Utilisateur:CaptainHaddock/Brouillon1

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Rites funéraires[modifier | modifier le code]

Pratiques de la momification[modifier | modifier le code]

Malgré des traits communs dans la pratique de la momification en Océanie[1], il semblerait que chaque peuple d’Océanie ait mis en place ses propres rites funéraires. C’est pourquoi il faut également prendre en compte cette pratique à l'intérieur du long et complexe processus funéraire. La place du deuil et de la mort doit également être prise en considération. Il est important de ne pas généraliser et uniformiser la pratique de la momification à toute l’Océanie car il existe presque autant de rituels funéraires différents que de peuples.

On peut remarquer que les pratiques funéraires, dont en fait partie la momification, sont à mettre en corrélation avec tout un ensemble de facteurs sociologiques, culturels, ou encore spirituels.

La pratique de la momification était courante jusqu’à l’arrivée des missionnaires chrétiens et des prédicateurs musulmans en Papouasie-Nouvelle-Guinée qui ont encouragé les membres de tribus à enterrer les corps[2]. La momification, bien que réprimée par l'Église et les prédicateurs musulmans, a continué à être pratiquée en Papouasie Nouvelle Guinée, comme nous pouvons le voir à travers l’exemple de la tribu des Dani. Dans cette tribu, la pratique du culte des ancêtres est encore d’actualité. L’acte de momification était réservé aux personnages importants du village, comme les aînés et les héros du village. Eli Mabel, le chef de la tribu, ressort tous les ans son ancêtre, Agat Mamete Mabel chef du villagevil y a 250 ans, qui a été embaumé et conservé avec de la fumée et de l'huile animale[2]. Il veut ainsi protéger les traditions papoues, afin que ces dernières ne disparaissent pas pour les générations futures[2]. Le culte des ancêtres implique la vénération des ancêtres à travers leur version momifiée. Les dépouilles reposent dans une hutte appelée honai. C’est une grande hutte au toit de chaume qui est gardée toute l’année par les habitants du village qui s’y relaient pour entretenir le foyer et vérifier la bonne conservation de la momie.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Utpala Rousselot, Salomé Tudoce, « Momification en Océanie, Projet de fin de semestre », sur wixsite.com, (consulté le )
  2. a b et c Indonésie: des tribus papoues préservent le rite de la momification Portail des Outre-mer La 1ère

Liens externes[modifier | modifier le code]