Théorème de Wiener-Khintchine
Le théorème de Wiener–Khintchine (aussi connu sous le nom de théorème de Wiener–Khinchin et parfois théorème de Wiener–Khinchin–Einstein ou encore théorème de Khinchin–Kolmogorov) énonce que la densité spectrale de puissance d'un processus stochastique stationnaire au sens large est analogue à la transformée de Fourier de la fonction d'auto-corrélation correspondante.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le premier résultat sur ce théorème fut publié par Norbert Wiener en 1930[1] ; et indépendamment[2], Aleksandr Khinchin découvre le même résultat en 1934[3]. Toutefois, plus tôt, en 1914, Albert Einstein avait anticipé cette même trouvaille dans un bref mémo de deux pages[4].
Relation de Wiener–Khintchine
[modifier | modifier le code]où désigne la fonction d'auto-corrélation et la densité spectrale de puissance du signal aléatoire .
Dans l’état actuel de cet article, il est quasi indispensable de lire l'article sur la densité spectrale.
Références
[modifier | modifier le code]- Norbert Wiener, « Generalized Harmonic Analysis », Acta Mathematica, vol. 55, , p. 117–258
- Paul J. Nahin, Dr. Euler's Fabulous Formula : Cures Many Mathematical Ills, Princeton University Press, (ISBN 978-0-691-15037-6, lire en ligne), p. 225.
- A. Khintchine, « Korrelationstheorie der stationären stochastischen Prozesse », Mathematische Annalen, vol. 109, no 1, , p. 604–615 (DOI 10.1007/BF01449156)
- (en) David Jerison, Isadore Manuel Singer et Daniel W. Stroock, The Legacy of Norbert Wiener : A Centennial Symposium (Proceedings of Symposia in Pure Mathematics), Providence (R.I.), American Mathematical Society, , 405 p. (ISBN 0-8218-0415-4), p. 95.