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Utilisateur:Fichel Moucault/Brouillon4

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Qui suis-je ?

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J'ai une formation en physique et en sciences sociales. J'ai un intérêt pour les sciences appréhendées comme une pratique sociale et historique. Je me suis intéressé notamment : à la manière dont la biologie, la sociologie, la physique, ou encore la psychologie étudient un même objet d'étude ; à la manière dont sont produites des catégories de connaissances (i.e. sur la catégorisation) ; à la diffusion des savoirs entre des champs disciplinaires et dans l’espace public ; aux liens entre connaissance/science et société/politique ; etc.

Réflexion sur Wikipédia

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Dans la suite de cette page, je vais présenter mes réflexions sur la contribution à Wikipédia.

  • D'une part, je pense que s'il existe une communauté[a] wikipédiste, celle-ci se caractérise par son hétérogénéité. Cela se manifeste notamment par la diversité des régimes épistémiques[b] qui se déploient sur Wikipédia, et donc par différentes postures éditoriales, et plus largement par une pluralité de visions normatives concernant les manières de faire, le rôle et la fonction des wikipédistes, et de Wikipédia.
  • D'autre part, je pense que Wikipédia, définit comme un dispositif[c], oriente des manières de faire, et impose le cadre dans lequel se déploient des manières de penser la contribution à Wikipédia, notamment via ses principes, ses règles, ses usages, ses wikipédistes, etc.

Notons qu'il existe déjà des recherches sur Wikipédia (voir cette section bibliographique), y compris en français, et notamment des travaux sur les désaccords éditoriaux et idéologiques dans Wikipédia[d]. Ma réflexion portera sur les sources (classification des sources, manière de sourcer, etc.), les points de vue (la neutralité comme principe fondateur, etc.), et sur les « philosophies contradictoire » sur Wikipédia (inclusionnisme, etc.).

Les désaccords éditoriaux (sont fondés sur des valeurs)

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Si Carbou et Sahut 2019 résument d'abord les « [d]eux règles rédactionnelles [qui] constituent les fondements de la politique éditoriale au sens où elles définissent les critères de validation des savoirs publiables dans l’encyclopédie », à savoir « l’idéal de la NPOV » et « la citation des sources », ils précisent que « la communication entre contributeurs constitue une autre facette de l’activité éditoriale de Wikipédia ». En effet, « les règles rédactionnelles de l’encyclopédie collaborative font figure de cadres de négociation, mais [...]elles sont soumises à des interprétations divergentes ». Les auteurs soulignent d'ailleurs que « [l]’horizon d’objectivité lié à la NPOV est contredit par l’existence de différentes formes de subjectivité à l’œuvre lors de la rédaction des articles ainsi que par le difficile examen critique du réel pluralisme des points de vue exprimés » et que « [l]es wikipédiens ne s’accordent pas facilement sur l’autorité des sources, leur degré d’objectivité et leurs éventuels biais ». Une analyse des échanges des wikipédistes sur les PdD leur permettent de « décrire les grands ensembles idéologiques en confrontation qui expliquent la récurrence des désaccords entre contributeurs » et produire une « analyse [qui] vise à expliciter les présupposés et le système de valeurs sur lesquels se fondent les énoncés ». Sans surprise pour les initiés aux sciences sociales, les auteurs font notamment références à Luc Boltanski et Laurent Thévenot (« cités de justification ») ainsi qu'à Michel Foucault (« politiques de vérité »).

En résumé : (1) les principes fondateurs et règles éditoriales cadrent (i.e. orientent) les pratiques rédactionnelles ; (2) il existe des désaccords sur les principes et les règles a adopter (sur l'interprétation des principes et règles mais aussi sur les principes et règles en eux même) ; (3) ces désaccords sont fondés sur des valeurs (i.e. des subjectivités, des idéologies, des visions du mondes, des points de vue, des formes culturelles) parfois incompatible entre elles ; (5) ces valeurs sont communes et tout le monde puise dans ce stock de valeurs ; (6) il n'y a pas de « en dehors » des valeurs.

Ainsi, le rapport à l'idée de NPOV, le rapports aux sources, et la vision de ce que doit être Wikipédia, sont structurés par un rapports aux valeurs (culturelles, idéologiques, politiques, épistémiques). Par exemple, la page WP:NPOV donne (en fait impose) deux points de vue sur la neutralité de point de vue, à savoir celles des fondateurs de Wikipédia (Jimmy Wales et Larry Sanger). Il apparait d'emblée, que la « neutralité de point de vue » correspond aux positions (culturelles, idéologiques, politiques, épistémiques) de Jimmy Wales et Larry Sanger, et qu'il s'agit d'un oxymore.

Points de vue (l'impossible point de vue de nulle part)

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En effet, l'épistémologie féministe, et plus spécifiquement l’épistémologie des points de vue, formule une critique de l'épistémologie objectiviste (celle-ci est revendiquée par Jimmy Wales) : il s'agit donc d'une critique de l’idée selon laquelle il serait possible de s’émanciper de sa position sociale pour prendre un point de vue de « de nulle part », « "hors" du social et capable de l’embrasser dans sa totalité d’un seul regard »[1],[e]. On retrouve cette critique dans un ensemble hétérogène de travaux (en sociologie notamment). En un sens, ces travaux ont en commun de formuler une critique de l'idée même de neutralité : dans cette perspective, une meilleure objectivité est conditionnée non pas par le fait illusoire d'être en mesure d'éliminer toutes les valeurs de son raisonnement, mais par une pratique d'une « réflexivité forte » consistant à prendre en compte, et rendre compte, du positionnement de son raisonnement[2],[Citation 1]. D'ailleurs, en suivant Max Weber, on peut défendre l’idée que prendre conscience des valeurs qui motivent ou sous-tendent nos raisonnements, avec réflexivité et honnêteté, permet de mieux les contrôler et de mieux les objectiver. Autrement dit, prendre conscience de ses valeurs et de sa subjectivité, plutôt que de les ignorer, permet une objectivité plus forte.

Les deux sections ci-après détaillent les points soulevés ci-dessus. Dans la première, « Points de vue et positions sociales », on s'intéresse à l'idée de point de vue situé. Dans la seconde, « Science et politique » on s’intéresse à la manière dont Émile Durkheim, Pierre Bourdieu, Max Weber et Bernard Lahire ont pensé le rapport entre la science et la société.

Points de vue et positions sociales (un point de vue est nécessairement partiel et partial)

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Dans cette section, je mobilise différents chercheurs et chercheuses en sciences sociales, à savoir les sociologues Guy Rocher, Daniel Bertaux, Bernard Lahire, Erving Goffman, Éléonore Lépinard, Sarah Mazouz, et les philosophes Nancy Hartsock et Sandra Harding, qui ont en partage de défendre l'idée qu'un individu adopte nécessairement un point de vue partiel et partial.

Science et politique (le principe de neutralité est une fiction qui n’est pas neutre)

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Dans cette section, je mobilise différents chercheurs et chercheuses en sciences sociales, en particulier Émile Durkheim, Pierre Bourdieu, Max Weber et Bernard Lahire, afin de proposer une réflexion sur la (non) neutralité. Je prend le cas de la recherche scientifique, considérée comme partie de la société et comme activité sociale produite par des individus nécessairement situés dans l'espace social. J’articule notamment 4 idées : (1) la science comme outil pour l’action politique (Durkheim) ; (2) la dimension nécessairement engagée de la science (Bourdieu) ; (3) la nécessité d’une réflexivité sur les rapports aux valeurs dans la pratique scientifique (Weber) ; (4) une réflexion sur la réception et les usages de la science (Lahire).

Doubles standards

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▶️ En cours !

Du fait de cette pluralité de visions normatives, du point de vue d'un wikipédiste, les doubles standards - concernant une diversité de critères et de contextes (qualité des sources, admissibilité d'un article, évaluation d'avancement d'un article, etc.) - sont persistants et récurrents. Mais, il me semble, qu'on peut observer une distribution non aléatoire de ces doubles standards.

Notes, citations, références et bibliographie

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  1. A la fois dans le sens d'une « communauté de pratique » et dans le sens « ensemble des personnes présentes sur un espace délimité ». Voir notamment Akrich 2019, Porter 2006 et Mercanti-Guérin 2010, et plus spécifiquement Sahut 2015.
  2. Des conceptions de ce qui est légitime, valide, juste, etc. sur Wikipédia ; Voir Carbou et Sahut 2019.
  3. Notion mobilisée par Michel Foucault, par Bernard Lahire, en sociologie de l’école, en sociologie du travail. Ces différents usages ont en partage l’idée que « tout ce qui a, d’une manière ou d’une autre, la capacité de capturer, d’orienter, de déterminer, d’intercepter, de modeler, de contrôler et d’assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants » est un dispositif (Agamben 2007).
  4. Voir les publications de Gilles Sahut, chercheur en sciences de l'information et de la communication.
  5. Voir aussi le chapitre 2 de Lépinard et Lieber 2020.
  6. Erving Goffman, 1968, Asiles : études sur la condition sociale des malades mentaux, Minuit, Paris, cité par Robert Castel dans Lahire 2004, p. 73.
  7. Cette section a été rédigée à partir de l’article de Philippe Corcuff, 2011, « Le savant et le politique », SociologieS, [en ligne] (Corcuff 2011) ; de Pfefferkorn Roland, 2014, « L’impossible neutralité axiologique », Raison présente, 191(3), pp.85‑96 (Pfefferkorn 2014) ; et de Alain Beitone et Alaïs Martin-Baillon, 2016, « La neutralité axiologique dans les sciences sociales. Une exigence incontournable et incomprise », Revue du MAUSS permanente, [en ligne] (Beitone et Martin-Baillon 2016) ; ainsi qu’à partir de l’ouvrage Guillaume Fondu, 2020, Découvrir Weber, Les Éditions sociales, Les propédeutiques, 198 p, pp.144-153 (Fondu 2020), et du manuel de Jean-Pierre Delas et Bruno Milly Bruno, 2021, Histoire des pensées sociologiques, 5e édition, Armand Colin, U, 573 p, pp.186-188 (Delas et Milly 2021). Je me suis également inspiré de cette [vidéo] Politikon, « La neutralité axiologique (existe-t-elle vraiment ?) », sur YouTube, . D'autres références dans la section « Référence concernant la neutralité axiologique ». Voir également cette section connexe de la page Max Weber.
  8. D’après des propos de Stéphane Baud rapporté par Pierre Mercklé, 2011, « Qui a fait disparaître les classes sociales ? » en ligne.
  1. Pour Sandra Harding, un sujet qui postule sa capacité à éliminer toutes les valeurs et croyances de son raisonnement, sans pour autant encourager la réflexivité sur sa propre position sociale ne peut produire qu’une objectivité faible. Le sujet savant de l’épistémologie du point de vue est au contraire un sujet qui pratique une « réflexivité forte », car il s’agit d’un sujet collectif et hétérogène qui rend compte de sa localisation sociale et qui est de même nature que l’objet qu’il étudie, partie prenante du monde lui aussi. […] tout savoir est produit de façon socialement située et qu’il existe une multiplicité de savoirs situés : personne ne peut occuper toutes les positions sociales à la fois, ni fournir l’ensemble des représentations valides et vraies sur le monde (Lépinard et Mazouz 2021, p. 43-44).
  2. La neutralité axiologique est-elle axiologiquement neutre ? [...] Weber est souvent présenté comme le champion de la neutralité axiologique (Wertfreiheit), autrement dit de l’idée que la science doit s’affranchir de tout jugement de valeur et s’en tenir aux seuls faits. [...] Or, pour Weber, cette fameuse neutralité axiologique ne saurait se réduire à un argument trivialement positiviste et purement négatif, presque policier, comme si, pour franchir le portail de la science, il suffisait de vider ses poches de ses valeurs et visions du monde. Il ne cesse au contraire de souligner combien l’accès à ce qui est ne peut s’opérer qu’au travers d’un « rapport aux valeurs » (Wertbeziehung) qui, inévitablement, privilégie une perspective particulière. Ce qui est digne de connaissance, digne d’enquête pour le chercheur, c’est d’abord ce qui lui importe, ce qui fait sens et présente une certaine « valeur » à ses yeux. Face à l’enchevêtrement inextricable des faits, face à « la multitude infinie d’éléments singuliers », explique Weber, « ne met de l’ordre dans ce chaos que le seul fait que, dans chaque cas, une portion seulement de la réalité singulière prend de l’intérêt et de la signification à nos yeux, parce que seule cette portion est en rapport avec les idées de valeurs culturelles avec lesquelles nous abordons la réalité concrète » [ETS, p. 157]. L’intérêt scientifique se fonde donc non sur une posture désengagée, mais au contraire « sur le fait que nous sommes des êtres civilisés, doués de la faculté et de la volonté de prendre consciemment position face au monde et de lui attribuer un sens » [ETS, p. 160]. Or, cette faculté ne saurait être le monopole du savant. [...] En ce sens, le principe de neutralité axiologique n’est pas axiologiquement neutre. Plus encore, c’est parce que les valeurs importent – elles sont au cœur de l’activité scientifique comme du questionnement de chacun sur le sens de sa vie –, c’est au nom des valeurs elles-mêmes qu’il faut dénier à la science tout droit à produire – et à imposer – de quelconques évaluations pratiques (Caillé et Chanial 2010, p. 12-14).

Références

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Bibliographie

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  • [Akrich 2019] Madeleine Akrich, « Temporalité, régimes de participation et formes de communautés: Comprendre la dynamique d’un forum grand public autour du dépistage prénatal », Réseaux, vol. n° 214-215, no 2,‎ , p. 25–66 (ISSN 0751-7971, DOI 10.3917/res.214.0025).
  • [Porter 2006] Constance Elise Porter, « A Typology of Virtual Communities: A Multi-Disciplinary Foundation for Future Research », Journal of Computer-Mediated Communication, vol. 10, no 1,‎ (DOI 10.1111/j.1083-6101.2004.tb00228.x).
  • [Mercanti-Guérin 2010] Maria Mercanti-Guérin, « Analyse des réseaux sociaux et communautés en ligne : quelles applications en marketing ?: », Management & Avenir, vol. n° 32, no 2,‎ , p. 132–153 (ISSN 1768-5958, DOI 10.3917/mav.032.0132).
  • [Carbou 2019] Guillaume Carbou et Gilles Sahut, « Les désaccords éditoriaux dans Wikipédia comme tensions entre régimes épistémiques », Communication, no Vol. 36/2,‎ (ISSN 1189-3788, DOI 10.4000/communication.10788).
  • [Agamben 2007] Giorgio Agamben, Qu'est-ce qu'un dispositif ?, Rivages poche, (ISBN 978-2-7436-1672-4).
  • [Lépinard et Mazouz 2021] Eléonore Lépinard et Sarah Mazouz, Pour l'intersectionnalité, Anamosa, (ISBN 978-2-38191-026-0)
  • [Lépinard et Lieber 2020] Eléonore Lépinard et Marylène Lieber, Les théories en études de genre, Paris, La Découverte, , 128 p. (ISBN 9782348046223)
  • [Rocher 1968c] Guy Rocher, Introduction à la sociologie : 3. Le Changement social, Montréal, Editions H.M.H, , 322 p. (ISBN 2-02-000590-5)
  • [Lahire 2004] Bernard Lahire (dir.), À quoi sert la sociologie?, La Découverte, (ISBN 978-2-7071-4421-8)
  • [Delas et Milly 2021] Jean-Pierre Delas et Bruno Milly, Histoire des pensées sociologiques., Paris, Armand Colin, , 5e éd., 573 p. (ISBN 978-2-200-62803-1).
  • [Bourdieu 2002] Pierre Bourdieu, Questions de sociologie, Les Éditions de Minuit, (ISBN 978-2-7073-1825-1)
  • [Lemoine 2020] Simon Lemoine, Découvrir Bourdieu, les Éditions sociales, (ISBN 978-2-35367-057-4)
  • [Paugam 2010] Serge Paugam, Les 100 mots de la sociologie, Presses Universitaires de France - PUF, (ISBN 978-2-13-057405-7)
  • [Millet 2016] Séverinne Misset (dir.), « 8. « Je ne suis pas vraiment un ouvrier » », dans Apprendre la sociologie par l'exemple, Armand Colin, (ISBN 978-2-200-61399-0), p. 115-128
  • [Bouffartigue et al. 2015] Paul Bouffartigue (dir.), Le retour des classes sociales, la Dispute, (ISBN 978-2-84303-254-7)
  • [Durkheim 1893] Émile Durkheim, De la division du travail social, Ancienne librairie Germer Baillière et cie : Félix Alcan éditeur, , ix+471
  • [Durkheim 1977] Émile Durkheim, Éducation et sociologie, Presses universitaires de France, , 3e éd., 130 p.

Référence concernant la neutralité axiologique

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  • [Beitone et Martin-Baillon 2016] Alain Beitone et Alaïs Martin-Baillon, « La neutralité axiologique dans les sciences sociales. Une exigence incontournable et incomprise  », Revue du MAUSS,‎ (lire en ligne)
  • [Laurens et Bihr 2014] Sylvain Laurens et Alain Bihr, « L’extrême droite à l’université : le cas Julien Freund  », Agone , vol. 54, no 2,‎ , p. 13-26 (ISSN 1157-6790, DOI 10.3917/agone.054.0013)
  • [Bronner et Géhin 2017] Gérald Bronner et Étienne Géhin, Le danger sociologique, PUF, (ISBN 978-2-13-075024-6).
  • [Pfefferkorn 2014] Roland Pfefferkorn, « L’impossible neutralité axiologique: Wertfreiheit et engagement dans les sciences sociales », Raison présente, vol. 191, no 3,‎ , p. 85–96 (ISSN 0033-9075, DOI 10.3917/rpre.191.0085, lire en ligne Accès payant, consulté le ) - accès gratuit par la bibliothèque Wikipédia
  • [Widmer 2019] Eric D. Widmer, « Gérald Bronner et Étienne Géhin, Le Danger sociologique (Puf, 2017) », Sociologie,‎ (ISSN 2108-8845, lire en ligne, consulté le ).
  • [Caillé et Chanial 2010] Alain Caillé et Philippe Chanial, « Préface. Comment peut-on (ne pas) être wébérien ? », dans Stephen Kalberg, Les idées, les valeurs et les intérêts. Introduction à la sociologie de Max Weber, Paris, La Découverte, , p. 5-39

Références sur Wikipédia en français

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  • Gilles Sahut, « « Citez vos sources » : archéologie d’une règle au cœur du savoir wikipédien (2002-2008) », Études de communication, no 42,‎ , p. 97–110 (ISSN 1270-6841, DOI 10.4000/edc.5721).
  • Gilles Sahut, « Les jeunes, leurs enseignants et Wikipédia : représentations en tension autour d'un objet documentaire singulier: », Documentaliste-Sciences de l'Information, vol. Vol. 51, no 2,‎ , p. 70–79 (ISSN 0012-4508, DOI 10.3917/docsi.512.0070).
  • Gilles Sahut, Wikipédia, une encyclopédie collaborative en quête de crédibilité : le référencement en questions (Thèse de doctorat), Université Toulouse Jean Jaurès ; Université de Toulouse, (lire en ligne).
  • Gilles Sahut, « Construire une encyclopédie avec un wiki ?: Regards rétrospectifs sur la politique éditoriale de Wikipédia », I2D - Information, données & documents, vol. Volume 53, no 4,‎ , p. 68–77 (ISSN 2428-2111, DOI 10.3917/i2d.164.0068).
  • Gilles Sahut, « L’autorité importée dans Wikipédia : la question de la qualité des sources citées », Quaderni, no 91,‎ , p. 93–105 (ISSN 0987-1381, DOI 10.4000/quaderni.1015).
  • Gilles Sahut, « Les jeunes et Wikipédia : un rapport genré ? », Revue de recherches en littératie médiatique multimodale, vol. 4,‎ (ISSN 2368-9242, DOI 10.7202/1046994ar).
  • Camille DABESTANI, Capucine-Marin DUBROCA-VOISIN, Mégane FERNANDEZ, Mathilde JONCHERAY, Muriel LEFEBVRE, Mélanie LE FORESTIER, Aurélie MANDIN-CHARRIER, Delphine MONTAGNE et Gilles SAHUT, « Wikipédia comme terrain de recherche : méthodes et enjeux de l’analyse des inégalités épistémiques genrées d’une encyclopédie collaborative », ESSACHESS – Journal for Communication Studies, vol. 17, no 1(33),‎ , p. 231–251 (ISSN 1775-352X, lire en ligne, consulté le ).
  • Dominique Cardon et Julien Levrel, « La vigilance participative. Une interprétation de la gouvernance de Wikipédia: », Réseaux, vol. n° 154, no 2,‎ , p. 51–89 (ISSN 0751-7971, DOI 10.3917/res.154.0051).