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Biographie[modifier | modifier le code]

Max MEMMI en 2022
Max MEMMI

Jeunesse et scolarité[modifier | modifier le code]

Max Memmi nait le 19 août 1935 dans le petit port de La Goulette, à quelques kilomètres de Tunis, au sein d’une famille pauvre et nombreuse Son père, François Memmi, d’origine italienne est lettré et pieux. Artisan bourrelier. Sa mère, Marguerite, née Sarfati, d’ascendance Berbère est analphabète.

Max Memmi est le plus jeune d’une importante fratrie de quatre sœurs et trois frères dont l’ainé Albert Memmi (1920-2020) est écrivain, sociologue et philosophe. Il passe sa jeunesse et son adolescence à Tunis. Il fait sa scolarité à Tunis, d’abord à l’école primaire Bab-el-Khadra, puis au collège Alaoui, et enfin au lycée Carnot de Tunis où son frère Albert Memmi est déjà professeur de français.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Après un premier emploi à Tunis, pendant deux ans, de rédacteur dans la Fonction publique tunisienne, à l’Agence comptable centrale du gouvernement tunisien (anciennement Trésorerie générale de France en Tunisie), Max Memmi abandonne sa terre natale, quand il comprend, après l’indépendance de la Tunisie, que, désormais, il n’y a pas de place pour lui, Juif de culture française, qui ne parle ni ne comprend l’arabe.[Interprétation personnelle ?] 

Max Memmi intègre la Caisse centrale des Banques populaires à Paris. Sept ans plus tard, la Chambre syndicale, organisme fédérateur des BP, l’envoie en mission au Maroc, au titre de l’assistance technique. Il y forme les futurs cadres bancaires et tout en participant au développement du Groupe des banques populaires marocaines,

De retour en France, il obtient un poste de directeur administratif et financier dans une entreprise de création de mode féminine[Laquelle ?], où on lui confie la Direction générale. Il y reste dix années, avant de rejoindre le deuxième groupe textile français[Lequel ?] spécialité dans la confection de vêtements masculin, où il occupera la fonction d’audit financier, puis la présidence de la holding du Groupe.

Il enseigne, alternativement, le droit immobilier dans des Chambres de commerce.  

Formation[modifier | modifier le code]

Enseignement du droit civil et du droit commercial, en auditeur libre à la Faculté de droit et des sciences économiques de Paris-Sorbonne. Diplôme de l’École supérieure du commerce extérieur. Diplôme de l’Institut d’études juridiques et technique appliquées à la construction et à l’habitation (ICH), à l’École des Arts et Métiers de Paris.

Itinéraire intellectuel[modifier | modifier le code]

Max Memmi, diariste depuis l’adolescence, est attiré par l’écriture pour satisfaire un besoin quasi physiologique, mais se rêve surtout comme écrivain.[Interprétation personnelle ?] Il écrit à 22 ans, un premier roman : Les épines.

Max Memmi anime à Paris, à l’Avenue Franklin Roosevelt pendant les années 70 et 80, aux côtés de Denis Clair (Jean-Maurice Bugat dit Denis Clair, 1921-1980, journaliste, écrivain et poète) et Henri Caillavet (1914-2013), homme politique, deux cercles littéraires « Lettres du monde « et « Pour un nouvel humanisme », qui organisent des conférences et des rencontres autour de l’actualité. Seront invités la plupart des écrivains, politiques et homme de science qui font l’actualité à cette époque.

Max Memmi occupe la fonction de rédacteur en chef d’un bulletin éphémère publié sous le titre de Libertés. Il est accueilli au sein de l’Union des écrivains de France après la publication de son premier roman : Marguerite ou la mort de l’Homme par les éditions Les lettres Libres-Paris.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Marguerite ou la mort de l’homme, Roman, Les lettres libres-Paris, 1984.
  • Anthologie, Poésie et nouvelles, Ouvrage collectif, 1985.
  • Les Chemins croisés du corps et de l’esprit, roman, 2010, Editions Amalthée
  • La France en partage, essai, 2015, éditions L’Harmattan, collection « Questions contemporaines »

Aux Éditions Orizons dans la collection « Littératures » :

  • Les Femmes de Jean. Roman. 2015.
  • La Belle Peule et le comptable. Roman. 2016.

Aux éditions L’Harmattan, dans la collection « Questions contemporaines » :

  • Cette France que nous aimons. Essai. 2016.
  • Pour un nouvel humanisme. En collaboration avec Luc Daudonnet. Essai. 2016.
  • Être ou ne pas être juif ? Telle est la question. Pourquoi ? Essai préfacé par Pascal Bruckner. 2017.
  • On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. Roman. 2017.
  • La genèse ou l’amour fou. Conte biblique. 2018.

Dans la collection « Grands Formats » :

  • À la recherche du corps. Photographies et textes de Max Memmi.
  • Textes illustrant les photos d’Angélique Philippe. 2019.

Dans la collection « Littératures » :

  • Mathilde, une passion à Oléron. Roman.2020.
  • Le cadet des Fabert. Roman. 2021.

Dans la collection « Témoins/Témoignages » :

  • Octogénaire, un statut indésirable ? Essai. 2022.

Dans la collection « Littératures » :

  • Daniel Cohen, L’incandescent. Témoignage. Postface de Daniel Cohen. 2022.

Editions L’Harmattan. Collection « Autour des écrivains maghrébins » :

  • Albert Memmi. Voix franco-tunisienne universelle. Volume I et II, sous la direction de Najib Radouane et Yvette Bénayoun-Szmidt. Ouvrage collectif. 2022.

Notes et références[modifier | modifier le code]