Trichoscypha acuminata

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Trichoscypha acuminata
Description de l'image Defaut 2.svg.
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Noyau des Dicotylédones vraies
Clade Rosidées
Clade Malvidées
Ordre Sapindales
Famille Anacardiaceae
Genre Trichoscypha

Espèce

Trichoscypha acuminata
Engl., 1881[1]

Synonymes

  • Sorindeia mannii Oliv.[2]
  • Trichoscypha braunii Engl.[2]
  • Trichoscypha congoensis Engler Ex De Wilde[2]

Trichoscypha acuminata est un arbre de la famille des Anacardiaceae dont les noms vernaculaires sont « raisin du Gabon », ou encore amvout.

Répartition[modifier | modifier le code]

Son aire de répartition s’étend du Nigeria au Cameroun et jusqu’en République démocratique du Congo. Au Cameroun, on le trouve dans les forêts de basse et moyenne altitude, au sud du plateau de l'Adamaoua[3].

Description[modifier | modifier le code]

Stature[modifier | modifier le code]

L’arbre peut atteindre 20 m de hauteur, et présente un fût irrégulier et bosselé de diamètre allant jusqu’à 40 cm[3].

Écorce et bois[modifier | modifier le code]

Son écorce est de couleur brun-rougeâtre. La tranche est jaune à rougeâtre[3].

Feuilles[modifier | modifier le code]

Les feuilles sont alternes, et peuvent atteindre 1,5 m de longueur. Elles se composent de 10 à 35 foliotes alternes ou subopposées[3].

Fleurs et fruits[modifier | modifier le code]

Les inflorescences pendantes atteignent 35 cm sur 30 cm chez les mâles et 20 cm sur 8 cm sur les femelles. Les fleurs sont tétramères, de couleur brun-rougeâtre à l’extérieur. Les fruits se présentent par grappes de 20-100 drupes oblongues, faisant 7 cm sur 4 cm, de couleur rouge, avec des poils blancs, et ils contiennent une pulpe charnue et juteuse, de couleur rouge, et un noyau renfermant une graine unique[3].

Utilisation[modifier | modifier le code]

Pharmacopée[modifier | modifier le code]

Les écorces servent au traitement des affections bronchiques, des céphalées, des courbatures fébriles, des maux de côtes ou de ventre. Elles serviraient également de vermifuge ou d'aphrodisiaque[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 20 septembre 2017
  2. a b et c The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 20 septembre 2017
  3. a b c d et e Eyog Matig et al. 2006, p. 28-29.
  4. Armand Bouquet (Pharmacien-Colonel des T.D.M.), Féticheurs et médécines traditionnelles du Congo (Brazzaville), Paris, ORSTOM, coll. « Mémoires ORSTOM » (no 36), , 305 p., p. 56

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Eyog Matig et al. 2006] Oscar Eyog Matig, Ousseynou Ndoye, Joseph Kengue et Abdon Awono (éds.), Les fruitiers forestiers comestibles du Cameroun, IPGRI (International Plant Genetic Resources Institute), , 220 p. (ISBN 978-92-9043-707-9 et 92-9043-707-3, lire en ligne [sur books.google.fr]), p. 28-29.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :