Utilisateur:Aurevilly/Brouillon

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Orbec[modifier | modifier le code]

Tserkvas[modifier | modifier le code]

  • <ref name="WHC">{{Lien web|langue = |titre = Tserkvas en bois de la région des Carpates en Pologne et en Ukraine|url = http://whc.unesco.org/fr/list/1424/|site = UNESCO Centre du patrimoine mondial|date = |consulté le = 13/04/2015}}</ref>
  • <ref name="descriptif217">{{Article |langue=en |auteur1= |titre=''Advisory Body Evaluation'' |périodique=Centre du patrimoine mondial UNESCO |volume= |numéro= |jour= |mois= |année= 2013|pages= 217|issn= |lire en ligne=http://whc.unesco.org/archive/advisory_body_evaluation/1424.pdf |consulté le=16 avril 2015 |id= }}</ref>
  • <ref name="NF50">{{Article |langue=en |auteur1= |titre=''Nomination file'' |périodique=Centre du patrimoine mondial UNESCO |volume= |numéro= |jour= |mois= |année= 2013|pages= 50|issn= |lire en ligne=http://whc.unesco.org/uploads/nominations/1424.pdf |consulté le=16 avril 2015 |id= }}</ref>





Gueorgui Joukov
Catégorie:Maréchal de l'Union soviétique
Calendrier Julien
Les Mémoires de Joukov doivent être prises avec précaution: une rédactrice a été imposée au Maréchal, qui avait aussi pour rôle de servir d'intermédiaire avec les exigences du Comité central. Autant que des souvenirs, ce sont des souvenirs formatés pour servir la propagande soviétique.

  • Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri, Joukov : L'homme qui a vaincu Hitler, Perrin, , 732 p. (ISBN 978-2262039226)
  • Mémoires 1, Des années de jeunesse à la bataille de Moscou (1986-1942) Traduit du russe par S. [Serge] Obolensky Paris : Fayard, 1970 1 vol. (536 p.) Notice n° : FRBNF35302133 [1]
  • Mémoires 2, De Stalingrad à Berlin (1942-1946) Traduit du russe par S. [Serge] Obolensky Paris : Fayard, 1970 1 vol. (496 p.) Notice n° : FRBNF35302134 [2]
  • Enfance (1896-1914)
  • L'armée du tsar (1915-1917)
  • Cavalier de la Révolution (1918-1922)
  • Premiers commandements (1923-1928)

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Gueorgui Joukov est né le (19 novembre 1896 de l'ancien calendrier julien) au village de Strelkovka, de Konstantin Artemovitch Joukov et d'Ustenia Artemeevna Joukova, puis baptisé le lendemain à Ougodski Zavod, à environ 110 km de Moscou<19>.

(Note: le village de Strelkovka était situé à 4 km du bourg d'Ougodski Zavod. celui-ci a été rebaptisé « Joukovo » en 1974 et Joukov en 1996. La perte du « o » signale l'accession au statut de ville, décidée pour le centenaire de la naissance de Gueorgui Joukov<19>. Joukov, dans l'oblast de Kalouga est à 110 km de Moscou).

Le père de Gueorgui, Konstantin Artemovitch, est né entre 1841 et 1843. C'est un enfant abandonné placé chez une veuve, Anna Joukova, qui lui donne son nom et décède quand l'enfant a environ 8 ans. Konstantin est alors recueilli par un cordonnier d'Ougodski Zavod et apprend le métier de son bienfaiteur<22>.

En premières noces, Konstantin Artemovitch a deux garçons, dont l'un meurt en bas-âge. Veuf en 1892, Konstantin épouse Ustenia la même année. Ustenia Artemeevna est née en 1863, d'une famille tout juste sortie du servage. Elle est veuve également, avec deux enfants de son premier mariage, le cadet ayant décédé en bas-âge. Konstantin et Ustenia ont une fille, Maria, le 20 mars 1894. Et après Gueorgi, un autre fils, Aliocha, né le 11 mars 1899, qui ne survivra pas<23>.

Le régime de Nicolas II entreprend une politique d'alphabétisation entre 1871 et 1911 qui quadruple le nombre d'écoles primaires. Gueorgui Joukov profite de ce développement, qui sera son premier atout par rapport aux autres enfants pauvres, et va pendant trois ans à l'école paroissiale du hameau voisin<25>. Ce bagage scolaire demeure sommaire, et Joukov, comme la plupart de ses camarades officiers généraux, aura toujours de la peine à écrire et à lire<26>.

Joukov est ensuite placé comme apprenti chez le frère cadet de sa mère, Mikhaïl Artemovitch Pilikine, qui a une entreprise de pelleterie à Moscou. Joukov arrive à Moscou à l'automne 1908, il a douze ans<30>.

Dans ses mémoires, Joukov peint un tableau sombre de ses années d'apprentissage avec l'oncle Pilikine, qu'il appelle le « patron ». Il décrit une situation d'exploitation, des violences physiques, des conditions de vie misérables. Mais l'historiographie moderne est largement revenue sur ce tableau misérabiliste, probablement dicté par la propagande soviétique. En réalité, l'oncle semble clairement avantager le neveu. Après deux ans d'apprentissage, Joukov quitte le voisinage des peaux malodorantes pour servir dans la boutique - il s'occupe dès 1911 des livraisons dans Moscou. L'oncle Pilikine le choisit bientôt pour se rendre à la grande foire de Nijni Novgorod et à celle d'Ourioupino<31>.

(Note: les Mémoires de Joukov doivent être prises avec précaution: une rédactrice a été imposée au Maréchal, qui avait aussi pour rôle de servir d'intermédiaire avec les exigences du Comité central. Autant que des souvenirs, ce sont des récits formatés pour servir la propagande soviétique).

Enfin 1912, Mikhaïl Artemovitch embauche son neveu comme ouvrier confirmé, au salaire de 25 roubles par mois. Gueorgui Joukov accède à l'indépendance. Il loue une chambre chez une veuve dans un quartier bourgeois de Moscou<32>, et mène une vie agréable, allant au cinéma et au théâtre avec son cousin Sacha<36>.

(Note: Par comparaison le père de Joukov gagne 90 roubles par mois à la même époque comme cordonnier<32>).

Dans l'armée du Tsar[modifier | modifier le code]

  • Joukov reçoit sa feuille de mobilisation en août 1915, alors que les combats de la Première Guerre mondiale font déjà rage depuis presque un an <42>.
  • Versé dans la cavalerie <43>
  • Affecté au 5e régiment de cavalerie de réserve, qui devient le 10e régiment de dragons de Novgorod, Joukov fait d'abord ses classes de fantassin pendant un mois. En septembre 1915, il rejoint son régiment en Ukraine<44> et suit la formation de cavalerie pendant plusieurs mois <45>.
  • Achève son instruction en mars 1916<47>. Joukov accepte d'intégrer le peloton d'instruction des sous-officers à Izioum, sur le Donets, au moment où le nombre de pelotons de formation est multiplié par quatre pour pallier le déficit de sous-officiers<48>. Son instruction de sous-officier dure jusqu'en juin 1916<49>, moment où Broussilov lance sa célèbre offensive, en Pologne et Autriche-Hongrie, à laquelle Joukov ne participera pas<50>.
  • Joukov devient sergent en second après avoir réussi l'exament <52> et est affecté au front en août 1916, à la 10e division de cavalerie<53>.
(note: la 10e est une division d'élite, qui s'est illustrée en août 1914, contre les uhlans et dragons de la 4e Kavalleriedivision austro-hongrois, à Jaroslavice<53>).
  • Joukov arrive en train à Kamianets-Podilskyï le 15 août 1916. Ce sera son baptême du feu, car la gare se fait bombarder par un avion autrichien. En septembre1916, Joukov est engagé avec son régiment à Bystritsa. Il fait partie d'une unité de reconnaissance et capture un officier allemand, en vue d'obtenir des renseignements militaires. Joukov obtient alors sa première croix de Saint-Georges (de 4e classe)<54>.