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Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Traditions sur la maison de Marie

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On ne trouve pas e trace de cette tradition avant le VIIe siècle. On dispose de fort peu de témoignages liturgiques au sujet de cette tradition. Il en va de même pour les témoignages littéraires, fort peu nombreux. Ce qui pourrait s'expliquer par le fait que fort peu de temps après ces documents du VIIe siècle, la Palestine a subi deux invasions — d'abord par les perses sassanides, puis par les arabes islamiques. — qui bouleversant toutes les données politiques et religieuses de la région, provoquèrent aussi la disparition de nombreux documents[1].

Entre la destruction du Temple de Jérusalem (70) et le IVe siècle, voire l'époque byzantine, l'appellation mont Sion a cessé de désigner le mont du Temple et s'est transféré sur le site actuel. Selon Simon-Claude Mimouni, « Jadis, l'appellation Mont-Sion était portée par la colline de l'Ophel, elle désignait la Cité de David, comme on peut le lire en 2 Sm 5,7 (« David s'empara de la forteresse de Sion : la Cité de David »). Sion tient une place importante dans la tradition juive. Après l'exil, elle symbolisa à la fois Jérusalem et l'espérance d'y retourner. C'est après 70 de notre ère, alors que l'ancienne Cité de David, localisée sur la colline de l'Ophel, était totalement détruite par les légions romaines de Titus, que le transfert du nom Sion sur le site actuel dut probablement se réaliser[2]. »

« Durant toute l'époque romaine (de la fin du Ier à la fin du IVe siècle), on a localisé sur le mont Sion une synagogue judéo-chrétienne documentées par les sources littéraires, archéologiques et épigraphiques[3],[4]. »

« Le mont Sion était à l'époque byzantine le lieu saint le plus important de Jérusalem après le saint sépulcre. Au mont Sion, diverses tradition néo-testamentaires ont été localisées : d'abord celles des apparitions de Jésus (Jn 20, 19 et 26) » ensuite celle de la Pentecôte (Ac 1, 13), enfin celle de la chambre haute où se sont réfugiés les disciples après l'ascension (Ac 1, 13). À partir du Ve siècle, on commence à y localiser le site de la dernière Cène. [...] La basilique de sainte Sion était particulièrement riche en reliques entre-autre le trône de Jacques

Les disciples sont prévenus 3 jours avant la mort de Marie que celle-ci va mourir, « alors qu'ils étaient dispersés à travers le monde » ce qui leur permet, 3 jours plus tard, de se « trouver rassemblés devant sa maison pour assister à son glorieux trépas », car « ils furent enlevés sur des nuages chacun de l'endroit où il se trouvait à ce moment. » Toutefois « Jean était arrivé quelque peu en avance sur ses compagnons et put de la sorte s'entretenir seul avec elle avant leur arrivée. » D'autres versions précise que Jean se trouvait à Éphése au moment où il reçut l'annonce de la mort prochaine de Marie.


Notes et références

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