The Manila Times

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The Manila Times
Pays Drapeau des Philippines Philippines
Langue Anglais
Périodicité Quotidien
Format Grand format
Genre Généraliste, indépendant
Diffusion 120 700 ex. (2012[1])
Date de fondation
Ville d’édition Manille

Propriétaire Manila Times Publishing Corporation
Directeur de la rédaction Dante Francis « Klink » Ang II.
Site web http://www.manilatimes.net

The Manila Times est le plus ancien quotidien en langue anglaise des Philippines. Il est publié par The Manila Times Publishing Corp. Ses bureaux de rédaction et administration se trouvent au Bonifacio Drive, Port Area à Manille.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le journal est fondé le par Thomas Gowan, peu après l'annonce que le Traité de Paris serait signé, mettant fin à la guerre hispano-américaine et transférant la souveraineté des Philippines de l'Espagne aux États-Unis[2]. Le journal défend à ses débuts une ligne pro-américaine, ce qui conduit d'ailleurs à une grève des employés philippins vers 1920[3]. Le Manila Times change de propriétaire à de multiples reprises, dont Manuel L. Quezon, jusqu'à sa vente en 1928 à Alejandro Roces (via son entreprise Tribune-Vanguardia-Taliba) après la destruction des bureaux du journal dans un incendie. En 1930, Roces décide de fermer le quotidien[2].

En 1945, le journal renaît à l'initiative des héritiers d'Alejandro Roces, mort durant la guerre, qui souhaite faire revivre l'entreprise familiale[4]. Ils renomment Tribune-Vanguardia-Taliba en The Manila Times Publishing Co., et le journal reparaît le sous la forme d'un hebdomadaire intitulé The Sunday Times. Dès le Manila Times redevient un quotidien[2].

Durant la période du régime autoritaire de Ferdinand Marcos (1972-1986), le Manila Times est fermé, comme de nombreux autres titres de presse[5], et ses bureaux sont utilisés pour imprimer un autre journal pro-Marcos nommé The Times Journal. Le Manila Times paraît de nouveau après la chute de Marcos, mais la famille Roces doit le vendre à l'homme d'affaires John Gokongwei en 1949 à cause de difficultés économiques[4].

Sous la présidence du président Joseph Estrada (1998-2001), le Manila Times subit la vindicte du clan Estrada pour avoir émis des articles critiques à son égard[4],[5]. Sous la pression, la famille Gokongwei finit par fermer le journal en 1999, qui tombe entre les mains de Mark Jimenez, un proche d'Estrada[2]. Jimenez revend derechef le journal en 2001 à Dante Arevalo Ang après la chute d'Estrada[4].

Effectif[modifier | modifier le code]

Le directeur de publication et rédacteur en chef en est Dante Francis « Klink » Ang II.

Tirage[modifier | modifier le code]

Il se présente comme l'un des quotidiens en anglais les plus importants des Philippines en termes de diffusion avec un tirage de 120 700 exemplaires en 2012[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Communications », dans The Philippines Yearbook 2013, Philippine Statistics Authority, (lire en ligne), tableau 20.13
  2. a b c et d (en) Arlo Custodio, « The Manila Times Owners », The Manila Times, .
  3. (en) Hans Joshua V. Dantes et Mark Christian M. Manalang, The Manila Times And Manuel L. Quezon – A Historical Case Study On Media Ownership And Politics, University of the Philippines College of Mass Communication (lire en ligne), p. 14-20.
  4. a b c et d (en) « Today in Philippine History October 11, 1898, The Manila Times was founded », sur kahimyang.com, (consulté le ).
  5. a et b (en) Jodesz Gavilan, « From Marcos to Duterte: How media was attacked, threatened », sur Rappler, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Source de la traduction[modifier | modifier le code]