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Utilisateur:Melaniegodini/Brouillon

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Élise Peroi, néé en 1990, est artiste plasticienne, tisseuse et performeuse française, installée à Bruxelles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle naît en France et est diplômée d'un Master en design textile de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles en 2015[1][2].

Carrière artistique[modifier | modifier le code]

Elle est invitée depuis 2015 à plusieurs résidences : celle de la Fondation privée Carrefour des arts à Bruxelles, à La Serre – arts vivant de Montréal ainsi qu'à des résidanats de la Fédération Wallonie Bruxelles[2].

Elle expose en 2018 au Musée mode et dentelles de Bruxelles[2].

Elle développe une démarche qui se veut plurielle, empruntant aux arts plastiques et performatifs les éléments de langage qui construisent sa vision de l’art et l’appréhension sensible du monde qui l’entoure[réf. nécessaire]. Dès 2015, Élise Peroi est invitée à participer à la résidence organisée par la Fondazione Aurelio Petroni[réf. nécessaire]. Elle y développe, hors des carcans académiques, sa volonté de concilier et de brouiller les interfaces présents entre l’artisanat, la performance et les arts plastiques en général. Soutenue dans sa démarche par les Halles de Schaerbeek, elle s’intéresse, depuis 2016, à la mise en œuvre de performances textiles[1] en s’inspirant des techniques du tissage et de la danse contemporaine. Ses recherches donneront lieu à une collaboration avec la danseuse et chorégraphe Mui Cheuk-Yin[3] avec qui elle performera à Bruxelles et à Hong Kong[2].

Ce travail avec le corps, l’art contemporain et les techniques du tissage, l’amèneront à élargir ses domaines de recherches et à collaborer avec de nombreux musiciens dont le violoncelliste Roel Dieltiens et le compositeur Thomas Jean Henri[4]. Ses recherches seront notamment montrées en 2018, à Marrakech, lors du projet  nommé “Ilôt”[5], un projet multiple développé autour du sacré et mettant en corrélation la performance, les créations textiles de l’artiste, le texte ainsi que l’acoustique des objets mis en présence.

Ces explorations de langages artistiques inhérents à chaque medium, seront à la base de ses attentions et continueront à être explorées durant les diverses résidences de l’artiste dont celles au sein de la TAMAT, ainsi que celle de l’Isola Comacina[réf. nécessaire].

Démarche[modifier | modifier le code]

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Le travail d’Élise Peroi, s’inspire de techniques ancestrales propres au tissage, à la tapisserie et aux arts dits textiles, pour lesquels,  la notion du geste, du faire, acquiert autant de valeur que le résultat. C’est un travail dans lequel la notion de temps et de patience prend aussi toute son importance.  

La charge symbolique des œuvres, les questionnements sur la valeur et l’intégrité de l’artiste au sein du monde actuel, est nourrie de ce lien particulier que l’artiste entretient avec le temps en essayant de le structurer, voire de le matérialiser dans des installations plurielles, souvent monumentales, où le sens esthétique n’est cependant pas laissé-pour-compte.

Son travail, est un travail d’écriture qui utilise la trame et empreinte aux aptitudes d’expressions corporelles pour retranscrire des idées et des pensées diverses[pas clair], inspirées de ses lectures, des mythes anciens, de ses rencontres avec l’homme et la nature. La notion de répétition est aussi à souligner. Dans celle-ci, le concept de cycle, de mouvement permanent induit par le geste, amène l’artiste à introduire dans son travail des formes d’écritures extensibles à l’infini qui lui permettent de jouer sur le caractère inépuisable de l’acte créateur[pas clair]. En ressort des installations dont la charge visuelle captive et oblige le spectateur à se positionner lui-même en l’espace-temps revisité et établi par l’artiste.  

Les Midis de la Poésie ont proposé une vidéo[6] de l'artiste, réalisée par Alice Khol[7], pour célébrer le 70ème anniversaire des Midis de la Poésie.

Son travail fait partie de l'exposition collective "Inspire[8]" présentée à l'ISELP (Institut Supérieur pour l'étude du Langage Plastique) aux côtés d'artistes tels que Maarten Vanden Eynde, Edith Dekyndt, Wolfgang Laib, Fabrice Samyn, Suchan Kinoshita, David Claerbout, Manon de Boer etc.

Une exposition solo autour de son œuvre est prévue dans le lieu culturel Le Botanique[9] en 2021[2].

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • 2015 : Prix d’excellence de la ville de Bruxelles[2]
  • 2017 : Prix Young Belgium Talents de The Affordable Art Fair Brussels[2]
  • 2018 : Prix de la fondation Charles Oulmont (Paris)[2]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Labyrinthe #series - L'art de tisser dans la ville d'Élise Peroi », sur RTBF Culture, (consulté le )
  2. a b c d e f g et h « Elise Peroi », sur Galerie Maria Lund (consulté le )
  3. « Vive le week-end anti Hell Hole », sur L'Echo, (consulté le )
  4. « Cabane : ceci n'est pas un album mais un miracle », sur RTBF radio, (consulté le )
  5. « Îlot : Élise Peroi », sur www.eliseperoi.com (consulté le )
  6. « [70 ans des Midis de la Poésie] - un portrait d'Élise Peroi », sur Vimeo (consulté le )
  7. « PHOTOGRAPHIE », sur Alice Khol (consulté le )
  8. « INSPIRE », sur iselp.be (consulté le )
  9. « ÉLISE PEROI | Botanique », sur botanique.be (consulté le )