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  • Modèle de Benchmark des fonctions transverses de l'Association Nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion

Genèse et raison d’être du modèle[modifier | modifier le code]

Un modèle polyvalent[modifier | modifier le code]

Le modèle de coûts des fonctions transverses de la DFCG a été présenté en décembre 2015, à l’occasion du Financium[1], événement annuel des métiers financiers. Le cahier technique associé décrit de façon détaillée ce référentiel qui couvre les métiers suivants : Direction Générale, Finance, Contrôle de Gestion, Comptabilité, Ressources Humaines, Achats, Approvisionnements, Systèmes d’Information, Maîtrise d’Ouvrage, Juridique, Qualité, Moyens Généraux, Développement Durable, Marketing, Vente et Relation Client.

Ce modèle est le fruit d’un an de travail d’un groupe de 25 entreprises de tailles et de secteurs d’activités variés[2]. Il a été construit dans une optique de « polyvalence[3] », ainsi, tout type d’entreprise est en mesure de pouvoir l’adopter, indépendamment de son secteur d’activité et de sa taille.

Raison d’être du modèle de Benchmark des fonctions transverses[modifier | modifier le code]

L’approche adoptée d’utilisation d’un modèle « ouvert » se différencie de pratiques classiques des grands cabinets généralistes de benchmark « boîte noire ». Elle permet aux entreprises de capitaliser sur les divers déploiements réalisés sur le marché.

Ainsi, les entreprises peuvent disposer d’une meilleure compréhension des analyses, des causes d’écarts et des leviers d’amélioration. Le benchmark porte sur l’ensemble du périmètre du modèle DFCG, hors « Marketing, Vente et Relation Client » qui sont exclus car trop spécifiques par type de canal de vente et type de marché.

Genèse du modèle[modifier | modifier le code]

Un groupe de travail constitué de membres de la DFCG a permis l’élaboration du modèle des fonctions transverses. Il a pu bénéficier d’un large panel d’entreprises et de secteurs d’activités : TF1, APRIL, …

Cette démarche trans-sectorielle permet de garantir un usage pertinent pour tout type d’organisation.

Le groupe de travail était animé par la DFCG et le cabinet Cost House.

Le modèle des fonctions transverses de la DFCG en pratique[modifier | modifier le code]

Caractéristiques du modèle des fonctions transverses de la DFCG[modifier | modifier le code]

Le référentiel d’activités s’appuie sur un modèle ouvert, langage commun capitalisant sur les utilisations du marché​​. Il est valable pour tous les secteurs d’activités et toutes les tailles d’organisation, nationales ou internationales

Il peut être utile compléter par une analyse de corrélations sous trois angles : taille d’entreprise, secteur d’activité, localisation

Pour alimenter modèles de coûts et approche de benchmark, le modèle des fonctions transverses de la DFCG propose​ :

  • 16 métiers (13 benchmarkés)​
  • 80 macro-activités
  • 220 activités

Exemples d’indicateurs de benchmark des fonctions transverses[modifier | modifier le code]

Parmi les 200 indicateurs de performance « coûts » des fonctions transverses on retrouve :


L' approche par métiers dont :

  • Coûts des métiers[4] (finance, achats, RH, …) rapportés au total des coûts ou au CA
  • Coûts salariaux moyens des métiers
  • Taux d’externalisation des métiers

L' approche par macro-activités :

  • Coût de la comptabilité clients rapporté​ au chiffre d’affaires
  • Coût de gestion des achats rapporté​ aux montants achetés
  • Coût du récurrent IT rapporté​ au total des coûts IT

L' approche par unité d'œuvre :

  • Coût d’une pièce en comptabilité
  • Coût unitaire d’un bulletin de paie
  • Coût unitaire d’un ticket au SI
Autres cas d’usage[modifier | modifier le code]

Au-delà du benchmark, ce modèle de coût des fonctions transverses est une base solide pour construire des modèles économiques par activités, des mécaniques de facturation interne ou des indicateurs de pilotage des fonctions transverses​.

  1. Steve Gordon, « Déploiement du modèle de coûts des fonctions transverses DFCG » : déjà un succès ! », sur www.cost-house.com, (consulté le )
  2. DFCG, « CT n°17 : Modèle de coûts et de benchmark des fonctions transverses », sur dfcg.fr
  3. Olivier Brongniart, « Modèle de Coûts et de Benchmark des fonctions transverses - DFCG », article Linkedin,‎ (lire en ligne)
  4. Le blog des financiers, « Le coût des fonctions transverses », Les outils du contrôle de gestion,‎ (lire en ligne)