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Femmes en situation coloniale en Algérie (1830-1962)

La conquête de l’Algérie de 1830 à 1871 par la France marque la fin de la domination ottomane et le début de la domination française. Il semblerait que tout ait commencé par la fameuse Affaire de l'éventail. La venue en Algérie de nombreux immigrés français a permis la création d’une société européenne dans laquelle femmes et hommes avaient une place essentiellement déterminée par leur identité sexuelle. La conquête de l’Algérie par la France a provoqué un afflux constant de Français vers l’Algérie. Des femmes européennes sont notamment parties en Algérie. Il faut donc s'intéresser à la fois aux femmes européennes installés en Algérie et aux femmes algériennes qui sont généralement désignées comme “musulmanes”. Elles avaient des points communs, comme la condition des femmes qui avaient traditionnellement un rôle de gestion du foyer et d’éducation des enfants. Ainsi, les femmes européennes souvent partaient pour rejoindre de la famille ou partaient avec leurs familles, elles ne partaient pas en solitaires. Ensuite, les femmes algériennes tout comme les femmes pied noirs, étaient éduquées pour s’occuper du foyer. Elles avaient donc une condition similaire. Pour les différences, les plus marquantes sont la religion et le statut. Les Algériennes sont musulmanes et les Européennes chrétiennes. Pour le statut, les femmes avaient le statut de musulmanes, et ne pouvaient pas prétendre à la citoyenneté française. Bien que la condition des femmes restreignait leurs activités, cela ne leur à pas empêché de combattre durant la guerre d’Algérie ou d’être des militantes. Les Algériennes ont notamment servi comme maquisardes. Les Européennes qui étaient pour l'indépendance de l’Algérie agissaient à contre courant, elles étaient souvent des partisanes du parti communiste français. L’histoire, permet d’étudier les conditions et les statuts des femmes ainsi que leur influence dans l'histoire algérienne.

Les femmes algériennes, qu’elles soient épouses, mères, prostituées, femmes actives ou non, vivent un quotidien bien différent de celui des hommes. Elles sont cantonnées dans des rôles imposés par la société patriarcale, autant des Algériens que des colons occidentaux. Elles peinent à accéder à l’éducation, sont soumises à de multiples violences, sont trop peu nombreuses à pouvoir s’émanciper et à quel prix pour celles qui y arrivent? Elles représentent un très faible pourcentage de présence dans la vie active. Dans le domaine de la prostitution, on retrouve des femmes qui avaient le souhait de s’émanciper. Cette liberté est bien souvent illusoire puisque les femmes restent dépendantes de leurs clients qui sont les hommes, et subissent très souvent des violences, en raison de leur condition de femme mais aussi de l’activité qu’elles pratiquent. La santé des femmes est mise en danger par les violences qu’elles subissent. Ces violences sont présentes dans tous les domaines de la société puisque on retrouve de la violence parmi les prostituées mais aussi au sein des familles et des mariages. Ces violences s’expriment de différentes manières puisque elles peuvent être physiques mais aussi morale ou psychologique. La prise en charge des femmes par la médecine est peu répandue car souvent, les hommes s’y opposent. Elles se soignent alors à l’intérieur de leur cercle de connaissances et uniquement entre femmes. C’est aussi entre femmes qu’elles se transmettent leurs savoirs d’hygiène et de beauté. En effet, il existe de nombreux produits qui leur servent à prendre soin d’elles. Les femmes algériennes ont d’ailleurs adopté certains produits issus des rituels de beauté des femmes occidentales. Concernant l’éducation, les femmes sont là aussi mises de côtés. Elles sont peu nombreuses à pouvoir accéder à l’enseignement scolaire même si, il est arrivé plusieurs fois que cette question soit débattue dans l’Histoire des colonies en Algérie. La forme d’éducation à laquelle les femmes sont soumises est celle qu’elles se transmettent entre elles et qui visent à les éduquer dans leurs rôles d’épouses et de mères. C’est en ce sens que les femmes sont éduquées. Certaines femmes ont lutté contre ce rôle que la société imposait mais la majorité d’entre elles se conformaient à ce modèle issu d’un mélange entre la religion, la société, la tradition, la culture et la domination à la fois des hommes mais aussi de la colonie.

Le colonialisme a été un sujet tabou pendant de nombreuses décennies ou du moins trop peu étudié. Cependant depuis une trentaine d’années au moins, certains historiens ont participé à diverses discussions collectives de l’historiographie du fait colonial. Le renouveau important de cette historiographie depuis quelques années, lui a donné une forte visibilité, auprès des spécialistes, mais aussi auprès de l’opinion publique. En effet, de nombreux ouvrages de vulgarisation, de haut niveau également ainsi que des travaux scientifiques collectifs sont mis à la disposition du public. Ces nouvelles sources, ont permis d’écrire une histoire jusque-là inexistante, celle des femmes sans en négliger celle des hommes. Les représentations sociales ont été bouleversées. Cela a été possible et accessible grâce aux témoignages de femmes algériennes et françaises en situation coloniale, à de diverses œuvres comme en témoigne les films Résistantes ou 10949 femmes qui savent toucher un public plus large. Toutefois, afin d’être accessible à tous, la bande dessinée a su permettre à un public parfois « non-initié » de percevoir avec clarté les enjeux et les faits qui ont conduit la France et l’Algérie à devenir le théâtre d’une violence extrême. Enfin, l’art permet de se représenter des scènes, des images, des moments que la littérature offre peu. Ces moyens mis en œuvre ont permis de rendre accessible les mécanismes de cette histoire pourtant si complexes. Cela dit, l’histoire de l’Algérie coloniale n’est pas encore achevée, l’histoire intellectuelle de cette période est encore à faire.

Place des femmes[modifier | modifier le code]

Évolutions démographiques[modifier | modifier le code]

Quelle que soit la destination, les femmes émigrent moins que les hommes. Pour une femme, émigrer consiste à affronter l’inconnu, rompre avec l’environnement familier mais aussi transgresser la tradition, remettre en cause la place qui lui est impartie et sortir du foyer familial. Les femmes partent plus facilement en famille ou pour rejoindre de la famille. La distance par rapport au pays d’origine joue un rôle important. Pour les populations proches de la Méditerranée, l’Algérie offrait ces avantages. Ce pays avait pourtant une mauvaise réputation auprès des Européennes. Malgré la conquête française, l’Algérie était un pays peu accueillant et présentant une forte insécurité. Cela n’a pas empêché les femmes de parties y vivre et y mourir, dès les premières années qui suivirent la conquête d’Alger, dans une situation troublée alors qu’aucun plan de colonisation n’avait été décidé.[1]

Certaines femmes sont déportées de force, notamment par la déportation pénale féminine, qui permet de compléter le flux insuffisant des émigrées volontaires. Les femmes partent contre leur gré, sans espoir de retour, en direction des Antilles, de la Nouvelle France et surtout de la Louisiane. Une loi du 30 mai 1854, inaugure le bagne de Cayenne, et prévoit dans l’article 4 que les femmes condamnées aux travaux forcés pourraient être conduites dans un des établissements créés aux colonies. Cependant parmi les libérées qui n’avaient pas trouvé à se fixer, bien peu sont revenues en France, simplement parce que leur rapatriement coûtait trop cher à l’État.[2]

Le nombre de coloniales forcées est très inférieur à celui des hommes. Elles sont principalement jeunes et jolies afin d’être «mariables» car c'est le principal but du voyage.[3]. L’idée que les femmes soient parties aux colonies uniquement pour y être épouses et mères est remis en doute. En effet, des signes montrent, au contraire, qu’elles s’investissent de tout autre manière, qu’elles sont attirées, elles aussi, par les grands espaces, par les nouveaux horizons et par l’espoir d’une autre vie. [4]

Les Européennes débarquent suite à la conquête française ne sont pas les premières Européennes à aborder ce territoire. Quelques Européennes vivent déjà en Algérie avant 1830. Elles sont principalement issues de famille de consuls et de commerçants. [5]

Des études réalisées à la demande de l’Intendant civil de la régence en 1831 révèlent la présence de femmes françaises en Algérie dès la première année de la conquête. La population féminine reste nettement inférieure à la population masculine mais le nombre de femme n’est quand même pas insignifiant. Dans les trois ans qui suivent la conquête, on a presque 1 femme pour 3 hommes et dix ans après en 1842, 1 femme pour 2 hommes. Les données statistiques montrent que la population féminine est majoritairement concentrée dans deux villes : Alger et Oran. En 1831, il y a 756 hommes français et 264 femmes françaises. En 1841, 5517 hommes français et 3230 femmes françaises. Les Françaises constituent 61% de l’ensemble des femmes présentes en Algérie. [6]

Statut des femmes « musulmanes »[modifier | modifier le code]

Femmes maures, Alger, Algérie

Jusqu’au XXe siècle, les sujets colonisés sont exclus de la citoyenneté, qu'ils ne peuvent obtenir que s’ils optent pour la naturalisation française, abandonnant leur statut personnel musulman[7]. En effet, le gouvernement français considère qu’un Français de statut personnel musulman ne peut bénéficier des mêmes droits politiques qu’un Français de statut de droit commun[7].

Jusqu’en 1929, il est très difficile pour une Algérienne de demander la naturalisation, donc de devenir citoyenne française, car elles doivent remplir des conditions d’alphabétisation et d’instruction, et démontrer une implication dans la vie politique française. Cela exclut les femmes de la naturalisation, puisqu’elles sont surtout analphabètes, et qu’elles sont sans responsabilité sociale et politique. Le seul moyen est de se marier avec un Algérien naturalisé. La loi du 18 août 1929 instaure l'égalité entre hommes et femmes de statut musulman quant aux conditions d’accès à la citoyenneté[8]. Celle-ci est reste cependant accordée exceptionnellement.

Pour ce qui est du droit de vote, les Algériens musulmans n'y accèdent qu'avec l'adoption du statut de 1947, et dans un collège différent des citoyens français et marqué par des irrégularités électorales permanentes. Si ce statut prévoie le droit de vote des femmes après un vote de l'assemblée algérienne, celle-ci ne leur accorde pas[9]. Les Algériennes musulmanes doivent attendre la loi-cadre de février 1958 pour l'obtenir ; elles ont donc pu participer au référendum constitutionnel de 1958 et à celui de 1961 sur l’autodétermination de l’Algérie[10].

Des femmes militent dans les partis politiques autonomistes et indépendantistes algérien dès les débuts du mouvement nationaliste[11]. L’action publique des femmes en politique est cependant limitée, les hommes ne cherchent pas forcément à les intégrer[11]. Des enseignantes et étudiantes, appartenant à l’élite intellectuelle, adhèrent ainsi au Parti du peuple algérien et se réunissent clandestinement entre femmes[12]. Mamia Chentouf et Nafissa Hamoud, deux membres du PPA, fondent ainsi en 1947 l'Association des femmes musulmanes algériennes (AFMA). On voit aussi la création de l’Union des femmes d’Algérie (UFA), où elles ont une action plus sociale que politique.[11].

Les femmes dans la guerre d'Algérie[modifier | modifier le code]

Femmes algériennes dans la guerre d'Algérie

Les femmes algériennes participent à la guerre. Les maquisardes sont environ deux mille. Jeunes (89 % avaient moins de trente ans), elles ne sont pas armées et accomplissent des tâches comme la cuisine, les soins médicaux, et la propagande[13]. Elles participent également à la guérilla urbaine, car elles se fondent facilement dans la masse : elles font le guet, réalisent les liaisons, repèrent les cibles, participent aux attentats. Durant la bataille d'Alger en 1957, comme les forces masculines du Front de libération nationale sont paralysées par le quadrillage opéré par les forces militaires françaises, les femmes prennent la relève pour réaliser les deux tiers des attentats, seules ou accompagnées d’un homme. La moitié des militantes ayant participé à la guérilla ont été arrêtées. Elles peuvent être torturées comme les hommes[14]. Certains cas sont particulièrement médiatisés, comme celui de Djamila Boupacha, une jeune militante du FLN violée, torturée, puis condamnée à mort en 1961 avant d'être graciée.

Les combattantes d’origines européennes agissent à contre-courant de leur environnement social et culturel[15]. La plupart d'entre elles sont liées au Parti communiste algérien, dont la première femme arrêtée pendant la guerre, Jacqueline Chekroun[15]. Annie Steiner, militante du Front de libération national, est arrêtée en 1956 et condamnée à cinq années de prison[16].Jacqueline Guerroudj, militant du PCA arrivée en 1948 en Algérie, est condamnée à mort en 1957 avec son mari, puis graciée[15].


Vie quotidienne[modifier | modifier le code]

Santé et hygiène[modifier | modifier le code]

Dans leur vie quotidienne, les femmes avaient un accès difficile aux soins médicaux afin de pouvoir se soigner mais prêtaient attention à leur hygiène ainsi qu'à leurs traditionnels rituels de beauté.

Il y avait des campagnes de vaccinations qui se passaient souvent très mal. Les populations n'avaient pas confiance, elles voyaient dans la vaccination un moyen de marquer l’enfant comme on marquait auparavant les esclaves au fer rouge ou bien un moyen d'affaiblir physiquement afin d'empêcher d’éventuelles rébellions. À l’approche d’une équipe médicale “les enfants criaient, les mères se déchiraient le visage, versait d’abondantes larmes et poussaient des cris déchirants”. Certaines femmes menaçaient de jeter leurs enfants à la mer plutôt que de les laisser vacciner. Certains enfants étaient vaccinés de force mais il a été rapporté que les mères s’empressaient d’essuyer le vaccin afin d’en arrêter les effets. Pour toutes ces raisons, les autorités françaises ce sont résignée à interdire les campagnes de vaccination. La méfiance de la population rendait très difficile la possibilité de mettre en place les campagnes de vaccination. Pour les Algériens colonisés, il était difficile de comprendre que les côlons voulaient leur bien alors qu'ils étaient relativement violents avec eux. De plus, aux yeux des Africains, la maladie et la santé étaient d’origine surnaturelle et divine. La médecine s'opposant aux croyances religieuses, accepter a rationalité des sciences médicales était pour eux totalement inconcevable.

Prostitués d'Algérie

La culture jouait également un rôle dans la prise en charge sanitaire et rendait les femmes particulièrement inaccessibles. Il n’était pas question qu’elles sortent pour consulter, même si c'était pour soigner leurs enfants et il était inenvisageable de les faire hospitaliser. Les maris venaient demander des remèdes pour leurs femmes mais ne toléraient aucun examen ni aucune visite à domicile. En réalité, les femmes ne se soignaient pas seule car elles avaient recours aux savoirs des autres femmes. Des pratiques et des recettes plus ou moins magiques et plus ou moins efficaces se transmettaient ainsi en milieu féminin. Par exemple avec les herbes de l’aïeule qui permettent de lutter contre la stérilité. A la fin du XIXème siècle et en pays colonial, seules les femmes pouvaient soigner les femmes. Cependant les femmes médecins européennes étaient encore rares. Deux doctoresses avaient fait succès dans le domaine de la médecine grâce à leur volonté et leurs travaux. C'est le cas de Françoise Legey qui s'était rendu compte d'un important dysfonctionnement dans l'administration médicale pour les femmes musulmanes car rien n'avait été mis en place. Elle a sollicité l’autorisation de créer une consultation dans la ville arabe et une maternité réservé aux femmes indigènes dans un hôpital. Au fur et à mesure le nombre de consultation avait augmenté et le chiffre annuel oscillait autour de 20 000 (23 000 en 1909). Ce succès montre comment progressivement la santé était encadré par des professionnels qui pouvait être des femmes..[17]

La santé des femmes algériennes prostituées étaient dégradées par une importante consommation d’alcool ainsi que de kif (mélange de tabac et de chanvre). En effet, leurs corps étaient régulièrement traumatisés par des violences diverses dues à des altercations entre elles, avec leurs clients mais aussi parfois avec des agents de police. Elles tombaient souvent malades. Cela s’explique en partie par leur manque de moyen financier. Elles prenaient souvent un seul repas, le reda, qui se constitue d’un morceau de pain, d’un plat de tripes très épicés, parfois de brochettes de viande haché ou de poisson et quelques quartiers de tomates et d’oignons crus ou frit à l’huile ainsi qu’une poignée d’olives. Ce repas était servi en petite quantité par la patronne de leur pension et ne permettaient pas de nourrir durablement les filles. Leur organisme étant affaiblis, elles étaient plus facilement sujettes aux maladies qu'elles mettaient du temps à combattre et souffraient parfois de blessures qu'elles avaient du mal à soigner. Ainsi éprouvés, leur santé devenait plus fragile. [18]

Malgré tout, ces femmes algériennes avaient à coeur d'utiliser dans leurs vies quotidiennes des produits cosmétiques. Elles utilisaient d'ailleurs des produits européens qui étaient couramment utilisés à partir de 1950. Rouges à lèvres, fonds de teint, crèmes démaquillantes, poudres de riz pour blanchir la peau, vernis à ongles, fards, parfums et eau de Cologne. Ces produits sont ajoutés à leur routine de soin quotidien mais elles utilisaient quand même des produits traditionnels (khôl, akkar; hmimiqa, hergus, bulbu, swak et henné). Leurs rituels de beauté étaient fortement codifiés et restaient quasiment inchangée malgré l’utilisation des produits européens[19].

Religion[modifier | modifier le code]

En Algérie, la religion principale est l’islam, mais les Français on introduit le catholicisme, notamment avec l’envoie de religieuses. Dans un premier temps, les religieuses sont envoyées par la France vers l‘Algérie, puis à partir de septembre 1840, c'est l’évêque d'Alger qui fait venir les religieuses. Elles sont logées dans une maison laissée à leur disposition par la localité et leur versait une subvention. Chaque congrégation se voyait attribuer une région. La province d’Alger pour les Sœurs Saint-Vincent-Saint-Paul avec des religieuses à l’hospice civil d’Alger, et les religieuses de l’orphelinat de Mustapha. Celles d’Oran pour les Sœurs de la Doctrine chrétienne, celle de Constantine pour les Trinitaires les sœurs Saint-Vincent de Paul. On note la particularité des Sœurs Blanches étaient une congrégation particulière, il s’agissait d’une congrégation formée en Algérie et qui visait les musulmans.

Après 1870, l’anticléricalisme met à mal la mission des religieuses. Beaucoup de municipalités importantes comme Alger ou des villes de banlieue remplacent les religieuses par des instituteurs pour l'enseignement. Les lois de Jules Ferry de 1883 ouvrir des établissements publics laïcs en Algérie, mais la laïcité du personnel fut prescrite qu'en 1902. [20]

Concernant les femmes algériennes, la majorité est de confession musulmane et une petite partie est chrétienne. Il existe différents mouvements au sein des femmes musulmanes, que l’on peut de manière générale scinder en deux modèles : l’un étant un celui de la femme portant le hijab, soumise et aliénée et l’autre celui d’une femme musulmane portant des revendications féministes. Les règles régissant le mariage, le divorce et les successions sont estimées rédhibitoires pour l’acquisition de la nationalité française. Le djerb (droit du père à décider du mariage), la polygamie,le mariage de très jeune fille, la répudiation et l’inégalité successorale sont jugées archaïques et non conforme aux valeurs de la République. Les Algériens et Algériennes de religion chrétienne (peu nombreux) sont obligés de se soumettre à cette procédure,qui révèle l’approche ethnique du pouvoir colonial par rapport à l’ensemble des natifs et natives d’Algérie. Le colonisateur dévalorise la société algérienne, en accusant le statut des femmes musulmanes, qui fonctionne comme un symbole négatif qui confirme leur statut inférieur et justifie la négation de leur droit politique.

Les prostituées algériennes, n’appliquent pas la plupart du temps les piliers de l’Islam. Elles ne pratiquent pas le ramadan, ne font pas les cinq prières, ne pratiquent pas l’impôt rituel. Les prostituées conservent un rapport quotidien mais sélectif à la religion, en fonction de leur activité. Elles habitent à proximité des Zaouïas, ce terme désigne des confréries musulmanes et leurs bâtiments religieux. Elles se sentent protégées par le droit d’asile des Zaouïas et pensent racheter leurs péchés en entretenant un lien étroit avec la vénération des Saints.

Violences[modifier | modifier le code]

Dans le contexte de la colonisation algérienne, il y a eu beaucoup de violences de la part des colonisateurs mais aussi des colonisés. Ces violences n’ont pas épargné les femmes qui en ont subi de diverses manières. Dans le milieu de la prostitution par exemple, les rixes et les insultes étaient fréquentes entre les prostituées. Il y eut également eu des assassinats entre femmes mais ils étaient plutôt rares. Cela arrivait à cause des rivalités qui pouvaient exister entre elles mais aussi à cause des produits qu’elles consommaient ( voir sous-partie sur la santé et l’hygiène). La première forme de violence que subissaient les prostituées était celle qu'elles s'infligeaient à elles-mêmes : certaines prostituées pratiquaient l’automutilation avec des lacérations au couteau et les brûlures de cigarette. Il y a également les multiples violences dues à la consommation sexuelle des clients civils mais aussi des clients militaires que subissent les prostituées au quotidien. Elles sont aussi victimes de la violence des forces de l’ordre en raison de leur activité de prostitution. Certains membres des forces de l’ordre étaient suspectés et accusés d’être des proxénètes, ce qui pouvait expliquer leur violence.

Femmes algériennes préparant un couscous

Les femmes qui ne se prostituaient pas subissaient également des violences. On dénombre une multitude de cas de filles et de femmes battues, martyrisées, violées, assassinées et vendues dans la traite des femmes. Les femmes étaient aussi souvent victimes de violences conjugales. Ces violences étaient répandues. La violence envers les femmes était très présente dans le mariage pour plusieurs raisons: la précocité de l’union, la brutalité des rapports sexuels, la domination masculine… Ces violences conjugales se traduisent par des viols, des mauvais traitements, des coups, des humiliations ainsi que des brimades. Elles étaient autant d'ordre physique que psychologique et étaient malheureusement répandues dans les foyers.[21]

Femmes actives : leurs métiers leurs activités[modifier | modifier le code]

En Algérie durant cette période, les femmes sont peu nombreuses à travailler, elles ne sont pas actives dans l’économie. Seulement 3% des Algériennes ont un travail rémunéré. En 1950, la situation des femmes algériennes est la suivante : seulement 16% des femmes de plus de 15 ans sont célibataires, 4.5% savent lire et écrire, 3% ont accès à un emploi rémunéré. Les Algériennes étaient exclues de la vie politique mais aussi absentes de l’économie. [22] Les quelques centres de formation ouverts notamment à l’occasion du Centenaire, en 1930, confinaient les filles et les jeunes filles aux tâches ménagères (cuisine, repassage) ou artisanales (tissage de tapis, broderies…) et leurs effectifs sont symboliques. C’est ainsi que les centres Bons Pasteurs d’El Biar ou de Miserghin comptaient 125 filles, les Centres de formation familiale et ménagère de Bône (Annaba) 80 filles et de Philippeville (Skikda) 60 filles. Les filles étaient exclues de la scolarisation. En 1962, à l’indépendance de l’Algérie, 90 % des femmes sont analphabètes.

Femmes algériennes tissant.

Les femmes ayant un métier sont peu nombreuses. Leur rôle majeur est d'être une épouse et une mère. Les activités qu'elles pratiquent sont celles utiles au sein du foyer comme la préparation des repas, la couture, la bonne tenue de la maison. Elles sont aussi responsables de s'occuper des enfants et de les élever. Elles sont peu nombreuses à s'émanciper. Parmi celles qui veulent s'émanciper on retrouve certaine femmes qui choisissent de se prostituer. Cette liberté est très illusoire puisqu'elles restent dépendantes des hommes pour obtenir leur rémunération.

L'école pour les filles : devenir des femmes[modifier | modifier le code]

L’école faisait partie intégrante de la “mission civilisatrice” de la colonisation. Mais très vite, il y eut un cloisonnement entre le monde masculin et le monde féminin, confortant l’idée que l’école du colonisateur devait s’adresser d’abord aux garçons. Les filles étaient éduquées à une seule chose : devenir des femmes. La longue préparation à une vie d’épouse et de mère commençaient très tôt, à partir de deux ans, dans le foyer familial. Les liens mères-filles étaient essentielles à leur éducation. [23]

Ecole arabe de broderie, Alger, Algérie

Sans toucher à toutes ces traditions riches et contraignantes, l’administration coloniale a eu le désir de créer en Afrique des écoles aussi proches que possible du modèle occidental. Elle avait souhaité montrer une réelle largeur d’esprit en ouvrant les classes aux filles en même temps qu’aux garçons. Mais elle s'est heurté à de très fortes résistances. Les hommes n’étaient pas prêt à émanciper les filles dans de telles structures. Des dictons comme “instruire les femmes, c’est corrompre la religion” en témoigne. Le gouvernement colonial esquivait la difficulté en créant, en nombre toujours insuffisant, des écoles primaires. [24]

Tout comme dans la France du XIXème siècle, les filles africaines, quand par exception elles pouvaient accéder à l’école, étaient élevées au sein de l’Eglise, ou plutôt des Eglises catholiques et protestantes. Les premières tentatives d’instruction des filles se situèrent tout naturellement en Algérie ce qui avait crée d'importants troubles en raison principalement de désaccords culturels et religieux.[25]

En Algérie, en 1960, on exprimait le regret de voir "les campagnes exclues de l’effort d’instruction des fillettes musulmanes”. En Afrique noire, en milieu rural 1/100 fille va en classe. Même en ville, la situation est loin d’être satisfaisante : 2/5 filles vont à l’école. [26]

Mémoires[modifier | modifier le code]

Témoignages de femmes algériennes et françaises en situation coloniale[modifier | modifier le code]

Annie Fiorio-Steiner

Témoignage d'Annie Steiner, une femme française en situation coloniale, illustré dans l'ouvrage La Moudjahida Annie Fiorio Steiner, une vie pour l’Algérie publié en 2011. Annie Steiner est née en 1928 dans la région de Tipaza . Sa mère, est une fervente catholique et elle ne comprend pas pourquoi sa fille apprend l’arabe au collège ni pourquoi elle se lance dans des études de droit. Comme elle l’indique dans son témoignage, les filles pied noir étaient éduquées comme les Algériennes. Annie Fiorio-Steiner devient par la suite agent de liaison du FLN et transporte des lettres et des couffins: « On ne m’a jamais demandé de poser de bombes. J’ai transporté des ouvrages sur la fabrication d’explosifs mais j’ai surtout transporté des lettres qui ont permis les accords entre le FLN et le PCA (Parti Communiste Algérien). » L’ancienne militante est toujours restée très modeste quant à son rôle durant la guerre. « J’ai pu faire beaucoup de choses car je n’étais pas fichée, mais non parce que j’étais meilleure que les autres. » Elle n’était alors âgée à cette époque que de vingt-cinq ans. Elle était animée par l’altruisme et par une profonde humanité, ce qui a rendu la suite des événements difficile à vivre pour elle. Elle est condamnée et incarcérée par l’Etat colonial. Elle est incarcérée pendant cinq ans dans les prisons de Serkadji, El Harrach, Blida puis à Paris, Rennes et Pau. Les conditions de sa détention sont très difficiles en raison de la promiscuité avec les détenues de droit commun, les intimidations, les menaces de la part de ces dernières mais aussi de certaines gardiennes de prison. Annie Steiner est mise à l’écart par sa famille et par certains de ses proches amis à cause de son engagement. Annie Steiner expliquera par la suite qu’elle n’était adhérente d’aucun parti ni d’aucune structure politique et que son engagement s’est fait en raison de ses croyances et convictions personnelles. Annie Steiner est une des nombreuses femmes engagée ayant participé de manière active pour l’indépendance de l’Algérie. A travers son témoignage, elle contribue à libérer la parole autour du rôle des femmes et de leurs implications dans l’Histoire de l’Algérie au temps des colonies. [16]

Autre témoignage de Nassima Hablal, une femme algérienne également en situation coloniale. Nassima Hablal est une des plus anciennes militaires de la révolution algérienne. Elle est née en 1927 à Mekla et décédée en 2013. Elle faisait partie des pionnières du mouvement indépendantiste algérien. Elle a commencé en 1945 à l’âge de 16 ans. Elle est devenue la secrétaire du CCE, le Comité de Coordination et d'Exécution composé des cinq chefs de la direction politique du FLN. C’est la tête politique du front de libération national. Nassima a procuré de fausses cartes d'identité aux membres du FLN, a acheminé des militants vers le maquis, a préparé la grève des huit jours juste avant que le sort de l'Algérie française ne soit débattu à l'ONU en janvier 1957, entre autres actions. Elle assurait la frappe du journal El Moudjahid (journal algérien du front de libération national) ainsi que celle de l’organe syndical, «L’ouvrier algérien». Elle est arrêtée le 21 février 1957 et est incarcérée dans plusieurs centres de tortures : la caserne d’Hussein Dey, El Biar, villa Sésini, Serkaji, El Harrach. Elle sera ensuite transférée dans la prison de Rennes puis de Pau. Après sa libération, elle s’est retirée de toute implication politique à partir de l’indépendance de l’Algérie. Nassima est décedée sans avoir eu le droit aux honneurs de la presse ni à des funérailles officielles. Cette militaire a fait preuve d’un engagement très fort dès son plus jeune âge. Elle a été animée toute sa vie par la volonté de libérer son pays.

Historiographie[modifier | modifier le code]

«Une moitié du monde a coulé entre nos doigts comme le sable entre les mains d’un enfant.» dit Thierry Maulnier. Coloniser apparaît dans les sources comme un acte essentiellement masculin. C’est sans doute pour cette raison que l’histoire de la colonisation, écrite par des hommes, n’a jusqu’ici fait aucune place aux femmes. Les sources ont trop longtemps laissé croire, que les femmes n’avaient pas d’histoire parce qu’elles appartenaient à la vie privée. Cependant les nouvelles recherches ont permis de montrer que même si elles ne font que subir les événements et les lois, même si leur rôle semble passif, elles ont une histoire à elles et a un impact aussi sur celle des hommes.

Les sources, matériau ordinaire de l’historien, ne sont pas tout à fait muettes, mais ne sont jamais bien riches en ce qui concerne les femmes : il faut remuer d’innombrables rapports d’officiers, d’administrateurs, de médecins, de missionnaires pour récolter quelques informations variées. Les registres d’état civil (s’ils existent), les documents judiciaires, les récits de voyage, les romans, les films, les périodiques sont consultés avec prudence, mais constituent des sources non négligeables. Malgré tout les femmes y sont mal représentées. C’est pourquoi de nombreux historiens utilisent les souvenirs individuels qui permettent de combler en partie les lacunes, souvent larges de la documentation écrite mais surtout ils aident à comprendre de l’intérieur ce qui s’est passé. Les études ethnologiques récentes sont largement utilisées, et réalisées par des Africaines ou des Européennes : certaines apportent beaucoup à l’histoire sociale et culturelle de la colonisation. Entre historiens et ethnologues, la collaboration n’en est pas à ses débuts, et c’est le propre de l’histoire des femmes que de révéler le caractère artificiel des frontières qui séparent les «sciences humaines». [27]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Film Résistantes.[modifier | modifier le code]

Résitantes est un film documentaire qui retrace la vie de trois femmes engagées au côté du FLN, centré sur la colonisation et la guerre d’indépendance algérienne. Elles ont connu la clandestinité, la prison, la torture, l’hôpital psychiatrique. A la fin de leur vie elles ont choisi de témoigner, après des décennies de silence. Avec clarté et pudeur, elles racontent l’Algérie coloniale, la ségrégation, le racisme, l’antisémitisme, la prison, la torture, les solidarités, la liberté et aussi la nature qui ressource, les paysages qui apaisent, la musique et la poésie qui permettent l’échappée... Ce film, récent sorti en 2019, a reçu de nombreux éloges, il est qualifié comme étant «une parole rare souvent étouffée par celle des hommes.»

Film 10949 femmes.[modifier | modifier le code]

Nassima Guessoum (réalisatrice franco-algérienne) donne un visage aux «10 949 femmes» algériennes. En effet, selon le comptage officiel de l’État algérien, 10 949 femmes ont combattu pendant la guerre d’indépendance en Algérie. La réalisatrice franco-algérienne Nassima Guessoum a suivi pendant cinq ans une de ces héroïnes souvent oubliées pour en faire son premier film. Un hommage à une femme forte, de son engagement politique dès sa jeunesse en passant par les tortures infligées par les Français jusqu’à son regard critique de l’après-indépendance. Le synopsis, nous dévoile à Alger l’histoire de Nassima Hablal (cf sous-partie témoignages), héroïne oubliée de la Révolution algérienne, qui raconte son histoire de femme dans la guerre et sa lutte pour une Algérie indépendante.

Bande dessiné histoire dessinée de la guerre d'Algérie de Benjamin Stora et Sébastien Vassant.[modifier | modifier le code]

«La guerre est toujours une intimité : deux flots ennemis qui s'affrontent et mêlent leurs vagues...Mais dans le cas de la France et de l'Algérie, une intimité quotidienne a préexisté à la guerre, et a ensuite coexisté avec elle. La plus grande fureur, emmêlée avec la plus grande intimité, tel a été pendant sept ans le destin de tous les habitants de l'Algérie. Quelle que soit leur origine.» Germaine Tillion - ancienne résistante et ethnologue qui avait créé des centres sociaux pour pallier la détresse des Algériens - éclaire par cette citation, le caractère particulier de cette guerre d'Algérie. Ses mots se trouvent en ouverture de la bande dessiné comme un préambule nécessaire à la compréhension des événements.

Le projet de cette bande dessiné, a été de permettre à un public "non-initié" de comprendre enfin l'engrenage des événements c'est donc la première qualité de cetteHistoire dessinée de la guerre d'Algérie scénarisée, supervisée par Benjamin Stora et dessinée par Sébastien Vassant. Difficile pour celles et ceux qui n'ont pas connu cette période de percevoir avec clarté les étapes, la chronologie des faits et les enjeux qui ont conduit la France et l'Algérie à devenir le théâtre d'une violence extrême. D’où l’intérêt de ce projet, qui a été principalement de raconter et de restituer, les faits, les événements, les personnages marquants. Le livre s'ouvre sur une date, celle du 1er novembre 1954 : 30 attentats sont commis quasi simultanément en Algérie. Cette nuit de violence baptisée la "Toussaint rouge" fait 7 victimes, révèle l'existence du FLN, Front de libération nationale, mais aussi le fossé entre la population musulmane d'Algérie et les Français.

Pour clarifier le récit, la BD est divisée en 5 chapitres désignant chacun une phase de ces sept longues années de guerre : «la drôle de guerre» , «la guerre ouverte» , «la guerre cruelle» puis «la guerre civile» et enfin «les guerres sans fin» . Chaque partie permet de bien comprendre le déroulement de ce conflit et les forces en présence. On découvre ainsi les sources du nationalisme algérien et ses figures marquantes (dont Ferhat Abbas et Messali Hadj, deux hommes clés dont les noms vont compter dans l'histoire de l'Algérie), mais aussi ce que désignaient concrètement des termes comme "Algérie Française", "pouvoirs spéciaux", SAS (Section administratives spécialisées chargées de "pacifier" les campagnes) ou encore qui sont les Pieds-noirs ? C’est un récit vivant, permis par le travail de Sébastien Vassant, qui a réalisé un travail précieux sur les archives, intégrant au récit des documents historiques (affiches d'époque, extraits de journaux, lettres de soldats...) en les dessinant. Il a également inclus des témoignages.

Les femmes d’Alger de Picasso.[modifier | modifier le code]

Les femmes d’Alger est une série de quinze peintures numérotées, peintes en 1955 par Pablo Picasso. Il s’est vendu à 160 millions d’euros lors d’une vente aux enchères à New York, et est devenu le tableau le plus cher au monde. La série a été inspirée par le tableau Femmes d'Alger dans leur appartement d'Eugène Delacroix exposé en 1834. Elle fait partie des œuvres par lesquelles Picasso rendait hommage à des peintres qu'il admirait et à leurs œuvres.


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Robert-Guiard 2009, p. 17-18.
  2. Knibiehler et Goutalier 1990, p. 79.
  3. Knibiehler et Goutalier 1990, p. 81.
  4. Knibiehler et Goutalier 1990, p. 92.
  5. Robert-Guiard 2009, p. 17-23.
  6. Robert-Guiard 2009, p. 19-21.
  7. a et b Sambron 2009, p. 119.
  8. Sambron 2009, p. 19-20.
  9. Daniel Lefeuvre, « 1945-1958 : un million et demi de citoyennes interdites de vote ! », CLIO. Histoire, femmes et sociétés,‎ (DOI 10.4000/clio.524, lire en ligne).
  10. Sambron 2009, p. 147.
  11. a b et c Amrane-Minne 1994, p. 15.
  12. Amrane-Minne 1994, p. 163.
  13. Amrane-Minne 1994, p. 33.
  14. Amrane-Minne 1994, p. 110.
  15. a b et c Amrane-Minne 1994, p. 181.
  16. a et b Amrane-Minne 1994, p. 196.
  17. Knibiehler et Goutalier 1990, p. 177-187.
  18. Taraud 2003, p. 255-263.
  19. Taraud 2003, p. 276-277.
  20. Robert-Guiard 2009, p. 202.
  21. Taraud 2003, p. 368-369.
  22. Amrane-Minne 1994, p. 12.
  23. Knibiehler et Goutalier 1990, p. 217-219.
  24. Knibiehler et Goutalier 1990, p. 225-226.
  25. Knibiehler et Goutalier 1990, p. 230-232.
  26. Knibiehler et Goutalier 1990, p. 239.
  27. Knibiehler et Goutalier 1990.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographies[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • Christelle Taraud, La Prostitution coloniale : Algérie, Tunisie, Maroc (1830-1962), Dijon-Quetigny, Payot,
  • Claudine Robert-Guiard, Des Européennes en situation coloniale : Algérie 1830-1939, Vitrolles, PUP,
  • Danièle Djamila Amrane-Minne (préf. Michelle Perrot), Des femmes dans la Guerre d'Algérie, Condé-sur-Noireau, Karthala,
  • Yvonne Knibiehler et Régine Goutalier, La Femme au temps des colonies, France, Stock,
  • Diane Sambron, Les Femmes algériennes pendant la colonisation : Préface de jacques Frémeaux, France, Riveneuve éditions,

Articles et chapitres[modifier | modifier le code]