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Les Grottes de la Balme sont situées sur la commune de La-Balme-les-Grottes, en Isère (38). Elles sont répertoriées comme espace naturel sensible (ENS) local en lien avec les Coteaux de Saint Roch. Ces grottes sont peuplées de nombreux animaux, dont un grand nombre d’espèces de chauves-souris. Explorées par les spéléologues depuis les années 1950, elles auraient également par le passé servi d'abri naturel à des hommes préhistoriques, de refuge au bandit Louis Mandrin et de lieu de pèlerinage à François Ier[1].
Etymologie[modifier | modifier le code]
Le mot "Balme" est une désignation assez répandue en France, par exemple en Isère, en Savoie et dans l'Ain[2]. Il viendrait des mots "barma" / "balma" qui sont d'origine celtique et signifient "grotte"[2].
Description[modifier | modifier le code]
Visitables depuis 1807, les Grottes de la Balme, souvent caractérisées comme "l'une des sept merveilles du Dauphiné", s'ouvrent dans une roche calcaire[3]. Leur porche d'entrée monumental compte une église du XII° siècle comprenant deux chapelles dédiées à la Vierge Marie et à St Jean Baptiste[3] datant du IX° et du XIV° siècle[4], chapelles qu'aurait visitées François Ier avec sa mère en 1516[1]. L'intérieur des grottes regorge également de formations naturelles intéressantes : stalactites et stalagmites, labyrinthes étroits (le Labyrinthe de Mandrin et le Labyrinthe de François Ier), petits bassins et dépôts naturels de calcite (gours), lac souterrain et "voile de la mariée"[5]... On trouve dans les profondeurs de ces grottes la Grande Coupole qui mesure 40 mètres de haut ainsi que la salle et la "cheminée" des chauves-souris.[6] Sur l'une des parois des grottes, dites "sèches", on peut également observer un portrait de François Ier peint en 1882 par Théodore Levigne[7].
Faune[modifier | modifier le code]
Les Grottes de la Balme abritent au moins une quinzaine d'espèces de chiroptères (ou chauves-souris)[1] : principalement des minioptères mais aussi des oreillards, des pipistrelles et des rhinolophes[1]. L'association Nature Nord Isère Lo Parvi se charge en partie du recensement des chauves-souris dans cet endroit[8]. Le porche d'entrée quant à lui héberge plusieurs espèces d'oiseaux rupestres : choucas des tours, martinets, hirondelles de rochers et chouettes hulottes[1]. Des invertébrés cavernicoles dits niphargus (crustacés amphipodes) sont également présents dans les grottes[9].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Christian Rolland, « Suivi des chauves-souris des Grottes de la Balme », LPO InfoIsère, no 13, , p. 21
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 9782600028837, lire en ligne)
- Adolphe Joanne, Dictionnaire des communes de la France..., Hachette, (lire en ligne)
- « Les labyrinthes souterrains de François Ier et Mandrin », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- « Sous terre à la bougie et en musique », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- « Grottes de la Balme Isère 38 - Tarifs Horaires 2016 », sur Grottes en France (consulté le )
- « Le Guichet du Savoir - Consulter le sujet - Portrait François Ier grottes de la Balme (38) », sur www.guichetdusavoir.org (consulté le )
- « Comptage des chauves-souris en hibernation - Association Nature Nord-Isère LO PARVI », sur lo.parvi.free.fr (consulté le )
- « Les Grottes - Grottes de la balme », sur www.grotteslabalme.com (consulté le )