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Langue[modifier | modifier le code]

La langue des Zoulous est le zoulou (ou encore "isiZulu", une langue bantoue (plus exactement, un sous-groupe Nguni. Le zoulou est la langue la plus parlée en Afrique du Sud où elle est une langue officielle. Plus de la moitié de la population est capable de la comprendre, avec plus de 9 millions de personnes dont c'est la langue maternelle et plus de 15 millions qui le parlent couramment. [1] Beaucoup de Zoulous parlent aussi l'Anglais, le Portugais, le Tsonga,, le Sotho et d'autres langues d'Afrique du Sud.

L'habillement[modifier | modifier le code]

L'habillement traditionnel de l'homme est habituellement léger : un tablier en deux parties (semblable à un pagne) qui recouvre les parties génitales et les fesses. La pièce de devant est appelé umutsha, et est habituellement fait en peau de springbok ou d'un autre animal torsadée en bandes qui recouvre les parties génitales. La parie arrière qui est appelée ibheshu, est faite d'une pièce unique en peau de springbok ou d'un bovin. Sa longueur est habituellement un indicateur de l'âge et de la position sociale : les amabheshu (pluriel de ibheshu) les plus longs sont portés par les hommes agés. Les hommes mariés portent aussi un bandeau, appelé le umqhele, qui est aussi fait en peau de springbok ou de en cuir de léopard pour les hommes de haut rang social, comme les chefs. Les hommes portent aussi des bracelets et des chaînes aux chevilles appelés imishokobezi pendant les cérémonies et les rituels, comme les mariages et les danses.

La religion et les croyances[modifier | modifier le code]

Fidèle zoulous dans une église apostolique africaine près de Oribi Gorge

La plupart des zoulous se réclament du christianisme. Quelques unes des églises auxquelles ils appartiennent sont l'African Initiated Church, en particulier la Zion Christian Church et diverses églises apostoliques, bien que l'appartenance aux principales églises européennes (l'Église réformée hollandaise, l'Église anglicane et le Catholicisme) est aussi assez répandu. Néanmoins, les zoulous gardent leurs croyances pré-coloniales du culte des ancêtres sous forme d'un syncrétisme avec le christianisme.

La religion zouloue possède un dieu créateur, Nkulunkulu, qui interagit aussi dans la vie quotidienne des humains, bien que cette croyance se révèle être le résultat des efforts des premiers missionnaires pour adapter le dieu chrétien à la culture zouloue. [2] Traditionnellement, la croyance la plus forte chez les zoulous sont les esprits des ancêstres (Amatongo ou Amadhlozi), qui ont le pouvoir d'intervenir en bien ou en mal dans la vie des gens.[3] Cette croyance perdure parmi la population zouloue.[4]


Sangomas zoulous (sorciers)

Pour communiquer avec le monde spirituel, le sorcier (sangoma) doit invoquer les ancêtres a travers un rituel de divination. Alors, un herboriste (inyanga) prépare une mixture à consommer (muthi) pour influencer les ancêtres. Les sorciers et les herboristes jouent un rôle important dans la vie quotidienne des zoulous. Néanmoins, il existe une différence entre le muthi blanc (umuthi omhlope), qui a des effets positifs, comme la guérison, la prévention ou la fin de la malchance, et le muthi noir (umuthi omnyama), qui peut apporter maladies et mort aux autres, ou une santé mal acquise à celui qui en use. [4] Les pratiquants du muthi noir sont considérés comme de sorciers du mal et sont rejetés par la société.

Le christianisme a eu du mal à s'implanter dans la population zouloue, et l'a fait de manière syncrétique. Isaiah Shembe, considéré comme le messie zoulou, présente une forme de christianisme mélangé aux traditions locales.[5]

  1. « Ethnologue report for language code ZUL », Ethnologue
  2. Irving Hexham, « Lord of the Sky-King of the Earth: Zulu traditional religion and belief in the sky god », Studies in Religion, University of Waterloo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Henry Callaway, The Religious System of the Amazulu, Springvale, (lire en ligne), « Part I:Unkulunkulu »
  4. a et b Adam Ashforth, « Muthi, Medicine and Witchcraft: Regulating ‘African Science’ in Post-Apartheid South Africa? », Social Dynamics, vol. 31:2,‎
  5. « Art & Life in Africa Online - Zulu », University of Iowa (consulté le )