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Utilisateur:Mouna k/Brouillon Anoumanbo /secu

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Anoumanbo
Administration
Pays Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
Région Région des Lagunes
Département Abidjan
Ville Marcory...
Arrondissement 2
Village 1
Conseil de quartier 3
Démographie
Population 45 730 hab. (2021)
Revenu moyen 7
Fonctions urbaines 8
Étapes d’urbanisation 1958
Géographie
Coordonnées 5° 16′ 30″ nord, 3° 58′ 29″ ouest
Altitude 11 m
Superficie 160 ha = 1,6 km2
Cours d’eau 10
Site(s) touristique(s) 4
Transport
Bus 9
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire
Voir sur la carte administrative de Côte d'Ivoire
Anoumanbo

Anoumanbo est un village intra-urbain situé à Marcory, commune d'Abidjan, capitale économique de la Côte d'Ivoire[1][2]. Anoumambo connaît un gain de popularité nationale et internationale notamment grâce au Festival des musiques urbaines d'Anoumanbo (FEMUA) tenue depuis sa première édition en 2008[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situé à Abidjan à l'ouest de Marcory[4],Anoumanbo fait partit des trois villages de la commune. Le village s'étend sur 120 hectares entre la lagune et un canal[5], et fait frontière avec quelques-uns des 12 quartiers, Marcory remblai et Marcory résidentiel[1][6]. L'on dénombre 45.730 habitants à Anoumanbo d'après le recensement générale de la population de de l'habitat (RGPH 2014) initié par l'Institut National de la Statistique [1].

Selon la classification de Köppen, Anoumanbo a un climat de savane à hiver sec.

Histoire[modifier | modifier le code]

La communauté d'Anoumanbo subit plusieurs mutations de sites d'habitation du début des années 1900 jusqu'après les indépendances de la Côte d'Ivoire. Cette situation s'explique par le l'intérêt d'établir une ville coloniale par les colons et des besoins de développement de voie de communication[7][4]. En effet, le premier site du village d'Anoumanbo est l'actuel rue du commerce de la commune le Plateau[1]. Plus tard avec la décision de transférer la capitale de la colonie de la Côte d'Ivoire à Abidjan (initialement installé à Assinie, Grand-Bassam et Bingerville), des projets de travaux d'urbanisation et de d'infrastructures voient le jour. Dans cette veine, à l'occasion de la construction du Bac du Warf de Port-Bouët la communauté d'Anoumanbo est délocalisée vers le site de l'actuel Treichville. La communauté d'Anoumanbo connaît finalement un site fixe jusqu'à ce jour après un dernier déplacement à Marcory en faveur de grands travaux notamment la réalisation du Pont Général-de-Gaulle et du Pont Félix Houphouët Boigny[4][7].

Evolution de la population d’Anoumabo de 1988 à 2014[1][modifier | modifier le code]
Année 1988 1994 1998 2014
Population 34 635 38 141 40 655 45 730

Source: RGPH, 1988, 1995, 1998, 2014

Politique, administration et société[modifier | modifier le code]

Les Ebrié sont les peuples autochtones d'Anoumanbo. Dans la tradition Ebrié, la société est organisée par génération [8][9] . En plus du peuple autochtones, il y a entre autre la présence d'autres ethnies et des peuples ressortissants de la sous-région (Afrique de l'ouest)[10]. On trouve dans le village d'Anoumanbo une chefferie.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Dans le village Anoumanbo, tous les 15 ans est célébrée la fête de génération. il est fêté le "Affatchué" qui signifie prise de pouvoir chez les peuples Ebrié où les générations sortantes passent le flambeau aux plus jeunes afin d'assurer la gestion quotidienne du village. Cette fête est célébrée entre les grande classe du village. Les Blessoué, Niando, Dougbo et Tchaga. Egalement, il existe 4 sous-classes des 4 grands classe que sont les Djéou, Dogba, Agban et Assoukrou.[11]

Les plats prisés de la communauté sont le "foufou" accompagné de la sauce "N'tro" et "l'Attiéké huile rouge" accompagné de la sauce claire[12].

Au titre des festivals à Anoumanbo l'on note le Festival des musiques urbaines d'Anoumanbo (FEMUA). Débuté en 2008, le festival est une initiative du groupe Magic System qui permet de valoriser la culture et la musique africaine[13].

Dans le déploiement des activités du FEMUA, au volet social on dénombre la réhabilitations d'infrastructures (hôpitaux, orphelinats, …) et des dons aux personnes vulnérables[14][15][16]. Le FEMUA offre également une aubaine pour le village d'Anoumanbo en donnant l'occasion aux riverains et commerçants locaux pour leurs activités génératrices de revenus d'accroître leur chiffre d'affaires [17][18].

Au niveau du sport, on relève la compétition "coupe d'Afrique des nations de football" d'Anoumanbo[19].

Le Palais de la culture Bernard Binlin-Dadié d'Abidjan a une salle dénommée salle Anoumanbo[20]. Elle a une capacité de 4.000 places[21][22].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e https://www.ijhssi.org/papers/vol12(1)/C12011523.pdf
  2. http://www.abidjan.district.ci/index2.php?page=com&num=9
  3. « Si loin si proche - Anoumabo, bienvenue au village », sur RFI, (consulté le )
  4. a b et c « SAINT PIERRE ANOUMABO », sur www.dioceseabidjan.com (consulté le )
  5. « Eco-quartier de Marcory », sur Architecturestudio (consulté le )
  6. « HISTORIQUE », sur www.marcory.ci (consulté le )
  7. a et b Les Récits d'espaces les premiers faubourgs d'Abidjan, Editions de l'ORSTOM (lire en ligne), p. 298-302
  8. « LA FATCHUE OU LA FETE DE GENERATION CHEZ LES EBRIES », sur www.annuaireci.com (consulté le )
  9. « A LA DECOUVERTE DU PEUPLE EBRIE », sur www.badu.ci (consulté le )
  10. « Si loin si proche - Anoumabo, bienvenue au village », sur RFI, (consulté le )
  11. Marie-Ange Akpa, « Tradition: Le village d’ Anoumabo célèbre sa fête de génération », sur https://www.fratmat.info/ (consulté le )
  12. « A LA DECOUVERTE DU PEUPLE EBRIE », sur www.badu.ci (consulté le )
  13. « 14ème FEMUA | Lancement de l’événement », sur Les actualités d'une Afrique en mutation (consulté le )
  14. « Clôture du festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) 2014 », sur VOA (consulté le )
  15. Jacques Denis, « Côte-d’Ivoire : le Femua, rythmes solidaires », sur Libération (consulté le )
  16. « Rendez-vous culture - Femua: 10 ans de musique et d'actions sociales à Abidjan », sur RFI, (consulté le )
  17. « Le Femua, vitrine de réussites économiques », sur blacknews.fr, (consulté le )
  18. APA, « Les populations d'Anoumabo saluent l'impact positif du FEMUA sur leur village », sur Atoo.ci, (consulté le )
  19. « Les FFCI présentes à la finale de la coupe d’Afrique des nations de football d’Anoumabo. », sur La France en Côte d’Ivoire (consulté le )
  20. « Rezo-Ivoire .net | le palais de la culture bernard binlin dadie dabidjan », sur www.rezoivoire.net (consulté le )
  21. « Palais de la culture de Treichville : la salle Anoumabo dans un état inquiétant - Abidjan.net News », sur news.abidjan.net (consulté le )
  22. jean gabin, « La splendeur retrouvée du Palais de la Culture », sur Le Blog d'Anicet M. DALLY (consulté le )