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Unsere Zeit

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Unsere Zeit
Image illustrative de l’article Unsere Zeit

Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Zone de diffusion Allemagne
Langue Allemand
Périodicité hebdomadaire
Genre Politique
Date de fondation 1969
Éditeur CommPress Verlag GmbH
Ville d’édition Essen

Directeur de la rédaction Wera Richter
ISSN 0943-4216
Site web www.unsere-zeit.de

Unsere Zeit (en français Notre temps) est un journal hebdomadaire allemand, organe du Parti communiste allemand (en allemand : Deutsche Kommunistische Partei, abrégé en DKP).

Histoire[modifier | modifier le code]

Un précurseur de l'organe du DKP est apparemment un journal du même nom, paru à Mannheim toutes les deux semaines de à , qui compte douze pages et est tiré entre 2 500 et 3 000 exemplaires[1]. Eberhard Weber est le rédacteur en chef ; il est édité par le serrurier et syndicaliste de Mannheim, Eugen Straub[1]. Le parquet du tribunal régional de Karlsruhe accuse Straub d'avoir violé l'interdiction du KPD imposée en 1956 dans le cadre de son projet de journal[1]. Weber occupe ensuite des postes de direction au sein du DKP, reconstitué en 1968, et en est le porte-parole jusqu'en 1986, avant de devenir rédacteur en chef de Progress-Presse-Agentur[1]. Weber sera rédacteur en chef adjoint du quotidien, organe du parti, UZ-Unsere Zeit[1].

Le premier numéro du journal du parti DKP Unser Zeit paraît le [2], juste avant la conférence du DKP à Essen (12 et ). Il est édité par Kurt Bachmann, secrétaire du DKP de 1969 à 1973[3]. Gerd Deumlich en est le premier rédacteur en chef[4]. À partir du numéro 11 du , UZ porte le sous-titre Journal du DK et indique dans la mention que l'éditeur est le dirigeant du DKP au lieu de Bachmann. Dans les années 1980, Georg Polikeit est rédacteur en chef d’UZ.

Unsere Zeit devient quotidien à partir du avec le sous-titre Le journal des travailleurs - journal du DKP à Neuss grâce à l'aide financière massive de la République démocratique allemande[5]. Le tirage du quotidien UZ en 1973 est d'environ 60 000 exemplaires, celui de l'hebdomadaire UZ d'environ 50 000 exemplaires. Début , UZ n'est publié que comme quotidien ; l'hebdomadaire est supprimé, principalement pour des raisons économiques. L'édition du vendredi comprend un supplément du week-end et est produite à peu près en double tirage. Le tirage de d’UZ connaît certaines fluctuations au cours des années suivantes, tombe à environ 25 000 exemplaires en 1981 ou 50 000 exemplaires pour l'édition du week-end du vendredi, puis à 20 000 exemplaires vers la fin des années 1980 (édition du vendredi : moins de 40 000 exemplaires). Pendant de nombreuses années, l’UZ paraît six jours par semaine (du lundi au samedi). Pour des raisons de coût, une édition du lundi n'est pas réalisée entre et . Lors d'occasions spéciales, des éditions spéciales sont imprimées avec un tirage allant jusqu'à 400 000 exemplaires.

En 1989, après l'arrêt du financement du Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED), la publication du quotidien est arrêtée et une quarantaine d'employés sont licenciés[6]. À la fin des années 1980, la RDA finance UZ à hauteur d'environ 12 millions de DM par an[7]. À partir de , UZ paraît sous forme d'hebdomadaire, bimensuel entre l'été 1990 et et initialement tiré à 20 000 exemplaires. Depuis, Unsere Zeit paraît sous forme d'hebdomadaire de 16 pages. La situation financière reste tendue et le tirage est en baisse constante. Selon l'Office fédéral de protection de la constitution, le tirage s'élève à environ 7 500 exemplaires dans tout le pays, alors que la rédaction à la fête de la presse de l’UZ en 2005 évoque 9 000 exemplaires. Le journal déclare un tirage de 6 000 exemplaires en .

Rédacteurs en chef et adjoints[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (de) Udo Leuschner, « Unsere Zeit (UZ) », sur Udo Leuschner (consulté le )
  2. (de) « 50 Jahre UZ − Die erste Ausgabe », sur UZ, (consulté le )
  3. (de) Walter Bauer, « Der erste Vorsitzende », sur UZ, (consulté le )
  4. (de) « Auf ein Wort, lieber Leser », sur UZ, (consulté le )
  5. (de) « Geld stinkt nicht », sur Die Zeit, (consulté le )
  6. (de) Roland Kirbach, « Von den Genossen verlassen », sur Die Zeit, (consulté le )
  7. (de) Josef Foschepoth, Verfassungswidrig! : Das KPD-Verbot im Kalten Bürgerkrieg, Vandenhoeck & Ruprecht, , 494 p. (ISBN 9783647311289, lire en ligne), p. 350

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]