Utilisateur:HDI.Tr/Mohammad Reyshahri

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Mohammad Reyshahri (14)

Mohammad Reyshahri (persan : محمد ری‌‌شهری), également connu sous le nom de Mohammad Mohammadi-Nik, (né le 29 octobre 1946), mieux connu sous le nom de Reyshahri, est un homme politique et religieux iranien qui fut le premier ministre des Renseignements, a servi de 1984 à 1989 au cabinet du Premier ministre Mir-Hossein Mousavi.

Petite enfance et éducation[modifier | modifier le code]

Reyshahri est né dans une famille religieuse à Rey le 29 octobre 1946[1],[2]. Il a fait ses études à Qom et Najaf dans le domaine de la théologie. Lui et son successeur au ministère du renseignement, Ali Fallahian, sont des anciens de l'école Haqqani de Qom[3]. Il a commencé à s'impliquer dans des activités politiques en juin 1963 lors des révoltes religieuses après le célèbre discours de Khomeiny à Qom.

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1967, Reyshahri s'est enfui à Nadjaf et y est resté pendant un certain temps. À son retour en Iran, il a été emprisonné[1]. Jusqu'à la révolution, il a été interdit de prêcher.

Pendant la révolution, Reyshahri a affirmé avoir découvert deux coup d'État avorté: le coup d'État Nozheh, qui devait se produire le 8 juillet 1980 par des partisans de Shapour Bakhtiar, et a été signalé à Reyshahri par Saeed Hajjarian, et le coup d'État Ghotbzadeh, qui a conduit à l'exécution de Sadegh Ghotbzadeh et au retrait du grand ayatollah Ayatollah Kazem Shariatmadari de la fonction de marja par la Society of Teachers of the Qom Hawza. L'ayatollah a ensuite été assigné à résidence et est décédé en 1986. Dans ses mémoires, Reyshahri révèle qu'il a personnellement frappé le grand ayatollah Shariatmadari lors des interrogatoires.

Reyshahri a été ministre du renseignement au sein du cabinet dirigé par le premier ministre de l'époque, Mir Hossein Mousavi, de 1984 à 1989[4] Dans son mandat de ministre du renseignement tombe le cas de Mehdi Hashemi. Reyshahri a exécuté Hashemi avec deux jours d'avance le 28 septembre 1987, de sorte que Reyshahri n'aurait pas à suivre une lettre écrite par Khomeiny le 28 septembre dans laquelle il informait Reyshahri que la peine avait été commuée en exil interne[5].

Reyshahri a été nommé procureur général du Tribunal spécial pour le clergé en 1990. C'est Reyshahri qui a rédigé l'ordonnance du tribunal de 47 articles adoptée en 1990[5] Avant les élections au Majlis en 1996, il a créé la Société pour la défense des valeurs de la révolution islamique[6]. Reyshahri a également été candidat à la présidentielle, sans succès, aux élections du 23 mai 1997, qui ont conduit à la présidence de Mohammad Khatami[7]. Reyshahri s'est classé quatrième parmi les quatre candidats approuvés pour être présentés par le Guardian Council.

Il a été nommé représentant des affaires du Hajj auprès d'Ali Khameni. Il est le doyen de l'Institut culturel scientifique Dar Al Hadith[2].

Références et notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Wilfried Buchta, Who rules Iran?, The Washington Institute and The Konrad Adenauer Stiftung, , 19 p. (lire en ligne)
  2. a et b « Dean of Dar Al-Hadith Scientific-Cultural Institute », Dar Al-Hadith Scientific-Cultural Institute (consulté le )
  3. « Iran's Ministry of Intelligence and Security: A profile » [Report], Federal Research Division, (consulté le )
  4. Bar, « Iranian terrorist policy and "export of revolution" », Interdisciplinary Center,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a et b Künkler, « The Special Court of the Clergy (Dādgāh-Ye Vizheh-Ye Ruhāniyat) and the Repression of Dissident Clergy in Iran », Social Science Research Network,‎
  6. Alam, « Conservatives, liberals and the struggle over Iranian politics », Strategic Analysis, vol. 24, no 3,‎ , p. 553–583 (DOI 10.1080/09700160008455232)
  7. Elton L. Daniel, The History of Iran, ABC-CLIO, , 234 p. (ISBN 978-0-313-37510-1, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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