Utilisateur:Leonard Fibonacci/Nazara, Nazareth, Kochaba
- Nazara or Nazareth, Verbatim posé de façon religieuse
- Sang-Il Lee, "Jesus and Gospel Traditions in Bilingual Context: A Study in the Interdirectionality of Language", Nazareth et Nazara, p. 311s
- John Jandora, No Carpenter from Nazareth ?,
PdV intéressantBof- John Jandora, Nazara, Nazareth
Selon Robert Eisenman, Jules l'Africain (170-245) se réfère à deux villages associés à la famille de Jésus et appelé : « Nazara et Cochaba » (T. I, p. 89).
Évangile selon Matthieu: « Mt 4:11-Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s'approchèrent, et ils le servaient. Mt 4:12-Ayant appris que Jean avait été livré, il se retira en Galilée Mt 4:13-et, laissant Nazara, (comme en Lc 4:16 et probablement initialement en Mc, cf. Mimouni, p. 118), vint s'établir à Capharnaüm, au bord de la mer, sur les confins de Zabulon et de Nephtali »
Évangile selon Luc: « Lc 4:13-Ayant ainsi épuisé toute tentation, le diable s'éloigna de lui jusqu'au moment favorable. Lc 4:14-Jésus retourna en Galilée, avec la puissance de l'Esprit, et une rumeur se répandit par toute la région à son sujet. Lc 4:15-Il enseignait dans leurs synagogues, glorifié par tous. Lc 4:16-Il vint à Nazara (comme en Mt 4:13 et probablement initialement en Mc cf. Mimouni, Jacques, § Joseph p. 118) où il avait été élevé, entra, selon sa coutume le jour du sabbat, dans la synagogue, et se leva pour faire la lecture. »
Mimouni Jacques, § Joseph, p. 118: « Il convient d'observer que dans le retour de Jésus à Nazara, après sa mise à l'épreuve au désert, Joseph est inscrit dans la lignée de David (Lc 4, 14-30). En Mt 1, 19, Joseph est qualifié de Juste[1] »
Jules l'Africain, cité par Eusèbe
[modifier | modifier le code]« [14] Des gens avisés en petit nombre gardèrent dans leur mémoire les noms de leur propre généalogie ou en conservèrent des copies : ils étaient très fiers d'avoir sauvé le souvenir de leur noblesse. Parmi eux se trouvaient ceux dont j'ai parlé plus haut, qu'on nomme desposyni à cause de leur parenté avec le Sauveur : partis des bourgs juifs de Nazara et de Kokhaba, ils s'étaient dispersés dans le reste du pays et avaient recherché avec tout le soin dont ils étaient capables la suite de leur lignée dans le Livre des Jours (HE, 1, 7, 14) (voir notamment E. Nodet, « Essai sur les origines du christianisme », p. 145).
Exposé du pb Nazareth par un site mythiste
[modifier | modifier le code]Nazara et Cochaba par R. Eisenman
[modifier | modifier le code]- James the Brother of Jesus - The Key to Unlocking the Secrets of Early Christianity and the Dead Sea Scrolls, par Robert Eisenmann, p. 175
Pères de l'Église
[modifier | modifier le code]Les Pères de l'Église, notamment Jules l'Africain (vers 200), Eusèbe de Césarée et Épiphane de Salamine qui disent que le berceau de la famille de Jésus se trouvait en Batanée, Épiphane utilisant l’appellation biblique de "pays de Bashan", localisant ces villes auprès de Karnaïm et d'Asteroth[2] sur le plateau du Golan.
Astaroth-Karnaïm
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire Biblique Westphal, Astaroth-Karnaïm,
Astaroth-Karnaïm qui signifie : « les Astartés aux deux cornes. Nom d’une ou de deux villes (LXX : Astaroth et Karnaîm) du pays de Basan (Genèse 14.5), à environ 30 km à l’est du lac de Galilée ; probablement "Astaroth". On a expliqué ce double nom, soit par deux pointes du voisinage, soit par deux cornes que la déesse Astarté porte souvent dans l’art cananéen. Peut-être faut-il lire ainsi la fin d’Amos 6.13 : « Nous avons conquis Karnaîm. » C’est le Karnaïn de 1 Macchabées 5.43 et suivant et le Karnion de 2 Macchabées 12.21-26[3]. »
« probablement eq Astaroth (voir ce mot). »
Jules l'Africain selon Eusèbe
[modifier | modifier le code]- HE, Tome III
- CHAPITRE VII
- [DE LA DIVERGENCE QUE L'ON CROIT TROUVER DANS LES ÉVANGILES EN CE QUI CONCERNE LA GÉNÉALOGIE DU CHRIST]
Nous allons reproduire ici l'explication qui est venue jusqu'à nous; nous la trouvons dans une lettre écrite à Aristide
« [2] Les noms des générations chez les Israélites étaient comptés selon l'ordre de la nature ou l'ordre de la loi. Le premier suppose la filiation paternelle; dans le second, un frère engendrait des enfants sous le nom de son frère mort sans en avoir. [...]
« [5] [...] A compter les générations a partir de David par Salomon, on trouve que le troisième avant la fin est Mathan qui a engendré Jacob, père de Joseph ; selon Luc, depuis Nathan, fils de David, celui qui est semblablement le troisième avant la fin est Melchi : car Joseph est le fils d'Héli, fils de Melchi. [...] Jacob et Héli étaient frères [...]
« [7] D'abord, Mathan et Melchi épousèrent successivement la même femme et eurent des enfants; qui étaient frères utérins. [...]
[8] De cette femme dont on a conservé le nom, Estha, Mathan de la descendance de Salomon, eut d'abord un fils, Jacob, puis il mourut ; Melchi de la descendance de Nathan, épouse sa veuve.
[9] Ainsi donc Jacob et Héli, qui appartenaient à deux descendances différentes, étaient frères de mère. Hêli mourut sans fils : alors, Jacob, son frère, épousa sa femme et troisièmement eut d'elle Joseph, qui est son fils selon la nature (ainsi que le porte le texte où il est écrit : « Jacob a engendré Joseph »). Mais selon la loi, il était le fils d'Héli; car c'est à Héli que Jacob, en sa qualité de frère, avait suscité un descendant
[16] A la fin de la même lettre, Africain ajoute ceci :
« Mathan descendant de Salomon, engendra Jacob ; Mathan mort, Melchi, de la race de Nathan, engendra de la même femme Héli : Héli et Jacob étaient donc frères utérins. Héli, mort sans enfant, Jacob lui suscita un descendant, il engendra Joseph qui était son fils selon la nature, et selon la loi était fils d'Héli. Voilà comment Joseph est le fils de tous deux. »
Telles sont les paroles d'Africain.
[17] La généalogie de Joseph ainsi établie, Marie apparaît forcément avec lui, comme appartenant à la même tribu que lui. La loi de Moïse ne permettait pas à un Israélite de contracter mariage dans d'autres tribus que la sienne : on devait se marier dans son bourg et dans la tribu où l'on était né, de façon à ce que le patrimoine ne passât pas d'une tribu à une autre.
Biblio
[modifier | modifier le code]- (en) Robert Eisenman, James the Brother of Jesus : The Key to Unlocking the Secrets of Early Christianity and the Dead Sea Scrolls, Londres, Warkins Publishing, , 691 p. (ISBN 978-1-78028-374-6).
- Mimouni 2015, p. 118.
- Épiphane de Salamine, Panarion, 29, 7-8.
- Dictionnaire Biblique Westphal, Astaroth-Karnaïm.