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Utilisateur:Histham/Brouillon

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Jeanne Schultz[modifier | modifier le code]

Jeanne Schultz (1862-1910) est une romancière française[modifier | modifier le code]

biographie[modifier | modifier le code]

Jeanne, Amélie, Cécile, Augustine Schultz naquit à Paris le 28 mars 1862[1], au 53 rue de la Grande Chaumière. Elle est, après sa sœur Gabrielle née à Saint-Cyr-l'Ecole en 1858, la seconde fille de Camille Langlois (1832-1914) qui s'est mariée en 1857 à Morteau dans le Doubs[2] avec Emile Schultz (1832-1882), un lieutenant d'artillerie, brillant officier[3], qui promu capitaine, restera paraplégique à la suite d'une chute de cheval survenue durant la guerre de 1870 et mis en retraite, finira sa carrière militaire dans un fauteuil roulant comme trésorier, puis, conservateur de la bibliothèque[4] de l'Ecole polytechnique. Jeanne Schultz a grandi dans un monde à la fois bourgeois, studieux et militaire (elle est aussi la nièce du général Hippolyte Langlois[5]), qui lui offrit une excellente éducation et le goût des exercices physiques. Devenue une élégante et grande jeune femme brune aux traits réguliers[6], passionnée depuis l'enfance par l'écriture et les belles lettres, en 1887, elle publie , sous le voile de l'anonymat, dans la Revue des Deux Mondes, La neuvaine de Colette, un roman qui est non seulement très apprécié des lecteurs, mais aussi primé par l'Académie française en 1892[7], et dont le réalisateur Georges Champavert fera une version cinématographique[8] en 1925. Ce premier ouvrage est édité en 1888[9] chez Calmann Lévy, puis viennent, toujours sans la signature de l'auteur, Tout droit en 1890 et La famille Hamelin en 1892, deux livres pour la jeunesse, édités cette fois par la librairie Hachette et Cie et dont les textes sont illustrés par des vignettes du dessinateur Edouard Zier. De retour chez son premier éditeur avec Jean de Kerdren également publié en 1892, lassée par la polémique et l'attribution de la supposée paternité de ses œuvres à d'autres personnalités plus ou moins littéraires de l'époque, qui ne l'a démentent pas, elle se décide, enfin, à révéler son nom. Suivront alors régulièrement jusqu'à sa mort romans et nouvelles qui, malgré un certain succès, n'atteindront pas la notoriété de son premier livre qui s'est vu parfois qualifier de chef-d'œuvre par la presse[10]. Romancière à la vie discrète, Jeanne Schultz agée de 48 ans, meurt célibataire, à Paris le 20 juillet 1910[1], au 82 de la rue Bonaparte, ou elle réside avec sa mère.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres originales[modifier | modifier le code]

La neuvaine de Colette[11] - 1888, Calmann Lévy

Tout droit - 1890, Hachette et Cie

La famille Hamelin - 1892, Hachette et Cie

Jean de Kerdren - 1892, Calmann Lévy

Sauvons Madelon! - Le dernier tour de l'enchanteur Merlin, (Illustré par Tofani) - 1893, Hachette et Cie

Ce qu'elles peuvent[12] - 1894, Calmann Lévy

Les fiançailles de Gabrielle - 1896, Calmann Lévy

La main de Sainte Modestine - 1899, Calmann Lévy

Fin de villégiature - 1910,

Cinq minutes d'arrêt - 1911,

Sources[modifier | modifier le code]

Registres de l'état-civil

Articles de journaux et revues littéraires divers publiés entre 1887 et 1926 - Internet

Ouvrages de Jeanne Schultz

Affiche du film La neuvaine de Colette - Internet

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Registre de l'état-civil de Paris 6e
  2. Les parents de Jeanne Schultz sont francs-comtois. Son père, fils de négociants est né à Morteau, sa mère, fille d'avocat devenu juge de paix est née à Besançon.
  3. Polytechnicien ( X 1852 ). - En 1859, il publie "Mémoire sur un projet de chronographe électrique fondé sur l'emploi du diapason", Application aux expériences de balistique. - Librairie militaire, maritime et polytechnique de J. Corréard, libraire imprimeur à Paris. - En 1870, lors du siège de Metz, il est, dès le 30 août, l'un des premiers promoteurs de l'idée des ballons montés. - Dossier Légion d'honneur, certificat du général Coffinières.
  4. Trésorier à partir de mai 1873, bibliothécaire de 1877 à sa mort.
  5. Hippolyte Langlois (1839-1912), Grand officier de la Légion d'honneur, Directeur de l'école de guerre (1898 à 1901), commandant de corps d'armée, sénateur de Meurthe-et-Moselle, membre de l'Académie française .
  6. Le Magasin Littéraire, n°9, septembre 1895.
  7. Prix Montyon - 1000 francs
  8. Film muet distribué par la Paramount, pour la France, la Belgique et l'Afrique du Nord française. - Les Spectacles n°120, 16 avril 1926.
  9. En 1892, sort avec la collaboration de l'éditeur Plon et Nourrit, une version de luxe enrichie par des illustrations d' Emile Fayard.
  10. Le Gaulois, n°12209, 19 mars 1911
  11. Revue des Deux Mondes, n°83 - septembre 1887
  12. Paru Revue des Deux Mondes, n°120 - novembre 1893