Utilisateur:Aurmegil/langues de Tolkien

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Langues des Elfes[modifier | modifier le code]

Présentation de la famille[modifier | modifier le code]

Deux langues ont été particulièrement développées par Tolkien : le sindarin et le quenya. Les premières versions de ces deux langues se nommaient respectivement le goldogrin puis le gnomique, et le qenya (sans le « u »).


Première version du légendaire
Les Lembi sont ceux qui refusèrent l'Appel des Valar (remplacés plus tard par les Avari) ; ils parlent un groupe de langue appelé lemberin. L'ilkorin est la langue de ceux restés en chemin, et l'eldarin parlé en Valinor.
 Dernière version du légendaire
Ceux qui ne partirent pas sont appelés les Avari et parlent les langues avarines. Ceux qui partirent


Proto-langues fictives[modifier | modifier le code]

On parle de proto-langue ou de « langue reconstruite » pour désigner la reconstruction au plus probable d'une langue oubliée d'après les langues qui en dérivent. Modèle:J. R. R. Tolkien présente habituellement l'histoire de la Terre du Milieu comme lui ayant été transmise par les écrits (le Livre rouge de la Marche de l'Ouest), et explique que les Elfes ont fait ce travail de reconstructions de leurs langues primitives, avant qu'ils n'inventent l'écriture et puisse donc consigner les informations.

Tolkien a particulièrement développé deux langues, et les familles qui les accompagnent ; dans la dernière version du légendaire, elles se nomment sindarin et quenya ; avant, goldogrin puis gnomique, et qenya (sans le « u »). L'historique de ces langues est complexe et a souvent évolué. On peut cependant distinguer deux périodes : celle dans laquelle toutes les langues dérivaient de la langue des Valar, le valarin, et celle dans laquelle les langues elfiques forment une famille en elles-même.

Quendien primitif[modifier | modifier le code]

Le quendien primitif désigne la proto-langue des premiers Elfes.

Histoire interne
Selon le conte elfe Cuivienyarna, les trois premiers Elfes virent d'abord les étoiles, puis leurs épouses, et ils eurent alors l'envie de parler[1]. Le premier mot prononcé fut ele, « voici » en quenderin[2], qui donne la racine « EL- » et le mot ēl, « étoile », en eldarin commun. Ils développèrent le langage en Cuiviénen, donnant un nom à tout ce qu'ils voyaient[3] ; étant à leur connaissance les seuls êtres à parler, ils se nommèrent les Quendi, « ceux qui parlent avec la voix ».
Tolkien raconte que le parlé du quendien, appelé quenderin en quenya, a été oublié avant l'écriture des textes sur lesquels il s'est basé pour reconstruire l'histoire de la Terre du Milieu ; cependant, il explique possible d'en avoir un aperçu à partir des traces conservées des deux groupes linguistiques qui en descendent, l'eldarin commun et les langues avarines[4] : le premier est parlé par les Eldar, les Elfes qui acceptent de suivre le Vala Oromë en Valinor, le second par les Avari restés sur place.
Histoire externe
À compléter. Le valarin, la langue des Valar, devait servir dans les années 1930[5] de langue mère à toutes les langues de la Terre du Milieu ; cette idée est abandonnée avec le temps, avant 1958. L'idée finale est décrite peu de temps après[6].
Analyse linguistique
La langue détaillée par Tolkien qui est la plus proche du quendien est le quenya, dérivant de l'eldarin commun. C'est, dans la fiction, l'avis transmis par les experts linguistiques ñoldors[7] ; le telerin d'Aman, parfois considéré comme un dialecte du quenya, mais pas du point de vue des Teleri, serait le plus proche d'un point de vue phonologique[8][source insuffisante]. Dans l'index du Silmarillion, l'un des premier textes de Modèle:J. R. R. Tolkien publié par son fils Christopher, le quenya est d'ailleurs présenté comme « l'ancien langage commun à tous les Elfes », nuancé par un « dans sa forme qu'il prit à Valinor ».

Chronologie des langues avarines[modifier | modifier le code]

Lemberin[modifier | modifier le code]

Le lemberin (ou lembien) est la langue parlée dans la fiction par les Lembi, ceux qui, dans les premières versions du légendaire, refusèrent l'Appel des Valar ; ils ont été remplacés dans les versions suivantes du légendaires par les Avari (nom qui a lui même indiqué un temps les Elfes arrivés en Aman, qui sont nommés dans la version finale les Calaquendi[9]).

Dans les Contes perdus, la langue des Elfes sombres de Palisor est celle qui a le moins changé ; Tolkien a annoté le paragraphe de points d'interrogation[10]. Les Lembi sont définis par la suite, comme ceux qui refusèrent l'Appel des Varal ; leur langue, le nom de lembien ou lemberin, est donc créée en se séparant de l'eldarin[11].

Langues avarines[modifier | modifier le code]

Les langues avarines (ou simplement l'avarin) sont dans la fiction le groupe des langues[12] parlées par les Avari, les Elfes qui ont refusé de suivre Oromë pour aller en Valinor. Tolkien ne les a pas développé, et n'a donné que quelques mots à titre d'exemple, dans ses écrits linguistiques.

« But the Loremasters of later days, when more friendly relations had been established with Avari of various kinds in Eriador and the Vale of Anduin, record that it was frequently to be found in Avarin dialects. These were numerous, and often as widely sundered from one another as they were from the Eldarin forms of Elvish speech; but wherever the descendants of *kwendi were found, they meant not “Elves in general”, but were the names that the Avari gave to themselves. » – The War of the Jewels — Partie IV « Quendi & Eldar »

Langues de ceux qui partirent[modifier | modifier le code]

Eldarin commun[modifier | modifier le code]

L'eldarin commun est dans la fiction la proto-langue parlée par les Eldar, ceux qui ont suivi l'appel des Valar ; ça en fait le plus proche ancêtre commun aux langues elfiques décrites en détail par Tolkien. En sont dérivées les deux grandes familles de langues, celle du quenya via l'ancien quenya, et celle du telerin (qui a pour première branche la sous-famille du nandorin, avant l'éclater entre les futures langues sindarines et le telerin d'Aman) via le telerin commun ; la différence se fait peut-être avant le départ pour le Valinor[13], et se marque lorsque les Teleri traînent le pas[14].

Comme pour les autres pseudo-proto-langues, son nom est sensé avoir été donné par les Lambeñgolmor elfiques.

Tolkien désignait au début de sa conception du monde les Eldar comme les premiers Elfes, et donc l'eldarin comme la base des langues elfiques.

Ancien quenya[modifier | modifier le code]

L'ancien quenya est une langue intermédiaire entre l'eldarin commun et le quenya.

Dans la fiction, l'ancien quenya est la langue parlée par les Vanyar et Ñoldor arrivés en Valinor, avant que Rúmil n'invente l'écriture sarati. De fait, si elle s'est distinguée de son ancêtre direct l'eldarin commun, l'impossibilité de consigner par écrit ses caractéristiques oblige à la séparer de son descendant direct le quenya. La langue avait principalement avec ce dernier des différences phonétiques.

Elle est citée par exemple dans The Peoples of Middle-earth, partie II, chap. 11 : « The Shibboleth of Fëanor ». A été publié le Qenya Lexicon.

Telerin commun[modifier | modifier le code]

Le telerin commun est dans la fiction la proto-langue des Teleri, ceux du Troisième Clan à avoir suivi l'appel de Valar.

Du point de vue interne à la fiction, ce sont des traits communs partagés par le sindarin et le telerin parlé en Aman qui permettent d'affirmer que l'eldarin commun n'était pas entièrement homogène et que le parler des Teleri avait acquis certaines particularités[15].

L'idée d'un idiome propre au troisième clan des Elfes, proche mais distinct du quenya, remonte à la création même de celui-ci, vers 1915[16]. Il était alors attribué aux Solosimpi, les précurseurs narratifs des Falmari.[précision nécessaire]

Famille du nandorin[modifier | modifier le code]

Chronologie du nandorin[modifier | modifier le code]

Danien[modifier | modifier le code]

Le premier nom du nandorin fut le danien. Dans la fiction, ce nom provient du meneur séparatiste des Elfes dans Le Silmarillion, Dân, qui a également donné son nom aux Daniens, ou Danas tels qu'ils se nommaient entre eux.

Au début, Tolkien concevait les Daniens comme d'origine telerine, puis il les fit descendre des Ñoldor[17]. Lors de la rédaction du Lhammas le danien est une langue à part, puis Tolkien la rapproche du doriathrin[18], un dialecte noldorin.

La langue (et l'écriture) des Edain est à cette époque considérée d'origine danienne, « ayant été apprise à l'est des Montagnes d'une branche des Daniens, apparentés à ces Elfes d'Ossiriand qui étaient appelés Elfes-verts[19]. »

Nandorin[modifier | modifier le code]

Le nandorin est la langue parlé par les Nandor.

Les Nandor ont commencé à s'installer en Eriador, puis une partie d'entre eux ont migré en Beleriand sous la direction de Denethor, fils de Lenwë. Il en résulte deux dialectes : l'ossiriandrin et le leikvien, ce dernier étant connu au Troisième Âge sous le nom de sylvain.

Dans l'histoire interne, les Ñoldor, qui auraient consigné les informations, n'ont eu de contacts avec les Nandor que via les Laiquendi ; cela permet à Tolkien d'expliquer pourquoi il ne développe pas le dialecte leikvien, qu'il laisse cependant à penser comme très proche de l'ossiriandrin. Le nom de l'ossiriandrin a souvent varié.

Dialectes nandorins[modifier | modifier le code]

Telerien, leikvien et sylvain[modifier | modifier le code]

Le telerien est le nom de la langue parlée par les Elfes sylvains dans les premiers brouillons du Seigneur des anneaux.

Son nom est proche de celui du telerin, car elle est à l'époque de sa conception la seule langue de la famille encore parlée en Terre du Milieu, le noldorin s'étant imposé après l'exil des Ñoldor[20].

À l'inverse de son successeur conceptuel, le sylvain, le telerien est encore parlé à l'époque de la guerre de l'Anneau en Lórien ; cette particularité est restée jusqu'à la rédaction de l'appendice au Seigneur des anneaux sur les langues[21].

Le leikvien est le dialecte nandorin des Leikvir, les Nandor restés à l'est de l'Ered Luin (les montagnes Bleues, qui séparaient le Beleriand et l'Eriador au Premier Âge), dans les textes du Lhammas[22]. Tolkien n'a pas détaillé la langue, prétextant que les Ñoldor avaient peu d'informations dessus[23]. On suppose que le leikvien est resté proche du nandorin/ossiriandais.

Néanmoins, l'ossiriandrin semble avoir peu à peu divergé sous l'influence du sindarin de Doriath.25)

Après la chute du Beleriand, le sindarin se répandit vers l'Est au détriment du leikvien[24].

À la fin du Premier Âge, le Beleriand sombra, et les Sindar et Ñoldor arrivèrent de l'Est. Ils s'intégrèrent bien, la langue sindarine étant voisine, et cette dernière s'imposa finalement ; il n'y a que dans le royaume dirigé par Thranduil, le père de Legolas, en Forêt Noire, dans la région du Rhovanion à l'est de l'Anduin, que le leikvien perdura au Deuxième Âge (peut-être aussi en Eriador, à sourcer) ; il y imposa sa toponymie. Au Troisième Âge, on le croise sous le nom de sylvain ou de langue de la forêt[25]. Pendant la guerre de l'Anneau, le sindarin s'est imposé, mais les Galadhrim le portent avec un accent qui trahissait leurs origines sylvaines[26].

Le leikvien a influencé les langues des Edain[27].

Ossiriandrin[modifier | modifier le code]

L'ossiriandrin (précédemment ossiriandique[28], ossiriandeb[29], ossiriandren et ossiriandais[30]) est le dialecte nandorin des Elfes verts (en sindarin, Laiquendi), les Nandor ayant fait le voyage vers le Beleriand sous la direction de Denethor, fils de Lenwë ; la langue tient son nom de l'Ossiriand, la région où Thingol les laisse s'installer.

Dans les premiers textes, les Laiquendi s'appelaient eux-même « Danas »[31], tout comme les Nandor restés à l'est de l'Ered Luin[32] (voir à ce sujet le danien). Dans les derniers textes, ils s'appelaient entre dans leur langue les « Lindi », venant du telerin commun *Lindai désignant le troisième clan des Elfes. Ils nommèrent de fait la région « Lindon », et c'est sous ce nom que la région est restée connue après l'engloutissement du Beleriand.

Un autre changement est qu'au tout début, la langue des Danas ne devait pas être compréhensible en Doriath[33] ; les Elfes basés en Ossiriand avaient alors une origine noldorine, et n'étaient donc ni des Eldar, ni des Lembi (les futurs Avari)[33]. Au final la parenté entre ossiriandrin et sindarin est reconnaissable[34].

Les Elfes-verts « conservèrent leur propre parler » jusqu'à la fin du Premier Âge[35]. Le souvenir de cette langue à Tol Eressëa vient probablement de ce qu'Elwing la parlait aux Havres du Sirion[36][source insuffisante] ; dans le Lhammas, Earendel participait aussi à la conservation de cette langue[37], mais ce n'est plus le cas dans les versions suivantes du légendaire.

Langues d'Aman[modifier | modifier le code]

Langues historiques[modifier | modifier le code]

Qenya[modifier | modifier le code]

Le qenya est le premier brouillon de la langue parlée dans la fiction par le Premier Clan des Elfes. Il est créé vers 1915[38].

Le Premier Clan est alors connu sous le nom de Lindar, et ils parlent le qenya en Valinor. Lors de leur exil, la langue sert de communication entre les tribus et n'est plus utilisée de manière courante ; elle est apportée en Terre du Milieu par les Gnomes (qui deviennent les Noldor)[39].

Lindarin[modifier | modifier le code]

Langues définitives[modifier | modifier le code]

Quenya ou haut-elfique[modifier | modifier le code]

Influence du finnois sur le quenya http://books.google.com/books?id=SOF7m2m3AXcC&lpg=PA67&dq=Quendian&hl=fr&pg=PA2#v=onepage&q=Quendian&f=false

Vanyarin[modifier | modifier le code]

Le vanyarin est le dialecte quenyarin utilisé dans la fiction par les Vanyar. Le vanyarin a emprunté plus de mots valarins que le parler des Ñoldor.

Telerin (d'Aman) ou lindárin[modifier | modifier le code]

Le telerin d'Aman ou lindárin est la langue parlée dans la fiction par les Falmari, ceux des Teleri qui finir par atteindre Aman.

Elle est présentée comme ayant évolué à partir du telerin commun en s'éloignant des futures langues sindarines, d'abord par l'isolation des futur Falmari sur l'île de Tol Eressëa ; les langues descendantes du socle eldarin commun ayant eu peu de temps pour diverger, elle restait très proche des langues des Ñoldor (il y avait intercompréhension) au moment de l'établissement des Falmari en Eldamar. Le telerin d'Aman et les langues quenyarines on alors eut des influences mutuelles[40].

C'est la langue qui est donc restée le plus « au milieu » entre la branche quenyarine et la branche sindarine des langues elfiques.

Historiquement d'ailleurs, le terme de quenya couvrait aussi la langue des Teleri, considérée comme un dialecte ; mais ce n'était pas le cas dans l'usage courant. Les Teleri appelaient leur langue Lindārin ou Lindalambe (« langue des Lindar », d'après leur ancien nom de clan) et la voyaient comme distincte du quenya qu'ils appelaient Goldōrin ou Goldolambe (« langue des Ñoldor », car ils avaient peu de contacts avec les Vanyar)[41].

L'idée d'un idiome propre au troisième clan des Elfes, proche mais distinct du quenya, remonte à la création même de celui-ci, vers 1915[42]. Il était alors attribué aux Solosimpi, les précurseurs narratifs des Falmari à venir.[Quoi ?]

Des formes s'en retrouvent tout au long de la vie de Tolkien dans ses écrits sur son monde imaginaire, mais la langue ne paraît toutefois jamais avoir fait l'objet d'un développement indépendant, étant habituellement discutée en comparaison avec le quenya et le sindarin. Au départ, le telerin paraît n'avoir été guère plus qu'une variante très particularisée du quenya ; ce n'est qu'à partir de la fin des années 1950 que Tolkien en développa les conceptions plus en détail[43].

  • Auteurs à créditer : ceux de telerin

Famille du sindarin[modifier | modifier le code]

Chronologie du sindarin[modifier | modifier le code]

Le développement du sindarin a été complexe. Il trouve ses racines en 1917, année de construction du gnomique ; cette langue est retravaillée pour obtenir le noldorin, qui côtoie l'ilkorin, langue d'une autre famille. Tolkien reprend alors l'histoire des langues elfique et de son légendaire, et utilise le noldorin construit pour la fonction de l'ilkorin, faisant disparaître ce-dernier de la liste des langues ; le nom des Elfes de Beleriand étant alors les Sindar, la langue résultante est le sindarin.

Gnomique ou goldogrin[modifier | modifier le code]

Le gnomique (gnomish) ou goldogrin est la langue construite par Tolkien dans laquelle on peut trouver les premières bases du sindarin. Il est construit par Tolkien autour de 1917[44], soit deux ans après le qenya. Elle s'inspire principalement du gallois, mais aussi des vieil et moyen anglais quant à certains traits.[réf. nécessaire]

Dans la fiction, le gnomique est la langue de la deuxième tribu des Elfes, les Gnomes. La langue s'est altérée lorsque les Gnomes ont quitté le Valinor, et a été influencée par les langues indigènes de la Terre du Milieu.

La langue est proche du qenya (que parle dans la fiction la première tribu) quant à sa grammaire, qui est retravaillée par Tolkien pour obtenir le noldorin. En revanche, la phonétique est totalement différente, et se transmet jusqu'au sindarin.

Noldorin[modifier | modifier le code]

Dans les années 1920, Tolkien repense la grammaire du gnomique, d'une manière beaucoup plus proche du gallois[45] ; la langue prend alors le nom de « noldorin », en raison du renommage de la tribu des Gnomes en Ñoldor.

Le développement historique est précisé lors de la rédaction des Étymologies durant la deuxième moitié des années 1930, dont la phase finale est contemporaine des premiers brouillons du Seigneur des anneaux. Dans ce cadre, Modèle:J. R. R. Tolkien repense l'historique de ses langues, et change le rôle du noldorin ; celui-ci est remplace l'ilkorin comme langue du Beleriand, étant à cette occasion renommé sindarin (il reste proche des dernières versions de ce dernier, au moins dans son lexique et sa phonétique[Note 1]).

Tolkien a évoqué cinq dialectes noldorins[46], qui sont supposés à l'époque de rédaction du Lhammas s'être séparés lors des guerres de Beleriand. Le plus isolé des cinq est le gondolindren[47].

(Ilkorin)[modifier | modifier le code]

L'ilkorin n'est pas une langue de la même famille que le sindarin. Elle est cependant très liée, car elle désigne la langue parlée en Beleriand avant que le noldorin ne soit attribuée aux Sindar, en ne prenne donc le nom de sindarin.

Dans le Lhammas A : intermédiaire entre eldarin (parlé à Valinor) et lemberin, parlé par les Lembi, ceux ayant refusé l'Appel des Valar (dont les Danas ou[précision nécessaire] Elfes-verts d'Ossiriand).

Il possède deux dialectes : le doriathrin est le principal, et le falathrin (ou falassien) le suivant.

 Sindarin[modifier | modifier le code]

Tolkien utilisa fortement le stade alors atteint pour la nomenclature elfique du Seigneur des anneaux, ce qui l'amena à l'altérer sur certains points pour aboutir à l'esthétique voulue. Finalement, à la fin de la rédaction du Seigneur des anneaux, il décida de modifier radicalement l'histoire interne de la langue. Il décida que les Ñoldor auraient finalement le quenya comme langue d'origine (avec quelques différences dialectales par rapport au parler des Vanyar), renomma le noldorin en sindarin et l'attribua aux Sindar, les Elfes Gris de Beleriand. Restait à expliquer l'usage du sindarin par les Noldor en Terre du Milieu (comme en témoignent leurs noms) : Tolkien expliqua alors que les Noldor en exil adoptèrent le sindarin comme langue quotidienne, réservant le quenya à un usage cérémoniel. Le sindarin devenant la langue indigène de Beleriand, le doriathrin et l'ilkorin disparurent, n'ayant plus de place à remplir dans le panorama linguistique[Note 2].

Tolkien continua de travailler sur le sindarin jusqu'à sa mort en 1973. La forme de la langue semble s'être quelque peu stabilisée à cette période : les formes rencontrées dans la réécriture du Silmarillion que Tolkien entreprit dans les années 1950-1960 concordent pour l'essentiel avec celles du Seigneur des anneaux, peut-être parce qu'il a pu se sentir lié dans une certaine mesure par ce qui était déjà publié. Certains essais tardifs contiennent néanmoins des formes assez divergentes[48], et démontrent que l'expérimentation était pour Tolkien un élément essentiel de son travail d'invention linguistique.

Les Edain ont appris le sindarin, et ont de fait développé un « usage de Gondor »[49].

Liste des dialectes[modifier | modifier le code]

Falathrin, sindarin mixte et sindarin standard[modifier | modifier le code]

Le falathrin (ou falassien) a été l'un des deux dialectes de l'ilkorin (avec le doriathrin) puis l'un des dialectes du sindarin. Dans la première conception, il disparaît lors des guerres de Beleriand ; dans la seconde, il est le dialecte majoritairement adopté par les Ñoldor revenus, et se retrouve donc beaucoup dans le sindarin mixte puis au Troisième Âge dans le sindarin standard.

Le dialecte ilkorin parlé par les Falathrim (ou Elfes des Falas), les Teleri qu'Ossë convainquit de rester sur les côtes du Beleriand méridional[50].

Doriathrin et sindarin de Doriath[modifier | modifier le code]

Le doriathrin est un des deux dialectes de l'ilkorin (avec le falathrin). Il évolue lors de l'apparition du sindarin vers le sindarin de Doriath.

Noldorin de Mithrim, mithrimin et fëanorien[modifier | modifier le code]

Le noldorin de Mithrim désigne le dialecte noldorin parlé dans la fiction autour du lac Mithrim, qui disparaît au cours des guerres de Beleriand[51]. Il est assez différent des autres[52] et évolue lors de l'apparition du sindarin vers le mithrimin, un dialecte très marqué, dont la conception est achevée après décembre 1962.

Le fëanorien désigne le dialecte noldorin parlé dans la fiction à l'est du Beleriand ; lors du passage au sindarin, Tolkien en fait une branche du mithrimin parlée à l'est[53]. Le dialecte se mêle avec l'ossiriandrin et avec les langues des Hommes, en raison probablement de l'alliance des fils de Fëanor avec les Orientaux et de la retraite sous la même bannière durant les guerres de Beleriand ; il disparaît à leur fin[54].

Autres dialectes noldorins uniquement[modifier | modifier le code]

Plusieurs dialectes noldorins n'ont pas trouvé de prolongement lors du passage au sindarin.

Noldorin de Nargothrond
Le noldorin de Nargothrond désigne le dialecte noldorin parlé dans la fiction dans la cité de Nargothrond[54] et disparu lors des guerres de Beleriand[54], probablement à la suite de la destruction de la ville[55]. L'idée que les gens de Nargothrond parlaient un dialecte particulier est restée un temps après la transformation du noldorin en sindarin, jusqu'au moment où le falathrin devient la langue parlée par tous les Ñoldor hormis les hommes de Fëanor[56].
Gondolindren ou gondolinique
Le gondolindren ou gondolinique est le dialecte noldorin de la cité de Gondolin. Selon les dernières versions du texte, il a continué à être parlé après les guerres de Beleriand à Tol Eressëa[57]. Cependant, selon le Qenya Lexicon, seul le mólanoldorin (un noldorin corrompu par Morgoth) a survécu.
Mólanoldorin
Le mólanoldorin (nommé dans les brouillons múlanoldorin[51]) ou noldo-esclave désigne le dialecte des Ñoldor devenus esclaves de Morgoth[51]. C'est dans la fiction un dialecte noldorin corrompu par l'Ennemi, utilisé par les anciens prisonniers de Morgoth, et qui s'est de fait répandu « en Mithrim et dans bien d’autres lieux »[58] ; les paroles prononcées en cette langue ne servaient qu'à semer le trouble[59], et les Ñoldor se mirent à éviter les anciens prisonniers revenus d'Angband[60].
Selon le Qenya Lexicon, qui le nomme « noldo-esclave », il est le seul dialecte noldorin à avoir été gardé après les guerres de Beleriand, le « libre noldo de Gondolin » (futur gondolindren) ayant été éliminé[61]. La Tengwesta Qenderinwa, l'un des derniers textes à mentionner le noldorin, n'évoque plus le mólanoldorin, peut-être avait-il donc disparu de sa conception[47].

Autres langues[modifier | modifier le code]

L'inwelin
L'inwelin est la langue parlée dans les tous premiers brouillons de Tolkien par les Inwir, le clan royal des Elfes[62].
Le noldorin ancien et le sindarin ancien
 Tolkien a mentionné le noldorin ancien dans les Étymologies, pour la plupart sans astérisques, ce qui marque une langue couchée par écrit ; ce n'est donc pas, comme l'ancien quenya, une pseudo-proto-langue datant d'avant l'invention de l'écriture dans la fiction. Tolkien a par la suite évoqué les termes « sindarin ancien », mais sans qu'il soit possible de savoir s'il en faisait une langue ou non ; ce serait l'étape intermédiaire entre le telerin commun et le sindarin, entre le moment où les Teleri d’Aman s'embarquent pour Tol Eressëa et probablement l'apparition du système runique à Doriath[63].
Le mátengwië
Le mátengwië, ou dans les premiers brouillons málambe, désigne la langue gestuelle utilisée par les Elfes. Il n'est pas aussi élaboré que l'iglishmêk des Nains[64].

Auteurs[modifier | modifier le code]

  • Auteurs à créditer : ceux de sindarin.

Autres langues[modifier | modifier le code]

 Teleakta
Deux entrées d'un brouillon du Qenya Lexicon ont fait référence à une langue nommée teleakta ou teleatka, dont l'un des termes a été cité dans la version définitive comme de l'ilkorin, et l'autre rayé[65].

Langues des Hommes[modifier | modifier le code]

Maison de Beör et de Hador[modifier | modifier le code]

Taliska[modifier | modifier le code]

Adûnaic[modifier | modifier le code]
Westron[modifier | modifier le code]


Dans la Terre du Milieu, le continent central du monde imaginaire où se déroule notamment le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien, le westron est la langue commune de l'Ouest durant le Troisième Âge. Le récit du Seigneur des Anneaux est censé avoir été écrit dans cette langue de la main de Bilbon et Frodon Sacquet.

Tolkien ne donne pratiquement aucun élément de westron. Le vocabulaire existant n'est que d'une centaine de mots, mais aucun élément de construction n'a été publié. Des notes existent néanmoins sur l'évolution de certains mots du rohanais au westron.

Le nom « westron » est le nom anglais de la langue (« West » signifiant « Ouest »). Dans certaines tentatives de francisation de ses traducteurs, cette langue s'est vue appeler « Ouistrain » (cf. Le Seigneur des Anneaux, vol. IV Appendices et Index, éts Christian Bourgois)

Crédit : auteurs de l'article Westron

Langues d'Eriador[modifier | modifier le code]

Langues des Hommes du Nord[modifier | modifier le code]

Dalien[modifier | modifier le code]

Langue de Dale (Terre du Milieu)

Rohirique[modifier | modifier le code]

Langues du peuple de Haleth[modifier | modifier le code]

Haladin[modifier | modifier le code]

Dunlending[modifier | modifier le code]

Langues des Druedain[modifier | modifier le code]

Druedain de Brethil[modifier | modifier le code]

Druedain de Druadan[modifier | modifier le code]

Langues des haradrim[modifier | modifier le code]

Langues des Orientaux[modifier | modifier le code]

Autres langues[modifier | modifier le code]

Entique[modifier | modifier le code]

Je vois et j'entends dans ce…, ce… ce a lalla-lalla-rumba-kamanda-lind-orburumë[66]. Excusez-moi, c'est une partie du nom que je donne à cela ; je ne sais quel est le mot dans les langues extérieures : vous savez, ce sur quoi nous sommes, où je me tiens et d'où je contemple les beaux matins, où je pense au Soleil, et à l'herbe au-delà de la forêt, aux chevaux, aux nuages et au déroulement du monde. Que se passe-t-il ? Qu'est-ce que Gandalf a en tête ? Et ces… burarum[67], ces Orques […] ?

à propos de « alala… » : Tolkien décrit cet unique fragment de vrai Entique comme "probablement très inexact". (Appendice F)

la forme générale des mots est fortement inspirée par le Quenya (pour autant que nous puissions le remarquer, tous les éléments excepté burúmë pourraient avoir été en Haut Elfique; le Quenya ne peut pas avoir de b dans cette position).

Laurelindorenan lindelorendor malinornélion ornemalin, sachant que Laurelindorenan (Terre de la Vallée de l'Or Chantant) est l'ancien nom de la Lothlorien (Fleur de Rêve).

« Mais certains de mes arbres ont les membres souples, et ils sont nombreux à pouvoir me parler. Ce sont les Elfes qui ont commencé, naturellement, en éveillant les arbres, en leur enseignant à parler et en apprenant leurs propos d'arbres. Ils voulaient toujours parler à tout, les anciens Elfes. [avant les grandes ténèbres]

Langues des Nains[modifier | modifier le code]

khuzdul : voir [1] (le reste est dans l'article)

L'igliskmêk est une « langue des signes » (c'est la signification du mot en khuzdul) utilisée dans la fiction par les Nains, leur servant à communiquer entre membres d'une même Maison ; ils étaient aussi réticent à l'apprendre à d'autres que le khuzdul[68]. Les gestes sont pensés pour être le plus discret possible[69], et la langue évolue constamment[70] (à l'inverse de leur langue orale).

Magól / Mágo[modifier | modifier le code]

Le magól n'est pas utilisée dans le légendaire final de Tolkien ; selon John Rateliff, « Tolkien envisagea à une époque en faire la langue orquienne, mais rejeta subséquemment cette idée[71]. »

Il est traité dans deux textes : dans le premier, il ressemble à l'adûnaïque ; dans le second, il est inspiré du hongrois.

Patrick Wynne dit : « In the earlier of the two texts on this language it is called Mágo and more closely resembles Adunaic than Hungarian; this same text also says that “Old Mágo” was the language of the children of Húrin. »[72]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La phonologie du noldorin est fort proche de celle du sindarin, à quelques notables exceptions près, dans l'ensemble régulières, dues à des modifications dans le scénario d'évolution de certains sons. Il est assez difficile de juger de l'évolution lexicale du fait de la nature parcellaire des sources, mais de nombreux mots attestés dans Le Seigneur des anneaux et le Silmarillion se trouvent déjà dans les Étymologies sous une forme identique ou très proche compte tenu des différences phonétiques susdites.
  2. Ils influencèrent toutefois quelque peu le sindarin qui les « cannibalisa ». Certains traits phonétiques du sindarin différant de ceux du noldorin se retrouvaient déjà en doriathrin et en ilkorin. De plus, Tolkien semble avoir recyclé une nouvelle fois certaines conceptions anciennes sous forme de traits dialectaux à l'intérieur même du sindarin - ce qui lui permettait d'y conserver d'anciens noms ilkorins ou doriathrins qu'il ne pouvait ou ne voulait changer. Cf. (en) Édouard Kloczko, « Ilkorin and North Sindarin (Mithrim) », sur Ardalambion.

Sources[modifier | modifier le code]

  1. The War of the Jewels, p. 421.
  2. The War of the Jewels, p. 360.
  3. Quenta Silmarillion, chap. 3 : « La Venue des Elfes et la Captivité de Melkor » ou Morgoth's Ring, partie II : « Les Annales d’Aman ».
  4. Modèle:J. R. R. Tolkien, Tengwesta Qenderinwa dans Parma Eldalamberon no 18, p. 72 : « The most ancient structure of the tongue common to all the Qendelie is (...) not known to the Elves, through some things may be guessed or discovered by those who will compare one with another the written forms of Eldarin languages of Valinor, together with such records of the Avari as we here in Eressëa have set down in these later days. »
  5. Publié dans La Route perdue et autres textes.
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Q&E
  7. The War of the Jewels, p. 374.
  8. « L'elfique primitif : là où tout a commencé » sur tolkiendil.com.
  9. La Route perdue et autres textes, p. 197.
  10. Le Premier Livre des Contes perdus, p. 262.
  11. [[#HoMe 5|]], p. 197.
  12. La Route perdue et autres texte, p. 204 ouThe War of the Jewels, p. 410.
  13. La Route perdue et autres textes, p. 197.
  14. La Route perdue et autres textes, p. 198.
  15. The War of the Jewels, p. 375.
  16. Parma Eldalamberon, no 12, p. xii.
  17. La Route perdue et autres textes, p. 224.
  18. La Route perdue et autres textes, p. 175–176.
  19. La Route perdue et autres textes, p. 194 : « being learned east of the Mountains from a branch of the Danians, kindred of those Elves of Ossiriand which were called the Green-elves. »
  20. The People of Middle-earth, p. 30, 36, 74 et 174.
  21. Le Seigneur des anneaux, Appendice A ; The People of Middle-earth, p. 79 ; Parma Eldalamberon, no 17, p. 51–53.
  22. La Route perdue et autres textes, p. 216, 226.
  23. Parma Edladamberon no 18, p. 78.
  24. La Route perdue et autres textes, p. 218 ; Contes et Légendes inachevés, p. 311.
  25. La Communauté de l'anneau, livre II, chap. 6 : « La Lothlórien » : (citation à trouver).
  26. Le Seigneur des anneaux, Livre II, chap. 6 et Appendice F ; voir aussi The Treason of Isengard, p. 226 ; et aussi Parma Eldalamberon, no 17, p. 52–53.
  27. J. R. R. Tolkien et Christopher Tolkien (trad. Daniel Lauzon), La Route perdue et autres textes [« The Lost Road and Other Writings »] [détail des éditions] ; J. R. R. Tolkien (trad. Tina Jolas), Contes et légendes inachevés [« Unfinished Tales of Númenor and Middle-earth »] [détail des éditions]
  28. La Route perdue et autres textes, p. 208.
  29. La Route perdue et autres textes, p. 218.
  30. Parma Eldalamberon no 18, p. 26, 28.
  31. La Route perdue et autres textes, p. 175 : « Danas était écrit par dessus « Danyar », fermement biffé », en version originale « were called in their own tongue Danas [written over heavily struck out: Danyar] ».
  32. La Route perdue et autres textes, p. 176.
  33. a et b La Route perdu et autres textes, p. 203.[réf. à confirmer]
  34. Parma Eldalamberon no 17, p. 54 ; La Route perdue et autres textes, p. 222.
  35. La Route perdue et autres textes, p. 223.
  36. La Route perdue et autres textes, p. 205, 223.
  37. La Route perdue et autres textes, p. 203.
  38. Parma Eldalamberon, no 12, p. xii.
  39. « Qenya » sur tolkiendil.com.
  40. The Peoples of Middle-earth, p. 356, note 4.
  41. The War of the Jewels, p. 373-375.
  42. Parma Eldalamberon n° 12, p. xii.
  43. (en) Roman Rausch, « Teleri lambëo minaþurië - Enquiry into the Telerin language », (consulté le ).
  44. Parma Eldalamberon, no 11, « I Lam na Ngoldathon: The Grammar and Lexicon of the Gnomish Tongue ».
  45. Parma Eldalamberon, no 13, « Early Noldorin fragments ».
  46. « Noldorin » sur tolkiendil.com.
  47. a et b Parma Eldalamberon, no 18, p. 26, 76.
  48. Voir par exemple Vinyar Tengwar n° 42, p. 27.
  49. « Le sindarin de Gondor » sur tolkiendil.com.
  50. Quenta Silmarillion, chap. 5 et The War of the Jewels, p. 378.
  51. a b et c La Route perdue et autres textes, p. 205.
  52. Parma Eldalamberon, no 17, p. 132–133.
  53. Parma Eldalamberon, no 17, p. 131, 133.
  54. a b et c La Route perdue et autres textes, p. 177.
  55. Voir La Formation de la Terre du Milieu, p. 153.
  56. Parma Eldalamberon, no 17, p. 133.
  57. « Le gondolindren » sur Tolkiendil.
  58. La Route perdue et autres textes, p. 189.
  59. La Route perdue et autres textes, p. 346 ; La Formation de la Terre du Milieu, p. 141, 145.
  60. La Formation de la Terre du Milieu, p. 130.
  61. Parma Eldalamberon, no 12, p. 2.
  62. Parma Eldalamberon, no 12, « Qenyaqetsa » — « Qenya ».
  63. « Sindarin ancien » et « Le sindarin ancien : entre l'elfique primitif et le gris elfique » sur tolkiendil.com.
  64. « Mátengwië » sur tolkiendil.com.
  65. Parma Eldalamberon, no 12, p. 32 : « Areandor (ou : areanóre) », p. 39 : {{{1}}}.
  66. En version originale, avec un tiret entre « a » et « lalla » et un accent sur « orburúme ».
  67. En version originale, avec un accent : « burárum ».
  68. The War of the Jewels, partie IV : « Quendi & Eldar ».
  69. The War of the Jewels, p. 395
  70. The War of the Jewels, p. 395, 402
  71. The History of the Hobbit 2, p. 710.
  72. Message nº 1012 de la liste de diffusion Lambengolmor

Bibliographie[modifier | modifier le code]