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Utilisateur:Acl.drd/Brouillon

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Musée du Colombier

Le musée du Colombier est le premier musée fondé à Alès en 1889. Actuellement, c'est un musée d'archéologie et de beaux-arts qui se tient dans le Château du Colombier.

Histoire[modifier | modifier le code]

La fondation du musée du Colombier remonte au XIXe siècle. En effet, sous l'impulsion d'Emile Espérandieu, maire d'Alès, le Conseil municipal décide en 1889 de créer un "Musée de Peinture et tous autres objets d'art"[1]. Rapidement, la minéralogie rejoint les thématiques du musée. Celui-ci doit servir à l'éducation et la formation des habitants d'Alès. Installé dans un ancien collège de la rue Pasteur, le musée déménage seulement 3 ans plus tard dans un local plus adapté, à la faveur de la donation Jacques Bernard.

La donation Jacques Bernard, du nom d'un collectionneur alésien, est une chance pour la genèse du musée d'Alès. Cependant les conditions de ce don desservent sa valeur. En effet, le Palais Saint-Pierre de Lyon avait accepté un don de Jacques Bernard de son vivant qu'il décide de restituer en quasi-intégralité aux héritiers du collectionneur à sa mort. Il garde néanmoins les plus belles pièces de la collection, et le musée d'Alès récupère les autres œuvres qui sont majoritairement des copies.

Néanmoins ce don favorise le déménagement du musée au premier étage du 1 de la rue Rollin, au-dessus de la Caisse d’épargne. Les collections y prennent place en 1895. En 1938, le musée est transféré dans le fort Vauban. Néanmoins, il reste peu fréquenté par les habitants d'Alès.

Puis en 1967 il déménage de nouveau pour prendre place dans le Château du Colombier rue Jean Mayodon. C'est alors qu'il prend le nom qu'on lui connait aujourd'hui: le musée du Colombier. Ce château, construit sous Louis XIII, était accompagné d'une ferme et d'un pigeonnier. La ville l'achète en 1951 afin d'acquérir des espaces verts. Puis en 1965 commence un chantier de deux ans, accompagné par la Direction des Musées de France, pour transformer ce château en musée[2]. L'inauguration du nouveau musée a lieu le 30 septembre 1967. A l’issue de ce déménagement, le musée expose pour la première fois des objets archéologiques issus des fonds d'associations locales.

Collections[modifier | modifier le code]

A la fondation du musée, quelques œuvres provenant de dons de Jacques Bernard à la ville constitue les collections. Grâce à ses administrateurs, le musée reçoit des dépôts de l’État et du Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. En 1909, le ministère accorde en dépôt une œuvre de Cabanes intitulée La signature de la paix d'Alais, qui prend tout son sens au musée.

Le don de Jacques Bernard, concédé en 1891, enrichit considérablement les collections du musée. Le Triptyque de la Sainte Trinité de Jean Bellegambe, ou encore Diane surprenant la grossesse de Callisto de Jacob Van Loo figurent parmi ce don. Par la suite, Marius Pelatan donne un lot d’œuvres peintes par son oncle, Adolphe Perrot, qui était un portraitiste reconnu à Alès.

La politique d'enrichissement des collections s'intensifie dans les années 1980. Le musée achète des céramiques de Jean Mayodon. Puis de nouveaux dons sont concédés au musée du Colombier par Armand Berthe et Florence Marinot, Gilly Laval ou encore Marcel Mérignargues.



Info à classer:

  • Marc Bordeuil, conservateur dans les années 1992-1994 [3][4]

Sources[modifier | modifier le code]

  1. Musée du Colombier, La création du musée d'Alais au XIXe isècle, Alès, Ville d'Alès, , 48 p. (ISBN 2-907791-41-9)
  2. « Le bâtiment », sur Musée du Colombier (consulté le )
  3. Académie de Nîmes Auteur du texte, « Mémoires de l'Académie de Nîmes », sur Gallica, (consulté le ), p.152
  4. Académie de Nîmes Auteur du texte, « Mémoires de l'Académie de Nîmes », sur Gallica, (consulté le ), p. 223