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Utilisateur:EskaLaD/Chemin de fer de Lordon

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Le chemin de fer de Lordon (Lordonbahn), était un réseau de chemin de fer militaire de 42 km posé par les forces armées allemandes pendant la Première Guerre mondiale reliant Villé (Weiler) en Alsace à la Chaume de Lusse dans les Vosges en France, à 567 m de hauteur. [1] C'était un chemin de fer stratégique .

Histoire[modifier | modifier le code]

Le chemin de fer militaire a été construit au début de 1915 par des pionniers allemands et des prisonniers de guerre russes.

Nom et surnom[modifier | modifier le code]

Le chemin de fer de Lordon porte le nom du lieu dit de L'Ordon (aussi orthographié Lordon), situé à 2,25 km au Nord-Est de la Chaume de Lusse. Les locaux appelaient ce train le "Tacot allemand". [2]

Trajet[modifier | modifier le code]

Trajet (à gauche) et profil de dénivelé (à droite) du Lordonbahn, Mai/Juin 1918

Le réseau ferroviaire de Lordon se composait d'une ligne principale de 27 km, reliant Villé à la Chaume de Lusse, ainsi que de trois embranchements : du Col d'Urbeis à Lubine; de Wegspine aux Trois Maisons et de la Gare du Lusse au hameau de La Pouxe. [2]

La voie de 600 mm passait en Alsace dans la vallée de Villé jusqu'au Col de Urbeis (602m), où elle traversait la frontière avec la France. Au-delà de la frontière, un embranchement tournait vers l'Ouest en direction de Lubine .

À la gare de Wegspinne, une ligne secondaire direction Est vers les Trois Maisons a coupé la ligne principale en direction sud vers la gare de Lusshof (Chaume de Lusse). Le Lusshof était au-dessus de l'actuel tunnel Maurice Lemaire à la station de téléphérique du téléphérique Eberhardt vers le Petit Rombach (Klein Rumbach).

De Lusse, un embranchement menait jusqu'à la station Terminale de La Pouxe (876m) près de Wisembach, avec un autre embranchement vers la station supérieure d'un téléphérique aux Yraux Fermes.

  • Feldbahnhof Urbeis, Mai/Juni 1918
    Station militaire d'Urbeis, mai/juin 1918
  • Blick auf den Bahnhof Urbeis im Bau
    Vue de la gare d'Urbeis en construction
  • Blick von km 8,5 auf den Climont
    Vue sur le Climont au km 8,5
  • Rückblick von km 9,8 auf Urbeis
    Retour sur le km 9,8 jusqu'à Urbeis

Opération[modifier | modifier le code]

Entre autres choses, une toute nouvelle locomotive à vapeur Borsig avec cinq trains de roues couplés circulait sur l'itinéraire ( Borsig, 10235/1917, E n2t). [3] [4] Au 31 décembre 1917, il y avait cinq brigades <span typeof="mw:Entity" id="mwUw">­</span> locomotives, huit locomotives au benzène et 97 Wa ­ gens en usage sur le chemin de fer Lordon, qui étaient exploités et entretenus par 193 hommes. Parmi eux, 77 soldats appartenaient au 24e. La Brigade bavaroise et 87 soldats provenaient d'autres unités militaires. Ils étaient soutenus par 19 civils et 10 prisonniers de guerre venus de Russie et de Roumanie. [[Catégorie:Histoire de la France pendant la Première Guerre mondiale]] [[Catégorie:Chemin de fer militaire]] [[Catégorie:Écartement 600 mm]]

  1. ↑ Joël Forthoffer: Les chemins de fer secondaires d’Alsace, hier et demain. S. 196. doi:10.4000/rhcf.2047
  2. ↑ a et b V.M.: Vallée de Villé – La guerre du « Tacot » 11. November 2018.
  3. ↑ J. L. Boehler: Le Tacot de la “Lordonbahn”. 11. November 2008.
  4. ↑ Der E-Kuppler 5.1.
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