Utilisateur:Bertrand Labévue/Trame fabricant appareil photo
| Gallus | |
| Création | 1920 |
|---|---|
| Disparition | ~1955 |
| Siège social | Courbevoie France
|
| Activité | Appareils photographiques |
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Gallus est une marque française disparue d'appareils et d'accessoires photographiques active entre 1920 et 1955.
Histoire[modifier | modifier le code]
À partir des années 1920 la marque produit majoritairement des appareils stéréoscopiques puis des appareils pliants à plaque à partir de 1923 et des appareils pliants à film à partir de 1930[1].
Vers 1938 l'Ebner en Bakélite de la société du même nom, alors en faillite, inspire Gallus qui sort un 6 x 9 sur rouleau 120 très ressemblant. Patrice-Hervé Pont affirme que le moule n'est pas le même mais s'interroge sur la genèse de cette copie[2]. Il ne sera que peu produit pendant quelques années avant de migrer vers le catalogue de Pontiac[3].
À la même période est commercialisé le Cady, 6 x 9 à soufflet, un montage d'obturateurs et objectifs français sur une carcasse fournie par Wirgin[4].
En 1939 sort le Derby, un dérivé du Foth Derby[5] conçu en liaison avec la maison Foth qui a quitté l'Allemagne pour des raisons non officiellement connues mais très probablement liées au contexte politique. On perd rapidement trace de la société Foth[6]. Le Derby est un demi format 3 x 4 cm sur rouleau 127[7].
En 1942 sort une évolution du Derby : le Derby Lux
En 1942 sort une extrapolation du Cady nommée Cady Lux, bi-format 6 x 9 et 6 x 6. La finition générale et plus particulièrement le soufflet souffre de la pénurie de matériaux de qualité. Il sera très peu produit[6].
En 1945, le Derby Lux est rebaptisé Derlux, il sera produit jusqu'en 1952[6].
En 1950 sort l'Oscillo, aussi un 3 x 4 cm sur rouleau 127 destiné à photographier des écrans d'oscilloscopes[8].
Après 1952 la demande pour les demi formats sur rouleau 127 décroit brusquement et la société Gallus abandonne la photographie et se consacre au matériel pour les dentistes[6].
Collection[modifier | modifier le code]
Globalement, les quantités produites sont faibles et les matériaux fragiles (bakélite, soufflets en carton ...) ce qui les rend rares. Les qualités techniques limitées réduisent la cote qui reste assez faible[6], [5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Sylvain Halgand, « Chronologie des appareils Gallus », sur www.collection-appareils.fr (consulté le )
- Patrice-Hervé Pont, 100 appareils légendaires, Anglet, Éd. du Pécari, coll. « Foto Saga », , 454 p. (ISBN 978-2-912848-11-6), p. 90-91
- Sylvain Halgand, « Gallus Bakelite », sur www.collection-appareils.fr, (consulté le )
- Sylvain Halgand, « Gallus Cady », sur www.collection-appareils.fr, (consulté le )
- (en) James et Joan McKeown, McKeown's price guide to antique and classic cameras, Grantsburg, Wisconsin, USA, James et Joan McKeown, , 1248 p. (ISBN 0931838401), p. 334-335
- Bernard Vial, Histoire des appareils français: période 1940-1960, Paris, Maeght, , 146 p. (ISBN 978-2-86941-156-2), p. 32-34
- Arnaud Saudax, « Gallus Derby », sur www.collection-appareils.fr, (consulté le )
- Frédéric Caron, « Gallus Oscillo », sur www.collection-appareils.fr, (consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) James et Joan McKeown, McKeown's price guide to antique and classic cameras, Grantsburg, Wisconsin, USA, James et Joan McKeown, , 1248 p. (ISBN 0931838401)
- Bernard Vial, Histoire des appareils français: période 1940-1960, Paris, Maeght, , 154 p. (ISBN 978-2-86941-156-2)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
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