Utilisateur:Dawamne/BrouillonXiyouji-Xuanzang

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Autour de Xuan Zang, Le Voyage en Occident[modifier | modifier le code]

Le voyage de Xuanzang et les légendes qui ont grandi autour de celui-ci ont inspiré un grand roman chinois, le Xiyouji (西游记) (Le Voyage en Occident) dont la version la plus célèbre est celle de Wu Cheng'en (xvie siècle).

Il s'agit d'un texte destiné à un large public, plein d'humour, de magie et de merveilleux, où grouillent les êtres surnaturels, et dont de nombreux épisodes viennent d'un fonds populaire burlesque et familier. Il s'agit avant tout d'un ouvrage de divertissement, dont le véritable héros est bien moins Xuan Zang, que le Singe Sūn Wù Kōng. La truculence et la verve de cette oeuvre en font un des quatre grands romans de la littérature chinoise classique[1].

Cadre et personnages principaux[modifier | modifier le code]

Les cina héros du roman. De gauche à droite: Sun Wukong, Xuanzang montant Long Wang Sanjun, Zhu Bajie, Sha Wujing. Pékin, Palais d'été, Long Couloir.

Le Bouddha Shì Jiā Móu Ní (釋迦牟尼) (Śākyamuni) s'inquiète des mœurs sauvages de certaines contrées chinoises, et il demande à Guanyin, la Grande Bodhisattva, de trouver un bonze éminent, pleins de mérites, qui se rendrait jusque dans l'Ouest (l'Inde) afin d'en ramener en Chine des sutra dont les enseignements profiteraient au peuple chinois. Le choix de Guanyin se porte sur le moine Xuán Zàng (Tripiṭaka en sanskrit), et elle va s'arranger pour que l'Empereur Tài Zōng le charge de cette mission.

Comme il n'est qu'un mortel et qu'il ne survivrait pas seul durant un si long et périlleux voyage, la Bodhisattva lui adjoint quatre êtres surnaturels comme disciples pour l'accompagner et le protéger : le Singe immortel Sūn Wù Kōng, le Dragon Lóng Wáng Sān Jūn, une créature mi-homme mi-pourceau du nom de Zhū Bā Jiè, et l'Ogre Shā Wujing[2].

Les multiples aventures de ces personnages, en particulier celles du Singe pèlerin, constituent le thème principal du début du récit[1], qui passe ensuite à la narration de l'enfance et de la jeunesse de Xuan Zang, marquée par les épreuves. Moine chinois, Tang Sanzang est chargé par l'Empereur de se rendre en Inde pour en ramener les Saintes écritures du Bouddha. Dès lors, le récit enchaîne sur le voyage des cinq compagnons vers l'Inde. Il leur faudra vaincre de multiples obstacles et embûches, affronter pas moins de quatre-ving-un périls afin d'atteindre « l'Occident » et d'en ramener les textes bouddhiques[1].

Le roman[modifier | modifier le code]

Les mésaventures d'une famille[modifier | modifier le code]

Assiette en porcelaine avec, dans le médaillon central trois dames qui jouent de la musique dans un jardin clos ; autour de ce médaillon, des cartouches de formes variées représentent des scènes du Xiyou Ji. Chine, vers 1680 - 1700, Rijksmuseum Amsterdam.

Le roman raconte donc l'histoire de Sān Zàng, qui pourrait s'apparenter à celle de « Moïse sauvé des eaux ». Son père était un lettré du nom de Chén Guāng Ruǐ. Habitant en province, il vint à la capitale des Tang pour participer à un concours visant à engager de nouveaux fonctionnaires. Il passa brillamment ce concours et reçu le grade Zhuàn Gyuán « Premier par le mérite ». Cette réussite attira l'attention de Wēn Jiāo « Affable Délicatesse », fille du Ministre d'État Yīn Kāi Shān, qui le choisit pour époux. Une fois marié, il fut nommé gouverneur de la province de Jiāng Zhōu, où il se rendit, accompagné de sa mère, Zhāng, et de son épouse.

En chemin, ils firent étape dans l'hôtellerie Wàn Huā Diàn « Dix Mille Fleurd Écloses ». Là survint un épisode qui se révèlera important: Chén Guāng Ruǐ vit un pêcheur qui avait attrapé un poisson en or. Alerté par le caractère divin d'une telle prise, il acheta le poisson et lui rendit la liberté, le faisant remettre dans la rivière Hóng Jiāng.

Malheureusement, peu avant leur départ, la mère tomba brusquement malade. Chén Guāng Ruǐ et son épouse la laissèrent donc à l'hôtellerie, lui demandant de les rejoindre une fois guérie, et ils poursuivirent le voyage seuls.

Ils arrivent bientôt devant la rivière Hóng Jiāng, qu'il fallait traverser. Ils engagèrent les services de deux passeurs, Liú Hóng et Lǐ Biāo. Au milieu du fleuve, Liú Hóng — qui avait remarqué la beauté de Wēn Jiāo — décida de l'enlever. Avec son acolyte, ils tuèrent le mari et ses serviteurs et jetèrent les corps dans la rivière. Après quoi, Liú Hóng prit les lettres de créance et les vêtements de Chén, et emmenant Wēn Jiāo, il se rendit à Jiāng Zhōu où il se fit passer pour le nouveau gouverneur.

Pour ce qui est de Chén Guāng Ruǐ, un génie aquatique (Shén (en)) trouva son corps et se précipita annoncer la nouvelle au palais du Longwang, le « Roi-Dragon » du fleuve Hóng Jiāng, qui n'était autre que le poisson d'or que Chén avait remis à l'eau. Le Roi-Dragon envoya alors des Esprits récupérer en enfer l'âme du défunt et ramener celui-ci à la vie. Puis il le garda à ses côtés.

De so côté, Wēn Jiāo se morfondait auprès de son cruel mari. Et elle avait accouché d'un garçon. Un jour, envoyé par Guān Yīn, l'Esprit du Pôle Sud, Nán Jí, lui révéla que c''était sur l'ordre de la Bodhisattva qu'elle avait eu cet enfant, qu'il était promis à un grand destin et qu'elle devait le protéger contre Liú Hóng. Il lui dit aussi qu'un jour elle, l'enfant et le père seraient réunis et les coupables punis.

Comme prévu, Liú Hóng voulut tuer le garçon. La mère s'arrangea pour qu'il reporte son projet au lendemain, et elle profita de la nuit pour soustraire son fils à son mari. Elle décida de l'abandonner, espérant que quelqu'un le recueillerait. Elle s'entailla un doigt pour écrire avec son sang une lettre expliquant les origines de son enfant. Et afin d'être capable de le reconnaître, elle lui coupa la dernière phalange de son petit orteil gauche. Puis, le liant sur une planche de bois avec la lettre, elle le remit au fleuve.

REPRENDRE ICI

L'enfant dériva jusqu'au temple de Jīn Shān, « le Mont d'Or », où il fut recueilli par un moine du nom de Fǎ Míng. Celui-ci mit en sécurité la lettre qui était avec le garçon. Il fit de celui-ci un bonze qu'il appela Jiāng Liú, «Flotte Rivière ». Jiāng Liú grandissait, ignorant tout de ses origines. Il ne voulait rien d'autre que se perfectionnant dans la Voie du Bouddhisme. À l'âge de 18 ans, Fa Ming le fit tonsurer et lui donna le nom de Xuán Zàng , « Trésor Caché du Canon » (bouddhique). Poursuivant ses études, il devint un grand lettré, spécialiste des canons religieux. Mais bientôt, le moine révéla à Xuan Zang le secret de ses origines; et lui montrant la lettre de sa mère, il lui enjoignit d'aller la retrouver à Jiāng Zhōu.

La famille réunie[modifier | modifier le code]

L'entrevue fut émouvante mais brève, car il était certain que si Liú Hóng venait à le trouver, il le ferait mettre à mort. Sa mère lui promit de le retrouver au temple et de tout lui raconter. Sous un prétexte quelconque, elle s'y rendit et vérifia que Xuan Zang avait bien une mutilation à l'orteil gauche et qu'il était donc bien son fils. Elle lui raconta alors toute l'histoire et lui dit de se rendre à l'hôtellerie Wàn Huā Diàn de Liú Xiǎo Èr récupérer sa grand-mère. Elle lui remit aussi une lettre destinée à son grand-père maternel, le Ministre Yīn Kāi Shān dans la ville de Xī An Fǔ, dans la province de Shān Xī, lettre dans laquelle elle expliquait le meurtre de son gendre, le rapt de sa fille ainsi que son désir d'être libérée du tyran.

Yīn Kāi Shān lut la lettre et demanda immédiatement l'aide de l'Empereur, qui lui confia une armée forte de 60 000 hommes pour récupérer sa fille et arrêter son ravisseur. Liú Hóng fut bientôt cerné, arrêté, jugé et exécuté, tout comme son complice. Prise d'un vif sentiment de honte, Wēn Jiāo voulut par deux fois mettre fin à sa vie, sans succès. Elle essaya d'abord de se pendre, puis se jeta dans le fleuve où avait péri son époux jadis. Mais comme le bandit avait été lui aussi jeté dans le même fleuve en offrande aux divinités, un lieutenant du « Roi-Dragon » qui passait alors par-là, rapporta à son maître ce dont il avait été témoin. Une fois alerté, celui-ci — qui attendait cette occasion depuis longtemps — rendit sa liberté à Chén Guāng Ruǐ pour qu'il retrouve sa vie, sa femme, son fils et sa mère. De retour à Xī An Fǔ, Chén Guāng Ruǐ reçut la charge de « Mandarin de la Cour » sous le titre de « Grand Chancelier d'Académie », à la demande de son beau-père[3].

Le voyage de Xuán Zàng[modifier | modifier le code]

Plus tard, Xuán Zàng quitta ses parents, et avec l'argent qu'il avait reçu de leur part, il entreprit de reconstruire le temple de son vieux maître avant de rejoindre, à la demande de ses parents, celui qui était plus près du Palais. À cette époque, l'Empereur Tài Zōng dut faire célébrer la cérémonie (d'une durée de quarante-neuf jours) du « salut des âmes en peine du monde des ténèbres ». Inspiré par Guanyin, il pensa à lui Xuán Zàng comme officiant, et celui-ci remplit sa fonction à la perfection. Xuán Zàng devient dès lors le bonze favori de l'Empereur qui en fit son « frère-aîné » et lui conféra le titre de Fǎ Shī « Maître de la Loi »[4].

Lorsque vint Guān Yīn, elle choisit Xuán Zàng pour accomplir la divine mission que lui avait confié le Bouddha[5].Le moine reçut de la Divine Bodhisattva une robe de moine[6], le Jiā Shā (袈裟) (Kāṣāya en sanskrit), et un bonnet[7] Pí Lú Mào (毘盧帽), coiffe identique au Púsà Pí Lú Zhē Nà (毘盧遮那) (Vairocana en sanskrit), ainsi qu'un bol en or pour son départ. Xuán Zàng, qui avait mal estimé la durée d'un si long voyage, promit à l'Empereur de revenir au bout de trois ans ; il lui en faudra quinze.

Xuán Zàng prendra alors le nom de Sān Zàng (« Les Trois Corbeilles ») en hommage à sa mission. Et durant son voyage, guidé par Guān Yīn, il fera la rencontre de ses futurs disciples : il libérera Sūn Wù Kōng (孫悟空) de son coffre de pierre sous la Wǔ Shǒu Zhǐ Shān (五手指山) « la Montagne des Cinq Doigts »[8], prendra à son service le Prince-Dragon Lóng Wáng Sān Jūn (龍王三君) qui deviendra cheval pour être sa monture[9], exhortera Zhū Bā Jiè (豬八戒) à bien se conduire et à quitter ses « parents »[10], et récupérera l'Ogre des Sables Mouvants Shā Hé Shàng (沙和尚) à son service[11]. Tous les quatre allaient bientôt vivre les aventures les plus extraordinaires jamais vues jusqu'ici...

Attributs[modifier | modifier le code]

On apprend dans le roman[12] que Sanzang n'est autre que la réincarnation du second disciple de Bouddha, (金蟬子 Jinchanzi) ou (金蟬長老 Jinchan Zhanglao) Cigale d'Or, puni jadis pour avoir manqué d'attention au prêche du Grand Éveillé, et renvoyé sur terre pour purifier son karma ; il le renommera par la suite, (Zhandan) Bois de Santal (Candana en sanscrit). Son nom de famille est (陳 Chen) comme son père, et c'est parce qu'il fut trouvé sur les eaux par le Patriarche du (金山 Jinshan) Temple du Mont d'Or, (長老 Zhanglao) qu'il prit le nom de Jiangliu « Courant du Fleuve »[13]. À ses 18 ans, il prend le nom religieux de (玄奘 Xuanzang) Trésor Caché des Canons ; l'Empereur, (太宗 Taizong) lui donnera le titre de (法師 Fashi) Maître de la Loi, et c'est seulement quand il partira en voyage qu'il prendra son nom définitif de (三藏 Sanzang) Trois Corbeilles (Tripitaka en sanscrit) en l'hommage de sa mission. Ses disciples l'appellent (师傅 Shifu) Maître, et (釋迦牟尼 Shijiamuni) lui donnera le titre de (檀香功德佛 Zhandan Gongdefo) (Candanâpunyâbuddha en sanscrit) Bouddha Plein de Mérites et Vertus à la fin de son voyage.

Dans le roman, Sanzang n'est pas à proprement parler un personnage très courageux, mais il est profondément dévoué à Bouddha et à sa doctrine, et ne vit que pour sa religion et le respect de celle-ci. Étant mortel, il lui est impossible de distinguer les monstres des humains, avec ses yeux de chair, ce qui lui attire très souvent des problèmes. Il renverra même son disciple Sun Wukong à cause de ses instincts trop meurtriers, bien que celui-ci lui affirme n'avoir tué qu'un être maléfique qui en voulait à sa vie. Il passe son voyage à se faire enlever par tous les démons qui peuplent la montagne et qui veulent le dévorer afin de gagner l'immortalité ou à pleurer sur son sort. Devant l'adversité, il se désespère souvent et agace ses disciples. Il est souvent injuste, mais sait se montrer reconnaissant. Il abuse souvent de son incantation de la "constriction du cercle" sur le pauvre (孫悟空 Sun Wukong) et n'hésite pas à se plaindre tout le temps ou à faire des reproches. Il a un caractère bien trempé, est très naïf et respecte scrupuleusement les interdits de sa confession religieuse ; les femmes et leurs attraits en particulier.

Contrairement à l'iconographie, il porte[14] plus souvent un chapeau de paille, une vieille robe de moine faite de 25 bandes d'étoffe, et des chaussures couvertes de boue, au lieu du jyasha, la robe multicolore des grands saints (kashyapa en sanscrit) et du bonnet (毘盧帽 pilu mao) de Piluzhena(Vairocana en sanscrit). Ces vêtements-là, il ne les revêt que dans les grandes occasions, voulant éviter de paraître ostentatoire. Il tient le xīzhàng, le bâton de pèlerin[15] (khakkhara en sanscrit) à neuf anneaux, et le chapelet (mâlâ en sanscrit) qu'il égrène en récitant ses prières. D'apparence monastique, il est assez grand, mince, de belle allure, un visage aux traits réguliers, le crâne rasé comme les moines, avec de grands lobes d'oreilles (comme le Bouddha). Comme il est mortel, son corps est mortel lui aussi et donc plus lourd que la normale pour ses disciples qui ne peuvent donc pas le porter.

Comme le rélève Jean-François Pépin, le Singe est la figure dominante du roman. Il représente l'intelligence, les sentiments élevés et nobles (tandis que le cochon figure les passions). C'est d'ailleurs un animal très populaire dans les contes chinois: indiscipliné, rebelle au départ, il se transforme progressivement pour devenir sage, symbolisant par là le parcours de l'âme humaine[1]. Quant à Xuan Zang, il est la figure du sérieux et de la détermination.

  1. a b c et d Jean-François Pépin, « Le voyage en Occident (Xiyou Ji) de Wu Cheng'en - Fiche de lecture », sur universalis.fr / Encyclopædia Universalis (consulté le )
  2. Wu Cheng En, Xiyouji « la Pérégrination vers l'Ouest » (Bibliothèque de la Pléiade, 1991)vol. 1, Livre II, Chap. VIII, p. 156-167
  3. Wou Tch'eng Ngen, Si Yeou Ki « ou le Voyage en Occident » (éditions du Seuil, 1957), Livre I, Chap. IX, p. 76-87
  4. Wu Cheng En, Xiyouji « la Pérégrination vers l'Ouest », Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1991, vol. 1, Livre III, Chap. XI, p. 220.
  5. Wu Cheng En, Xiyouji « la Pérégrination vers l'Ouest », Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1991, Vol. 1, Livre III, Chap. XII, p. 227.
  6. Wu Cheng En, Xiyouji « la Pérégrination vers l'Ouest », Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1991, Vol. 1, Livre III, Chap. XI, p. 221, note 4.
  7. Wou Tch'eng-en, Le Singe Pèlerin ou le Pèlerinage d'Occident (Si-yeou-ki), Paris, Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot, 1951 et 1992.
  8. Wu Cheng En, Xiyouji « la Pérégrination vers l'Ouest », Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1991, vol. 1, Livre III, Chap. XII, p. 259-263.
  9. Wu Cheng En, Xiyouji « la Pérégrination vers l'Ouest », Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1991, vol. 1, Livre III, Chap. XV, p. 281-291.
  10. Wu Cheng En, Xiyouji « la Pérégrination vers l'Ouest », Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1991, vol. 1, Livre III, Chap. XV et Livre IV, Chap. XVIII à XIX, p. 348-374.
  11. Wu Cheng En, Xiyouji « la Pérégrination vers l'Ouest », Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1991, vol. 1, Livre V, Chap. XXII et XXIII, p. 419-437.
  12. Wu Cheng En, Xiyouji « la Pérégrination vers l'Ouest », Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1991, Vol. 1, Livre III, Chap. XI, p. 220.
  13. Wu Cheng En, Xiyouji « la Pérégrination vers l'Ouest », Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1991, Vol. 1, Livre III, Chap. XI, p. 221, note 7.
  14. Wu Cheng En, Xiyouji « la Pérégrination vers l'Ouest », Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1991, Vol. 1, Livre VIII, Chap. XXXVI, p. 702.
  15. Louis Frédéric, Les Dieux du Bouddhisme, Guide Iconographique, Paris, Flammarion, 1992.