The Juniper Tree (opéra)

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The Juniper Tree
Description de cette image, également commentée ci-après
Le Conte du genévrier,
illustré par Walter Crane
Genre Opéra
Nbre d'actes 2 actes
Musique Philip Glass et Robert Moran
Livret Arthur Yorinks (de)
Langue
originale
anglais
Durée (approx.) 1 h 30
Dates de
composition
1984
Création
American Repertory Theater,
Drapeau des États-Unis États-Unis

The Juniper Tree est un opéra minimaliste[1] en deux actes pour solistes, chœur et ensemble, composé en 1984 par Philip Glass et Robert Moran, sur un livret de Arthur Yorinks (de) d'après un conte des frères Grimm, Le Conte du genévrier. Commande de l'American Repertory Theater de Cambridge (Massachusetts), la première mondiale de l'œuvre a eu lieu le sous la direction musicale de Richard Pittmann[2]. Une version concert fut donnée le au Lincoln Center (Alice Tully Hall) de New York sous la direction de Robert Bass (en)[3],[4].

L’œuvre est ensuite jouée au Collège Saint-Charles-Garnier de Québec par le Théâtre des Petites Garnottes le sous la direction de Lili Lorenzana-Bilodeau pour la première canadienne[5],[6] et au Couvent (Rosina Auditorium) d'Abbotsford, dans la banlieue de Melbourne, le pour la première australienne. Elle est présentée à nouveau au Québec à l’initiative de Romain Pollet en février 2022 par l’Atelier d’opéra du Conservatoire de musique de Montréal (Théâtre rouge), dans une mise-en-scène de Marie-Nathalie Lacoursière et sous la direction de Jacques Lacombe[7],[8].

Argument[modifier | modifier le code]

Un jeune couple tente d'avoir un enfant. À la suite d'un vœu formulé sous un genévrier, la mère tombe enceinte et donne naissance à un petit garçon au prix de sa propre vie. Ne pouvant rester seul pour s’occuper de l’enfant, le père décide de se marier à nouveau avec une femme qui a déjà une fille et qui devient rapidement jalouse de son beau-fils. La mégère le tue et découpe le corps pour le servir comme repas le soir même. Mais sa fillette, attristée par le geste de sa mère, enterre les os de l'enfant au pied du genévrier. C'est à cet endroit qu'il va se réincarner en magnifique oiseau au chant divin, qui charmera tout le village et entraînera la belle-mère à la psychose et à la mort[9].

Personnages[modifier | modifier le code]

Rôle Type de voix Distribution à la création,
Direction : Richard Pittmann
The husband baryton Sanford Sylvan
His wife soprano Jayne West
The son/the juniper bird soprano Lynn Torgove
The stepmother mezzo-soprano Valerie Walters
Her daughter soprano Janet Brown
The goldsmith basse David Stoneman
The cobbler baryton Thomas Derrah
The miller ténor William Cotton
Village folk chœur
Mama bird soprano
Baby birds voix d'enfants

Structure[modifier | modifier le code]

Avec entre parenthèses, l'auteur qui a composé la section (30 minutes pour Glass et 42 minutes pour Moran):

  • Acte I
    • Prologue (Glass)
    • Scène 1 (Moran)
    • Scène 2 (Moran)
    • Scène 3 (Glass)
    • Bird Song (Glass)
    • Epilogue (Moran)
  • Acte II
    • Scène 1 (Glass)
    • Interlude (Moran)
    • Scène 2 (Moran)
    • Scène finale - Trio (Moran)

Discographie[modifier | modifier le code]

  • The Juniper Tree Orchestra (constitué spécialement pour la première mondiale) dirigé par Richard Pittmann, enregistré en 1985. Orange Mountain Music ()

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) The Maturing of Minimalism par Michael Walsh dans le Time Magazine du 23 décembre 1985.
  2. (en) GLASS-MORAN 'JUNIPERI TREE,' IN CAMBRIDGE par John Rockwell dans le New York Times du 15 décembre 1985.
  3. (en) When a Bird Sings an Aria, You’d Be Wise to Duck par Allan Kozinn dans le New York Times du 23 mars 2007.
  4. (en) Robert Bass, Director of the Collegiate Chorale, Dies at 55 par Vivien Schweitzer dans le New York Times du 27 août 2008.
  5. The Juniper Tree: vent de jeunesse sur l'opéra à Québec par Alexandra Perron dans le journal canadien La Presse du 18 août 2010.
  6. The Juniper Tree: Trois tours de force par Jean-Phillippe Côté-Angers dans le journal canadien La Presse du 14 septembre 2010.
  7. Nestor Stratégie, « CRITIQUE - Conservatoire de Montréal : Retrouvailles », sur Revue L'Opéra, (consulté le )
  8. « Opéra Juniper Tree », sur www.conservatoire.gouv.qc.ca (consulté le )
  9. The Juniper Tree: vent de jeunesse sur l'opéra à Québec par Alexandra Perron dans le journal canadien La Presse du 18 août 2010.

Liens externes[modifier | modifier le code]