Utilisateur:Leonard Fibonacci/Époque de Lod

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Lod est prise par Vespasien pendant sa campagne militaire en Judée, bien que la date de sa conquête ne soit pas clairement établie et qu'il semble qu'elle se soit rendu sans combat. Dans tous les cas, au printemps 68, Lod est hors de la zone des combats et il semble que de nombreux réfugiés affluent vers elle.

Après la destruction du Temple, plusieurs dirigeants spirituels juifs sont établis à Lod. Parmi ces sages, on compte

Le Talmud (T.B. traité Kiddoushin 40b) raconte les décisions importantes prises à Lod lorsque « Rabbi Tarfon et les anciens dînaient dans le grenier de la maison de Nitzah à Lod ».

Dans le Nouveau Testament, Lydda est mentionné en rapport avec Pierre, qui y guérit un paralytique (Ac. 9, 32-38).

D'après un hadith, c'est à la porte de Lod lors du retour de Jésus que celui-ci tuera l'Antéchrist.

Étienne Nodet, et Taylor[modifier | modifier le code]

« En 68, lors des prolongement en Judée de la guerre de Galilée, Vespasien avait emmené avec lui "de nombreux citoyens qui s'étaient rendus contre des droits", et avait installé des garnisons à Yabneh et Ashdod (BJ IV, 130). Ensuite, dans des circonstances sur lesquelles Josèphe reste muet, il réduisit des séditions en particulier à Lod et à Yabneh, et "y installa comme habitants un nombre suffisant de Juifs qui s'étaient ralliés à lui" (BJ IV, 444). L'enchaînement des faits est heurté, mais on devine en arrière-plan une politique avisée, à un moment où le désordre menace la fin du règne de Néron : comme Hérode l'avait fait au temps de la colonie de Bathyra. Vespasien installe des Juifs qui lui sont fidèles en des lieux bien choisis. Il s'agit très probablement de quelque chose comme une résidence forcée, ou tout au moins dûment contrôlée, mais le fait notable est que ces Juifs viennent de Galilée[1]. »

Lydda[modifier | modifier le code]

« Les Juifs enseignent qu'après la ruine de Jérusalem ils établirent diverses Académies en différents endroits de la Plestine et en particulier à Lydda où le fameux Akiba professa pendant quelques temps. Gamaliel prit sa place et l'obligea à se retirer à Japhné (probablement Yabné) ; aprsè lui parût Asphon ou Tryphon autre rabbin fameux, etc. »

Suit l'attitude des croisé au sujet de saint Georges...

Sanctuaire ou Temple construit pas Justinien en l'honneur de saint-Georges à Lydda où il aurait subi son martyr.

jewishvirtuallibrary[modifier | modifier le code]

Les Yeshivah, de la destruction du deuxième temple à la clôture de la Michna

Après la destruction du Second Temple, plusieurs académies ont été créées simultanément. Ceci est attesté par une baraïta (Sanh. 32b) qui énumère les académies et leurs responsables, comme suit:

  • Johanan b. Zakkai à Beror Ḥayil,
  • Gamaliel à Jabneh,
  • Eliezer à Lydda et
  • Joshua à Peki'in.

Après la destruction du Temple, plusieurs dirigeants spirituels juifs sont établis à Lod (Lydda) ou à proximité, à une vingtaine de kilomètres de Yabneh, villes où selon Flavius Josèphe, Vespasien a installé des Juifs fidèles aux Romains dès 68[1]. C'est le cas de Rabbi Eliezer ben Hyrcanos, Rabban Gamaliel II, Rabbi Tarfon, Rabbi Eléazar haModaï (de Modiin) et Rabbi Akiba. Le Talmud raconte les décisions importantes prises à Lod lorsque « Rabbi Tarfon et les anciens dînaient dans le grenier de la maison de Nitzah à Lod[2] ».

Dans la génération suivante, il y avait

  • Akiva à Bene-Berak et
  • Ḥanina b. Teradyon à Siknin,

suivis de

  • Yose à Sepphoris,
  • Mattiah b. Ḥeresh à Rome,
  • Judah b. Bathyra à Nisibis (en Mésopotamie ) et
  • Hananiah, le neveu de R. Joshua b. Hananiah, à Babylone.

La liste, bien qu'incomplète, témoigne de la création des académies dans et en dehors d'Ereẓ Israël au cours du deuxième siècle CE (Voir la carte: Principales académies.) Elle se termine par une référence à l'académie de Bet Shearim, dirigé par Juda haNasi, qui, en raison de la nature unique de sa position et de l'autorité religieuse dont il était investi, était apparemment le seul de son époque, bien qu'après sa mort, des académies soient à nouveau créées simultanément à Tibériade, Césarée et Lydda.

Fille de Simon ben Gamaliel[modifier | modifier le code]

Gamaliel et Simon b. Gamaliel dans le Traité Shabbat

Arbre généalogique des Gamaliel[modifier | modifier le code]

 
 
 
Hillel Hazaken
(enterré au pied du Mont Méron)
 
 
 
X
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Y
 
Gamaliel l'Ancien
(-20 à 50 ap. J.-C.)
(enterré à Kfar Gamla)
 
Z
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
a
 
Shimon ben Gamliel I
en:Simeon ben Hillel
(circa 10 AEC - 70 EC)
Nassi 50 - 70
(enterré à (en) Kfar Kanna)
 
b
 
d
 
c
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
e
 
Gamaliel II
(après 70 ? à 116)
 
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e
 
Shimon ben Gamliel II
 
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  1. a et b Nodet et Taylor 1998, p. 165-166.
  2. Talmud de Babylone traité Kiddoushin 40b.