissociatif.[HdA 2]


Il envisage que les symptômes observé puisse être primaire, autrement dit un dysfonctionnement fonctionnel a l'origine du problème, ou secondaire, c'est à dire un effet adaptatif : il écrit « la symptomatologie qui nous saute au yeux n'est surement en partie (et peut être globalement) rien d'autre que l'expression d'une tentative plus ou moins raté de sortir d'une situation insupportable. »[HdA 3]. Il distingue dans ces symptômes secondaire trois "stratégie" de confrontation avec la réalité (collective, extérieur, "unitaire", commune).

  • L'écarter ou de l'ignorer. C'est ce qu'il appelle l'autisme.
  • La reconstruire. (il parle de psychoses hallucinatoire de désire)
  • La fuir. (comportement de dé-socialisation, ou de plaine somatique (hypocondrie).

Bleuler précise que pour le "schizophrène autiste", le « défaut de rapport affectif » ne correspond pas a une « perte de la fonction du réel », mais du maintiens d'un monde a soi, d'où le terme autisme du grec auto, soi-même. [HdA 4] Il précise que la plus part sont entre les deux et, tout en adhérant à leur conviction autistique, restent perméable a la réalité commune.[HdA 5]

Le contexte de l'évolution des théories[modifier | modifier le code]

Rencontre de 1909 a la à la Clark University.

Le contexte théorique préalables qui sert de base a Bleuler est le classement de Emil Kraepelin (établie dix ans plus tôt) et en particulier la notion de démence précoce, qui désignait par opposition avec la démence sénile un trouble qui apparait chez le jeune adulte. Le sujet n'était alors envisagé que sous l'angle de la déficience biologique, et si la théorisation de Bleuler a proposé des détails interprétatif beaucoup plus poussés, en proposant notamment d'isoler des symptômes secondaires comme l'autisme considéré donc comme un effet, c'est toujours en partant du principe qu'il existe une base de dysfonctionnement biologique qui on des effets directs, à savoir les symptômes primaires.

Adolf Meyer, figure de la psychiatrie américaine est un contemporain des précédant (et futur directeur de Léo Kanner). Très au fait de toutes les théories de l'époque[HdA 6], il attache une importance extrême au contexte et propose contrairement a Bleuler des explications liées à la "mécanique psychique" en évoquant par exemple une « destruction prématuré de la naïveté ».

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Klein? de Ssucharewa? [HdA 7] Quant débute l'utilisation de la théorisation pour des enfants? par qui? (l'acceptation semble lié a cette époque intermédiaire et abandonné ensuite, mais elle correspond probablement a l'utilisation que kanner fait du terme schizophrénie relativement a ces observations pour finalement distinguer l'autisme infantile)

La théorisation distincte de l'autisme infantile selon Kanner[modifier | modifier le code]

Léo Kanner, dans une parution de 1943[1], réutilise le vocabulaire précédant, sans ignorer leur sens préalable d'abord sous forme d'adjectif pour décrire une « trouble autistique du contact affectif », nommé ensuite « autisme infantile précoce » (on parlera aussi plus tard d'autisme de Kanner). Cette rupture interprétative est incarné par le premier cas présenté[2], pour lequel il hésite sur le diagnostic, pense à une forme de schizophrénie, avant finalement de décider qu'il s'agit d'une catégorie distincte.

Alors que Bleuler faisait de l'autisme un symptôme secondaire, « Léo Kanner avait décrit dans son article de 1943 le « trouble autistique (inné) du contact affectif » non pas comme un conséquence mais comme un défaut fondamentale. En parlant d'autisme infantile précoce, il entendait individualiser une figure clinique originale, « unique », caractérisé par l'occurrence simultanée d'un ensemble de manifestation spécifique découlant du trouble initial ».[HdA 8]

La distinction autisme schizophrénie, et les oppositions a cette distinction[modifier | modifier le code]

Dans les années 80, aux états unis, l'APA crée la catégorie des Troubles Envahissants du Développement auxquels est rattaché l'autisme, et distingue ainsi dans son classement le DSM de la schizophrénie.

Cette approche, reprise par l'organisation mondiale de la santé dans le CIM-10, ne fait pas l'unanimité, notamment en France ou la controverse reste vive[HdA 9].

Selon diverses études sur les troubles psychiatriques associés à l’autisme ou aux TSA la schizophrénie apparait entre 0 et 8 % des populations étudiées.[3]

Smily , me revoilà pour un très très bref tour de piste . Cherchant des infos sur le net /fenfluramine , j'ai appris que cette molécule avait pu être utilisée dans un traitement pharmacologique de l'autisme : c'est la raison de mon apparition ...car en poursuivant je suis tombé sur "La désignation de psychose infantile pour qualifier l'autisme a été abandonnée partout dans le monde, sauf en France." ...sur le site de La Recherche :http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=3670 . Voila ! Désolé d'avoir disparu . CordialementTrente7cinq (d) 1 décembre 2010 à 15:00 (CET)

Les recherches et données récentes[modifier | modifier le code]

(peut être hors sujet pour l'instant, mais posé pour refaire le lien avec différentes données de la recherches et les deux grandes famille d'interprétations sur ces bases, c'est précisément la rupture qui crée le conflit de la page autisme)

Il semble qu'on tende à relier l'autisme à un « désordre neurologique des premiers stades de développement du cerveau »[4], en particulier a un défaut des cellules nerveuses au niveau des synapses[5], dont le carractère héréditaire serait lié a des combinaisons particulières de multiples facteurs génétique commun.[6] (voir aussi en:Heritability_of_autism).

Ces mêmes données sont interprété avec une sensibilité différente comme une disparité de cause : « il y a une vraie révolution depuis un ou deux ans [...] c'est une constellation de petites anomalies, en fait c'est pas un autisme, mais peut être 100 enfants avec des pathologies différentes, qui expriment l'autisme, enfin ces symptômes. » [7]

références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Texte original (archive neurodiversity.com) ((fr) traduction logicielle)
  2. Donald Triplett, dont on connais la vie ultérieure : (en)Autism’s First Child
  3. Rapport HAS (argumentaire), P117/118
  4. 2006 Autism: A Neurological Disorder of Early Brain Development, ISSN 0012-1622 (dans Developmental Medicine & Child Neurology, 48, n°10 (2006): 862)
  5. Levy SE, Mandell DS, Schultz RT. Autism. Lancet. 2009;374(9701):1627–38. doi:10.1016/S0140-6736(09)61376-3. PMID 19819542.
  6. Abrahams BS, Geschwind DH. Advances in autism genetics: on the threshold of a new neurobiology. Nat Rev Genet. 2008;9(5):341–55. doi:10.1038/nrg2346. PMID 18414403.
  7. Propos oraux du Dr delorme sur RFI
  1. p 202
  2. P 203
  3. a compléter -> voir note 47 p 203
  4. p205
  5. p 206
  6. Il travaille autant avec les classement de Kraepelin que les théories de Freud, et il a connaissance des théories de Bleuler avant qu'il les publies grâce notamment à la conférence de 1909 à la Clark University.p215
  7. p 229
  8. p 246
  9. P 458