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Utilisateur:Ay228/Brouillon

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Bella Bellow[modifier | modifier le code]

Bella Bellow
Nom de naissance Georgette Nafiatou Adjoavi
Naissance
Tsévié
Décès (à 28 ans)
lilikopé non loin de Tsévié
Activité principale chanteuse, compositrice, parolière
Genre musical Blues, Pop, Folk, World, & Country
Années actives 1960-1973

Bella Bellow de son vrai nom Georgette Nafiatou Adjoavi Bellow, née le 1er janvier 1945 à Tsévié et morte dans un accident de la route le 10 décembre 1973 à Lilikopé, était une chanteuse, compositrice, parolière togolaise.

Considérée comme l’éternelle reine de la chanson togolaise, toujours habillée en pagne wax dont elle était une la grande ambassadrice, chantait majoritairement dans sa langue maternelle, le mina (Gen). Elle a eu l'occasion de se produire dans les plus grandes salles et stades du monde, dont l'Olympia à Paris    et au Stade Maracana Rio de Janeiro ( Brésil).

De sa voix rauque, elle a popularisé la musique populaire togolaise et africaine, auprès du grand public mondial.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et enfance[modifier | modifier le code]

Bella Bellow naît   le lundi  1er Janvier 1945 à Tsévié, ville située à plus d’une trentaine de kilomètre de Lomé, dans la préfecture de Zio. Issue d'une famille nombreuse, de père d’origine nigériane et d'une mère d’origine ghanéenne, elle est la Fille aînée d'une fratrie de sept enfants. Ses talents de chanteuse étant reconnus très tôt, elle fut donc souvent sollicitée dans sa ville natale pour chanter lors des manifestations culturelles et artistiques, ce qui fait naître en elle le goût pour les musiques et les danses traditionnelles.

Elle a su conjuguer études et carrière artistique naissante avec un Brevet d’études du 1er cycle ( BEPC) obtenu au Lycée Bonnecarrère à Lomé(Togo).

Une fois ses études primaires et secondaires effectuées, elle regagne Abidjan pour une formation en secrétariat, et en profite pour suivre des cours de solfège à l’Institut des Arts.

Vie privée[modifier | modifier le code]

En janvier 1972, elle se marie avec un magistrat togolais Théophile Jamier-Lévy, et donne naissance quelques mois plus tard à Nadia Elsa, la fille unique du couple.

Fin de vie et hommages[modifier | modifier le code]

Mort[modifier | modifier le code]

Bella Bellow revenait le 10 décembre 1973 d’Atakpamé, sa ville natale, lorsqu’elle trouve la mort dans un accident de la circulation entre la petite localité de Lilikopé et Tsévié. Dans des circonstances non élucidées, le véhicule à bord duquel, elle voyageait, fit plusieurs tonneaux. La talentueuse artiste vraisemblablement projetée par la pare-brise, cogna sa tête contre le bitume. Victime d’une hémorragie cérébrale ; elle en meurt sur le coup. Elle n’avait que 27 ans. La plus grande vedette d’Afrique francophone des années 60 et 70 fut inhumée le 13 décembre au cimetière de la Plage à Lomé.[1]

les hommages[modifier | modifier le code]

  • A l'occasion des quarante ans (40 ans) de l'anniversaire de sa disparition , une fondation portant le nom de Bella Bellow a été officiellement lancée le 14 Décembre 2013 à Lomé. la Fondation est présidée par Nadia Elsa Agbodjan (l'unique fille de Bella Bellow ). La fondation a pour but le développement et l'amélioration des conditions de vie et de l’émancipation de la jeunesse togolaise , contribuer au plein épanouissement des enfants déshérités, l’émancipation de la femme africaine en les organisant et en les amenant à réclamer leur droit, promouvoir le développement de la musique, contribuer à la réduction de la pauvreté.
  • l'orchestre Bella Bellow fut créé en hommage à la première musicienne togolaise, c'est un groupe composé exclusivement de femmes, qui se produit régulièrement sur les scènes togolaises et sous régionales. cet orchestre rend hommage aux héroïnes du continent et entend faire de la musique un moyen d’épanouissement pour la femme.
  • la musicienne togolaise Bella Bellow, était visible sur le recto de l'ancien billet de dix mille (10000) Francs CFA émis entre 1979 et 1992, de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest ( BCEAO) qui lui avait rendu un vibrant hommage après sa disparition.
  • Elle sera en effigie sur des timbres au Togo avec comme instigateur le peintre Paul Ahyi, son parrain.

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1965, elle chante à Cotonou à l’occasion de la fête de l’indépendance du Bénin, l’ex-Dahomey. En avril 1966, sa participation au premier Festival mondial des arts nègres à Dakar au Sénégal lui ouvre la voie d’une consécration internationale. Son ancien professeur de dessin au Lycée de Sokodé, Paul Ahyi, peintre togolais, lui organise une rencontre avec Gérard Akueson qui devient son impresario. Il rassemble autour d'elle une équipe de musiciens aguerris : Slim Pezin à la guitare, Jeannot Madingué, à la basse, Ben’s à la batterie et Manu Dibango au clavier et à l’arrangement. Elle enregistre en 1969 Rockya, son premier album sous le nom d’artiste de Bella Bellow. Elle met ensuite sur pied son propre groupe, Gabada.

Après le Festival panafricain d’Alger où elle rencontre la Sud-africaine Myriam Makeba, elle se produit à l'Olympia à Paris. Elle participe ensuite à plusieurs concerts en Europe, aux Antilles (Guadeloupe et Guyane), et au Festival de chanson populaire de Rio de Janeiro au Brésil.

Albums et titres notables[modifier | modifier le code]

Album[modifier | modifier le code]

  • En 1968 elle sort l’album Rockia, qui est le premier album de Bella Bellow, à Paris. Elle avait été accompagné par une équipe de renom composée du Camerounais Manu Dibango le saxophoniste au clavier et à l'arrangement, Jeannot Madingué à la basse, Ben's à la batterie, Slim Pezin le guitariste avaient accompagné Bella Bellow dans l'enregistrement, à Paris, de l'album.
  • En 1977 sort un album souvenir produit par le label Sonafric qui était spécialisé dans les musiques africaines.

Titres notables[modifier | modifier le code]

  • 1969: Rockia
  • 1968: Zelié
  • 1969: Bouyélé
  • 1968: Bléwu (Patience)
  • 1969: Bem bem
  • 1977: lafoulou
  • 1968: Nye dzi (Mon cœur)
  • 1968: O senye (Mon destin)
  • 1977: Denyigban (la Mère patrie)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « < UFC TOGO >> Bella Bellow : La pionnière de la chanson togolaise moderne », sur www.ufctogo.com (consulté le )

[1][2][3][4][5][6][7][8]


  1. « Paroles de l'album Rockia par Bella Bellow | Musixmatch - Le plus grand catalogue de paroles au monde », sur Musixmatch (consulté le )
  2. « Entretenir la flamme de Bella Bellow », sur RFI Musique, (consulté le )
  3. « Bella Bellow », sur Music In Africa, (consulté le )
  4. « Bella Bellow », sur La Musicaliste (consulté le )
  5. « Vanessa Worou ou le patrimoine musical de Bella Bellow », sur www.cesbc.org (consulté le )
  6. LaVraisFamille, « Bella Bellow », sur Skyrock (consulté le )
  7. « Bella Bellow - Album Souvenir », sur Discogs (consulté le )
  8. « Bella Bellow (1945-1973) », sur data.bnf.fr (consulté le )