Utilisateur:Chamole/brouillon

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Origine[modifier | modifier le code]

1965 – 1976 un groupe peu impliqué dans l’UNEF[modifier | modifier le code]

Dès avant les années 60 l’extrême gauche, dont des groupes trotskistes, participe à l’UNEF. L’une des plus importante composante de l’UNEF, l’Union des étudiants communistes (UEC) comporte en son sein une tendance trotskisante dirigée par Alain Krivine. En 1965 celle-ci est exclue de l’UEC et forme la Jeunesse communiste révolutionnaire (la JCR à distinguer des JCR actuelles). Peu intéressé par l’action syndicale étudiante qu’ils considèrent comme secondaire les militants de la JCR se retirent de l’UNEF dès 1966 même si des groupes de militants restent présents dans les AGE de Nanterre et de la Sorbonne.

Lors du mouvement de Mai 68, la JCR joue un rôle relativement important avec notamment des figures comme Daniel Bensaïd à Nanterre. Cela entraîne un bref retour dans le syndicalisme lycéen et étudiant, notamment par le biais des Comités d’action lycéen ou étudiants plus ou moins en liaison avec l’UNEF. Mais rapidement, la lutte politique prend le dessus et le Ligue communiste (LC), héritière de la JCR dissoute à l’issus de Mai 68, abandonne le terrain du syndicalisme étudiant et lycéen. Toutefois, du fait de sa sociologie très jeune, la LC reste très implantée dans les lycées et les universités. Elle participe à presque tous les grands mouvements comme celui de 1973 contre la loi Debré sur le sursis militaire et la réforme du premier cycle ou celui de 1976 contre le plan Saunier-Seité. Ce dernier mouvement particulièrement long sans être victorieux va être à l’origine d’un renforcement du syndicalisme étudiant. Le secteur étudiant de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), qui a succédé à la LC dissoute en 1973 par le gouvernement, suit le mouvement. Dirigé par Dominique Losay alors en rupture avec la direction de la LCR, le secteur étudiant rejoint le tout nouveau syndicat autogestionnaire appelé Mouvement d'action syndicale (MAS).

La direction du MAS[modifier | modifier le code]

L’entrisme à drapeau déployé pratiqué par la LCR au MAS permet à la ligue de devenir rapidement majoritaire sur le terrain militant. C’est donc sans surprise qu’elle emporte la direction du syndicat l’année suivante lors du congrès de Grenoble. Un nouveau bureau proche de la LCR est élu avec Julien Dray à la présidence. Le MAS perd alors le soutient de la CFDT et nombre d’autogestionnaires, notamment rocardien, quittent l’organisation.

L’UNEF-ID[modifier | modifier le code]

Des négociations difficiles[modifier | modifier le code]

Dès le mois de janvier 1980 le MAS signe avec l'UNEF-Unité Syndicale un accord de principe pour la création d'un nouveau syndicat commun. Mais, les négociations entre les deux syndicats vont s'avérer difficiles. Le premier point d'achoppement porte sur la Charte dite de Paris qui doit servir de base au nouveau syndicat. la référence à la Charte de Grenoble dans la conception de l'étudiant et les axes prioritaires de l'action du syndicat, c'est-à-dire défense d'une meilleurs aide sociale étudiante, lutte contre la sélection et rejet de la loi Faure organisant les université, autoorganisation "quand vient l'heure de l'action". Le 15 mars la Charte est ratifiée par les assises du MAS.

Mais une nouvelle crise éclate peu après concernant la direction du syndicat. Le MAS souhaite un accord entre son Bureau national (BN) proche de la LCR et celui de l'UNEF-US proche de OCI. La décision de défendre un texte d'orientation commun au deux BN a même été validée par le Bureau politique de la LCR en février 1980. Mais le BN de l'UNEF-US refuse. Dès lors le processus se bloque et la tension monte. La LCR et l'OCI rentrent directement dans le débat. Leurs journaux respectifs Rouge et Informations Ouvrières publient des articles, des pétitions circulent... Finalement, il faut une réunion commune des BN de l'OCI et de la LCR en présence des dirigeants étudiants, en avril 1980, pour que la situation se débloque. Le BN du MAS forme à lui seul une tendance, celle-ci se nommera Luttes étudiantes action syndicale (LEAS). Au congrès dit de réunification, trois tendance vont donc s'affronter : le BN de l'UNEF-US, la LEAS et, l'alliance des socialistes et autogestionnaires, autrement dit les anciennes oppositions interne du MAS et de l'UNEF-US, formant la SARS mais celle-ci éclate rapidement.

La LEAS[modifier | modifier le code]

Les militants proche de la LCR se retrouvent donc dans une tendance appelée Luttes étudiantes action syndicale dite LEAS. Lorsqu'en mai 1980, s'ouvre le premier congrès de l'UNEF-Indépendante et démocratique, le résultat du vote des adhérents n'a pas été très favorable aux militants de la LCR de la puisque ceux-ci abandonnent la présidence du MAS pour se retrouver troisième et dernière force de l'UNEF-ID. En effet, le congrès de Nanterre donne 59% des mandats au BN de l'UNEF-US qui prend alors la présidence du nouveau syndicat, 26% des mandats aux Socialistes et autogestionnaires de la SARS et seulement 15% des mandats à la LEAS.

La LEAS est alors dirigée par Julien Dray ancien président du MAS assisté de Pierre Raiman, Laurence Rossignol et quelques autres. Dès le départ, les militants de la LEAS se définissent comme tendance de lutte. C'est ainsi par exemple que dans leur première tribune libre publié dans Étudiant de France [1] la LEAS se définie comme "une alternative de combat" à l'orientation proposée par la majorité.

Mais fin 1981, début 1982 une partie de l'équipe emmenée par Julien Dray rejoint la Tendance pour l’unité syndicale, cela faisant suite à leur ralliement au PS. Conséquence au congrès de 1982, la LEAS recul, elle n'obtient que 12,5% des mandats et un poste au Bureau national qui revient à : C. Castaing. Consiente de sa faiblesse, elle tente de se relancer en s'aillant avec les autogestionnaires eux-même en nette perte de vitesse.

La Mino[modifier | modifier le code]

Le congrès congrès de 1984 marque une bipolarisation de l'UNEF-ID. En effet, la Tendance plus rejoint la majorité alors que la LEAS fait front commun avec les autogestionnaires de la SARS. Dès lors l'opposition se fait appler la Mino, à la fois en opposition à la majorité et pour faire références aux minos de l'UNEF des années 50/60. Mais la Mino peine à rassembler autour d'elle. En effet, elle n'obtient que 9% des mandats alors que ses composantes en avait totalisé 14% en 1982 (12,5 pour la LEAS et 1,5 pour la SARS). Mais devant les difficulté de l'alliance et la quasi disparition des autogestionnaires, les militants proches de la LCR décide de reprendre leur ancien nom et relance la LEAS autour de1986.

rôle dans le mouvement contre le projet Devaquet

TEMAS[modifier | modifier le code]

Fondé en 1986 ou 1987 (avant ou après le mouvement de 1986? avant ou après le congrès?), la TEMAS (Tendance des étudiants pour une majorité d'action syndicale), est une alliance entre la LEAS et des militants poperénistes issus des AGE de Dijon et de d'Aix-en-povence et Brest.

congrès de 1987- dynamique du Mouvement contre le projet Devaquet - 16% des mandats. David Assouline rejoint-il la TEMAS?

Source et références[modifier | modifier le code]

  1. Tribune libre publiée par la TLEAS Tendance luttes étudiantes action syndicale, Construire l'UNEF des 100 000 adhétents, Étudiant de France, septembre 1980, n°1, p. 4

Alain Monchablon Les années 68 : événements, cultures politiques et modes de vie ; Le mouvement étudiant exposé fait en séance publique le 20 mars 1995 et édité par Lettre d’information n°6

Robi Morder, Notes de lecture du livre de Jean-Christophe Cambadélis, Le chuchotement de la vérité… ; disponible sur le site du GERME