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Utilisateur:ComputerMuseumNamip/Brouillon

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Computer Museum NAM-IP
vue du Computer Museum NAM-IP
Informations générales
Ouverture
Site web
Collections
Collections
Genre
Localisation
Pays
Belgique
Province de Namur
Commune
Adresse
192A rue Henri Blès
5000 Namur
Coordonnées
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Le Computer Museum NAM-IP est un musée de matériel informatique situé à Namur, en Belgique. Ce musée présente de façon permanente la collection du fond Informatique Pionnière en Belgique / baanbrekende informatica in Belgïe[2][3] de la Fondation Roi Baudouin.

Histoire[modifier | modifier le code]

À l'initiative de la Maison de la Métallurgie et de l'Industrie de Liège (MMIL) s'est constitué, à partir d'octobre 2009 un Réseau de Préservation des Patrimoines Informatiques (RePPI).

Au sein de celui-ci, les responsables de 4 Collections informatiques en péril se sont regroupés en un Collectif (mars 2012) en vue de sauvegarder et pérenniser leur collection sous forme d'un Musée ou Espace muséal de l'Informatique pionnière.

Ils ont créé à cet effet un Fonds “Informatique pionnière en Belgique” auprès de la Fondation Roi Baudouin (avril 2013).

Ils cherchent à implanter cet Espace à Namur, en synergie avec l'Université de Namur (elle-même pionnière en ce domaine) ainsi qu'avec la Ville et la Province de Namur.

Pour initier ce projet et assurer au plus tôt la préservation des collections léguées par les fondateurs au Fonds «Informatique Pionnière en Belgique», la Fondation Roi Baudouin a acquis l'ancien Hall Omnisport de l'Institut Saint-Aubain à Salzinnes (Namur), en février 2014. Cet espace (2.085m²) a été mis à disposition de l'asbl NAM-IP, constituée en octobre 2013 pour la gestion du projet muséal.

Cette asbl introduit, au 31 mars 2014, une demande en création muséale auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette demande porte sur les années 2015 à 2019.

La Ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Mme Alda Greoli, en charge des musées, a accordé à l'asbl NAM-IP, en février 2017, une subvention en "création muséale" pour deux années (2017-2018).

Le 27 octobre 2016, après 3 ans de rénovation, le musée ouvre au public[4][5].

Projet culturel[modifier | modifier le code]

Quatre collections (Bull, Unisys, Lemaire, Maredsous) servent de noyau à cette préservation.

Le projet est de montrer la trajectoire mutationnelle du passage de l'écriture alphabétique à l'écriture électronique qui modèle la société d'aujourd'hui.

La conservation et la mise en valeur de la cohérence interne de chaque collection constitutive de l'ensemble doit mettre en évidence l'environnement humain et social complexe dans lequel ces technologies ont été développées. Cela permet éventuellement l'extension à d'autres collections d'informatique pionnière tout comme de couronner le parcours muséal par l'ouverture aux développements pionniers en cours. L'implantation namuroise veut suggérer la création d'un axe Sambre-Meuse des TIC (Mons: Mundaneum; Namur: Computer Museum NAM-IP; Liège: MMIL) superposant la troisième révolution industrielle au bassin de la première et de la seconde révolution industrielle.

Quatre collections fondatrices[modifier | modifier le code]

Quatre Collections ont été rassemblées en vue de leur préservation de la dispersion ou de la destruction et afin d'en faire la base d'un espace de l'informatique pionnière en Belgique. Trois de ces Collections sont, depuis fin décembre 2013 ou janvier 2014, la propriété, par donation, du Fonds «Informatique pionnière en Belgique – Baanbrekende Informatika in België» de la Fondation Roi Baudouin. Ce Fonds a été constitué en avril 2013. Du fait de cette appartenance, les pièces de ces Collections forment déjà un ensemble inaliénable ce qui assure leur pérennité.

Dans l'idée de «collection», il y a celle d'un ensemble cohérent. Cette cohérence peut être de nature variée. Mais elle suppose qu'il y a une unité sociologique qui donne à cet ensemble sa cohérence.

Les collections du collectif belge[modifier | modifier le code]

1) cela peut être un groupement industriel ou commercial qui a produit, mis en place et assuré le suivi de produits informatiques dans leurs différents développements; en y joignant, éventuellement, les éléments antérieurs à partir desquels l'informatique s'est développée ou qu'elle a remplacé. C'est le cas pour deux des membres du Collectif: Musée Bull-FEBB[6] et Unisys Computer Museum - Collection J. Laffut[7].

2) cela peut être un projet ou une application dont on aurait gardé les traces depuis les débuts de leur utilisation de l'informatique jusqu'au moment où l'on fige la collection pour la préserver. C'est le cas pour l'application pionnière de l'informatique à la Bible et aux textes avec la collection Maison des Écritures[8].

3) cela peut aussi être un collectionneur compétent dans une branche spécifique du développement de l'informatique dont il a été un spécialiste. C'est le cas pour la collection "Systèmes de calcul"[9].

4) cela peut être un groupe humain dans une discipline donnée; par exemple: l'informatique telle qu'elle a été développée par et pour un Institut d'enseignement supérieur comme l'Institut d'Informatique de l'Université de Namur.

L'exposition permanente[modifier | modifier le code]

Sous le titre Aux racines du numérique: des machines qui comptent! le musée présente les différentes Collections données à la Fondation Roi Baudouin.

On peut y voir, notamment :

● un atelier complet de machines à cartes perforées des années 1960 en état de fonctionnement ;

● un exemplaire du premier Bancontact installé en Belgique;

● un des quatre exemplaires originaux de la machine à statistiques d'Herman Hollerith;

● plus de 100 machines à calculer et à écrire qui montrent la progression de ces machines jusqu'à l'avènement des ordinateurs;

● un exemplaire de la Moon-Hopkins identique à celle du chanoine Lemaître pour réaliser les calculs qui aboutirent à la théorie du Big-Bang à l'origine de l'univers;

● les machines IBM du parc mécanographique de la CGER/ASLK (Bruxelles) qui ont géré les pensions de tous les Belges durant 50 ans (1945-1995);

● les premières impressions de l'hébreu ancien sur des imprimantes laser IBM-3800; etc.

Une ligne du temps et des panneaux thématiques sont disposés tout le long des murs du musée et permettent de faire un parcours complet de l'histoire de l'informatique. Quelques vidéos prolongent le contact avec les objets réels. L'une ou l'autre animation tente de faire comprendre la numération et le calcul binaires ou d'autres notions de base de l'informatique. D'autres suggèrent la créativité du visiteur: créer une œuvre d'art avec des composants électroniques, donner son avis sur le futur de la nouvelle culture basée sur l'écriture électronique, etc.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Géoportail avec carte à l’échelle 1:25000
  2. « Fonds Informatique Pionnière en Belgique | Patrimoine FRB », sur www.patrimoine-frb.be (consulté le )
  3. (nl) « Informatique pionnière en Belgique (Fonds Informatique pionnière en Belgique) | BonneCauses.be », sur www.bonnescauses.be (consulté le )
  4. « Le premier musée de l'informatique en Belgique s'est ouvert à Namur », RTBF Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Un nouveau musée à Namur : l’informatique en vitrine ! – Canal C – Votre télévision locale en Province de Namur », sur www.canalc.be (consulté le )
  6. « FEBB Fédération des Equipes Bull en B et L . », sur www.histoireinform.com (consulté le )
  7. (en) Unisys, « Unisys Belgium Computer Museum », sur www.unisys.be (consulté le )
  8. « Informatique & Bible ●  Accueil », sur www.cibmaredsous.be (consulté le )
  9. « NAM-IP-Collections », sur www.nam-ip.be (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]