Tour Sevilla
Ancien(s) nom(s) |
Tour Cajasol, Tour Pelli |
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Architecte | |
Construction |
2007-2015 |
Ouverture | |
Usage |
Bureaux, hôtel |
Hauteur |
Toit : 180,5 m[1] |
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Surface |
173 000 m2[2] |
Étages | |
Sous-sols |
3 |
Nombre dʼascenseurs |
28[3] |
Propriétaire | |
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Sites web |
Pays |
Espagne |
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Communauté autonome | |
Province | |
Ville | |
Quartier | |
Coordonnées |
La tour Sevilla[2],[4] est le premier gratte-ciel de Séville, en Espagne inauguré en 2016[5].
Projet
[modifier | modifier le code]Le projet fut engagé par l'ancienne banque sévillane Cajasol dans le but de faire de la tour son siège principal. Après plusieurs mois d'incertitude concernant l'avenir de la tour à la suite du rachat de Cajasol par la banque catalane La Caixa[6], cette dernière décida de financer la fin de la construction. L'édifice garda son nom temporaire de Tour Cajasol jusqu'à que son nom définitif soit choisi en [4].
Dessinée par l'architecte argentin César Pelli (à qui elle doit son autre surnom de Tour Pelli), elle se trouve au sud du quartier de La Cartuja, dans le district de Triana, sur un site appelé Puerto Triana (littéralement Port de Triana).
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Elle est composée d'une tour de base elliptique de 40 étages (dont 37 au-dessus du sol)[2] mesurant 180,5 m[1], combinée à un podium situé au nord de la tour. Les bords incurvés du podium définissent une place qui se resserre en son centre, créant une rue piétonne ombragée[2]. La hauteur de la tour en fait le bâtiment le plus haut d'Andalousie et le 7e d'Espagne[7].
Les parois extérieures, originellement prévues pour être recouverte de céramique, sont recouvertes d'aluminium de couleur terracotta[8].
Construction
[modifier | modifier le code]Les fondations de l'édifice furent creusées par l'entreprise sévillane Martín Casillas et le squelette de l'édifice fut érigé par FCC[9] et Inabensa. L'entreprise Dragados fut désignée pour la phase finale des travaux : montage de la façade, architecture intérieure, etc.[10]. La construction du podium fut, elle, attribuée à l'entreprise Isolux[11]. En , le coût final du projet était évalué à 300 millions d'euros[12],[13].
Destination de l'édifice
[modifier | modifier le code]Plusieurs entreprises ont des bureaux dans la tour. On y retrouve notamment les bureaux locaux de la banque CaixaBank, de l'entreprise de télécommunications Orange, du cabinet d'audit financier Deloitte, d'AENOR (l'organisme responsable du développement des normes techniques en Espagne) et d'Ayesa (une entreprise espagnole d'ingénierie et de technologie)[14]. Un hôtel de 5 étoiles de la chaîne espagnole Eurostars Hotels (es) est situé entre le 19e et le 37e étage[15].
Le complexe entourant la tour abrite un centre commercial[16] et le Centre culturel CaixaForum, bâtiment conçu par l'architecte espagnol Guillermo Vázquez Consuegra (es). Sur une surface de plus de 7 500 m2, il abrite deux salles d'expositions, un auditoire, un espace éducatif, deux salles polyvalentes, un bar-restaurant et une librairie[17],[18].
Les sites sévillans du patrimoine mondial de l'UNESCO menacés par la tour
[modifier | modifier le code]La hauteur de la tour Sevilla, selon l'UNESCO, menaçait l'inscription au patrimoine de l'humanité des sites sévillans, à savoir la cathédrale, l'Alcázar et les Archives générales des Indes. En effet, le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) estimait qu'elle était trop visible et, de ce fait, altérait le paysage historique de la ville. En 2009, l'organisation demanda l'arrêt de sa construction. Malgré tout, l'assemblée, réunie en à Saint-Pétersbourg, rejeta finalement la proposition d'inscrire les sites sur la liste du patrimoine en danger après être parvenue à un compromis, le gouvernement sévillan acceptant d'interdire la construction d'autres gratte-ciel ayant un impact sur le panorama du centre historique[19],[20].
Références
[modifier | modifier le code]- (es) « TORRE SEVILLA en cifras » (consulté le ).
- (en) « Torre Sevilla », sur pcparch.com (consulté le ).
- (es) M. J. Pereira, « Más de 70 empresas quieren instalarse en la Torre Pelli », ABC de Sevilla, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Juan Rubio et Nicol Jiménez, « Caixabank bautiza como Torre Sevilla su rascacielos », El Correo de Andalucía, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Olga Granado, « Torre Sevilla : el edificio más alto de Andalucía busca identidad y contenido », El Diario, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « CaixaBank mantendrá la marca Cajasol en sus oficinas de Sevilla, Huelva y Cádiz », El Mundo, (lire en ligne, consulté le )
- (es) M. J. Pereira, « La Torre Pelli, el edificio más alto de Andalucía », ABC de Sevilla, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Juan Rubio, « La torre Pelli cambia la cerámica por aluminio para su 'escudo' contra el sol », El Correo de Andalucía, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Juan Méndez, « Cajasol adjudica a FCC las obras de la Torre Pelli », El País, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « CaixaBank adjudica las obras de finalización de la torre Pelli a Dragados y prevé que se acabe en 2014 », sur europapress.es, (consulté le ).
- (es) « Cajasol adjudica la construcción del podio de la Torre Pelli a la empresa Isolux », La Información, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (es) Agustín Rivera, « La Torre Pelli aún carece de contenido a seis meses de su inauguración », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le )
- (es) A. García Reyes et M. J. Pereira, « Tirar la Torre Pelli habría costado más de 200 millones de euros », ABC de Sevilla, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Empresas en la Torre Sevilla », sur torre-sevilla.com (consulté le ).
- « Eurostars Torre Sevilla », sur eurostarshotels.fr (consulté le ).
- (es) « CENTRO COMERCIAL - Moda, cultura y gastronomía », sur torre-sevilla.com (consulté le ).
- (es) José Gallego Espina, « El Caixafórum de la torre Pelli lo hará Vázquez Consuegra y estará en 2016 », El Correo de Andalucía, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « CAIXAFORUM SEVILLA - Un nuevo impulso cultural para Andalucía », sur torre-sevilla.com (consulté le ).
- (es) Santiago Belausteguigoitia, « La Unesco vuelve a la carga contra la Torre Pelli de Sevilla », El País, (lire en ligne, consulté le )
- (es) José María Rondón et Francisco Javier Recio, « Sevilla 'salva' su Patrimonio Mundial en San Petersburgo », El Mundo, (lire en ligne, consulté le )