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Hélène Guilmette

Diplômée en éducation musicale et en piano de l'Université Laval de Québec, la soprano Hélène Guilmette a reçu sa formation vocale auprès de Marlena Malas à New-York. Elle remporte le 2e prix du Concours International Reine Élisabeth de Belgique en 2004.

À l'opéra, elle a été Sophie (Werther) à la Monnaie de Bruxelles et Lille, Nadia (La Veuve joyeuse) à l'Opéra comique de Paris, Pedro (Don Quichotte) à Tokyo, Frasquita (Carmen) à Avignon, Servilia (Clemenza di Tito) et Crobyle (Thaïs) à l'Opéra de Montréal. En 2007-2008, elle fait ses débuts à Bruxelles dans le rôle de Pamina (La Flûte enchantée) et dans celui de Sophie (Werther) ainsi qu'à l'Opéra National de Paris en Amour (Orphée et Eurydice) et en Mélisande (Ariane et Barbe-Bleue). Récemment, elle interprétait Susanna (Le Nozze di Figaro) à l'Opéra de Lille, à Montpellier, au Théâtre des Champs-Elysées, à l'Opéra de Montréal, Sophie (Werther) à l'Opéra du Rhin, Constance (Dialogues des Carmélites) à Munich et à Nice, Mélisande (Ariane et Barbe-Bleue) au Concertgebouw d'Amsterdam, Thérèse (Les Mamelles de Tirésias) à Lyon et à l'Opéra Comique, Oriane (Amadis de Gaule de Jean-Chrétien Bach) à l'Opéra Comique et à l'Opéra Royal de Versailles, Eurydice (Orphée et Eurydice) à Angers et Nantes, Hébé, Phani et Fatime (Les Indes galantes) au Théâtre du Capitole à Toulouse,.

En compagnie d'Andreas Scholl, avec qui elle a enregistré le Duello Amoroso de Haendel (2007), elle s'est produite l'été dernier au Festival d'Istanbul, aux Schubertiades de Schwarzenberg en Autriche, ainsi que dans le Stabat Mater de Pergolesi au Théâtre des Champs-Elysées et pour le 25ème anniversaire des Violons du Roy à Québec. Sa discographie comprend également "Airs chantés" (2005) avec des mélodies de Poulenc, Hahn et Daunais et le Dixit Dominus /Ode for the Anniversary of Queen Anne de Haendel (2009) avec l'Academie für Alte Musik de Berlin.

Parmi ses projets : Werther (Sophie) à l'Opéra de Paris, Dialogues des Carmélites (Sœur Constance) au Canadian Opera Company et (Blanche) Lyon, Il Mondo della Luna (Clarice) à Monte-Carlo, Béatrice et Bénédict (Héro) au Festival de Glyndebourne, L'Etoile (Laoula) à Covent Garden. En concert on pourra l'entendre notamment dans Jeanne au Bûcher avec l'Orchestre Symphonique de Montréal, le Requiem allemand avec l'Orchestre Symphonique de Québec, Les Mamelles de Tirésias et le Requiem de Fauré avec le BBC Symphony Orchestra, en récital à l'amphithéâtre de l'Opéra Bastille...

Soulignons qu' Hélène Guilmette a reçu le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada et de la Fondation Jacqueline-Desmarais.





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Example of poetry[modifier | modifier le code]

In July, 1942, when the order requiring Jews to wear the yellow star was published, she wrote a poem entitled "Israel":

Two triangles, a star,
The shield of King David, our forefather.
This is election, not offense.
The great path and not an evil.
Once more in a term fulfilled,
Once more roars the trumpet of the end;
And the fate of a great people
Once more is by the prophet proclaimed.
Thou art persecuted again, O Israel,
But what can human malice mean to thee,
who have heard the thunder from Sinai?

Publications[modifier | modifier le code]

  • (ru) Maria Skobtsova, Достоевский и современность, Paris, YMCA Press,‎ (OCLC 493551629)
  • (ru) Maria Skobtsova, Стихотворения, поэмы, мистерии, воспоминания об аресте и лагере в Равенсбрюк, Paris, La Presse Française et Étrangère,‎ (OCLC 491729129)

Biography[modifier | modifier le code]

  • G.W. Target, The Nun in the Concentration Camp : The Story of Mother Maria [Elizabeth Pilenko] (ISBN 978-0-08-017610-9)
  • (en) T. Stratton Smith, The Rebel Nun, London, Souvenir Press
  • (en) Fr. Sergei Hackel, Pearl of Great Price

External links[modifier | modifier le code]

References[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Pendant toute l'année 1770, de nombreuses remontrances sont émises par la Cour des Aides, concernant la prolifération d'impôts temporaires qui, au lieu d'être supprimés, sont prorogés par le gouvernement, sans formalité d'enregistrement par le Parlement. Cette année là, a lieu l'affaire Monnerat, un marchand de Limoges, accusé de contrebande. Après 20 mois d'incarcération, son innocence est reconnue, il est libéré. Devant la Cour des Aides, il demande réparation aux fermiers généraux, ce qui lui vaut une nouvelle arrestation, à la demande de l'abbé Terray, contrôleur général des Finances depuis décembre 1969. Le Président de Malesherbes prend l'affaire en main et fait arrêter le fermier général qui avait exigé et obtenu une lettre de cachet contre Monnerat. L'affaire remonte jusqu'au Conseil du Roi, qui prend parti pour le fermier général et la Cour des Aides délivre des remontrances le 14 Août. Quittant le domaine fiscal qui est de sa compétence, de Malesherbes se livre à une critique forte d'une justice expéditive, fondée sur les lettres de cachet, et met en lumière le risque d'établir "l'autorité arbitraire" si le Conseil du Roi ne respecte pas les attributions de la Cour des Aides, mais aussi celles du Parlement et de la Chambre des Comptes. "Si le gouvernement a voulu saisir une occasion de faire un acte d'autorité, cette occasion est très mal choisie parce que la Cour des Aides est peut-être moins faite qu'une autre Compagnie pour mériter cet affront et parce que le fond de l'affaire est une vexation criante et odieuse à laquelle la Cour des Aides a voulu s'opposer."

Pouvoir des Parlements et Pouvoir du Roi[modifier | modifier le code]

La séparation des pouvoirs est une invention de Montesquieu, qui, dans L'Esprit des Lois (1748) en a établi la doctrine. Mais, en opposition à cette création laïque de trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire, l'Ancien Régime repose sur "la tradition française, qui confiait au roi tous les pouvoirs et qui trouvait dans la modération paternelle du monarque une garantie suffisante de la liberté légitime des sujets"[1]. Souverain, le roi de France contrôle en principe les trois pouvoirs : le législatif, d'où l'adage "Que veut le roi, si veut la Loi", l'exécutif, d'où l'instauration d'un Conseil du Roi, ou Conseil d'Etat, ou Conseil privé, le judiciaire enfin, car "il n'y a pas de souveraineté où il n'y a pas le droit et le devoir de rendre la justice" [2]. La puissance souveraine n'a rien de commun avec la tyrannie, selon les propos de Louis XV lui-même, "son caractère propre est l'esprit de conseil, de justice et de raison", mais la justice est un des attributs premiers du Roi. Au cours du sacre, avant de recevoir le sceptre et la main de justice, le prince jure solennellement d'accorder à ses peuples paix, justice et miséricorde.

Sans que le Roi ne renonça à son pouvoir judiciaire, il s'opéra une séparation des organes judiciaires: Pour les anciens juristes existaient en France deux formes de justice royale: la justice retenue et la justice déléguée. On appelait justice retenue l'usage fait par le monarque en personne de son pouvoir judiciaire. C'est ce qui permet par exemple à Louis XIII d'ordonner la mise à mort de Concini et à ses successeurs l'usage des Lettres de cachet. On appelait justice déléguée celle accordée aux cours et tribunaux. Entre les deux, le Conseil du Roi est à la fois exécutif et judiciaire, comme Conseil privé ou Conseil d'Etat préparant les lois, composé de trente conseillers d'état et de quatre vingt maîtres des requêtes, et comme Cour de Cassation.[3].

La justice déléguée est celle des institutions judiciaires, elle est libre et indépendante. Les Parlements, qui étaient à la fois les Cours d'Appel et les Cours d'Assises, avaient un droit d'enregistrement des lois et actes royaux, renforcé par le droit de présenter à leur sujet des remontrances. Ce rôle est un rôle politique qui les amènent à s'opposer à la loi, voire au roi lui-même: C'est le cas au temps de la Ligue, c'est le cas au temps de la Fronde, c'est le cas à la fin du règne de Louis XV. Les parlementaires ne pouvaient le faire que parce que les charges étaient inamovibles. Ces charges étaient vénales et les parlementaires jouissaient d'une totale autonomie. Une fois installé dans son office, le magistrat français d'ancien régime n'avait pas à se préoccuper des volontés, désirs ou caprices du Roi, des ducs, des princes ou des ministres. La vénalité des offices expliquait et fondait son indépendance. Les Parlements, au nombre de onze en 1770, étaient divisés en chambres, chaque chambre était présidée par un Président seul autorisé à porter un mortier, toque de velours noir rehaussée de deux galons dorés, et l'ambition de chaque conseiller était de devenir un jour Président à mortier.

Pour bien faire comprendre l'indépendance des parlementaires, l'historien de l'Ancien Régime François Bluche, dans son livre "Au plaisir de l'Histoire" rapporte cette anecdote à propos de l'affaire du Collier :

"La reine Marie-Antoinette, oubliant tout amour-propre, de craignit pas de solliciter, parfois elle-même, plusieurs parlementaires. Elle se heurta chaque fois à une indifférence glacée"[4].

Lamoignon de Malesherbes, Président de la Cour des Aides, n'hésitât pas à publier des textes pour dénoncer l'injustice dans la répression des contribuables, mais il eut aussi à coeur de défendre avec vigueur sa corporation, les parlementaires.

Les Grandes Remontrances 1771 - 1775[modifier | modifier le code]

René Nicolas de Maupeou


  1. François Bluche "Au plaisir de l'Histoire" Editions Perrin, 2001, p.170
  2. François Bluche "Au plaisir de l'Histoire" Editions Perrin, 2001, p.170
  3. François Bluche "Au plaisir de l'Histoire" Editions Perrin, 2001, p.171
  4. François Bluche "Au plaisir de l'Histoire" Editions Perrin, 2001, p.173