Tanda (département)

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Département de Tanda
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Géographie
Pays
District
Région
Chef-lieu
Superficie
1 625 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
194 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
22 225 hab.
Densité
13,7 hab./km2
Fonctionnement
Statut
Identifiants
TGN
Carte

Tanda est un département de Côte d'Ivoire, dans la région du Gontougo, au nord-est du pays, proche du Ghana.

Le département couvre une superficie de 1 625 km², avec une population estimée à 70000 habitants (RGPH, 2014)[1].

Administration[modifier | modifier le code]

Une loi de 1978[2] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays.

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Parti Qualité Statut
1980 PDCI-RDA Homme politique élu
1985 PDCI-RDA Homme politique élu
1990 PDCI-RDA Homme politique élu
1995 PDCI-RDA Homme politique élu
2001 Yao-Kouman Moïse Homme politique élu
2018 Koné Amadou RHDP Conseiller Technique du Ministre auprès du Président de la République élu

Le département compte 1 commune et 76 localités rurales.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
1975 1988 2010
6 83511 43022 225

Société[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Le département compte 209 écoles primaires et 8 établissements secondaires.

Enseignement primaire
Public

  • École primaire publique

Enseignement secondaire
Lycée public

  • Lycée moderne
  • Lycée municipal

Langues[modifier | modifier le code]

Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français, mais les langues vernaculaires de la région sont l'abron et le koulango. Le français effectivement parlé dans la région, comme à Abidjan, est communément appelé le français populaire ivoirien ou français de dago[3] qui se distingue du français standard par la prononciation et qui le rend plaisant pour un francophone non Ivoirien, tout comme l'est le français québécois. Une autre forme de français parlé est le nouchi, un argot parlé surtout par les jeunes et qui est aussi la langue dans laquelle sont écrits 2 magazines satiriques, Gbich! et Y a fohi. Le département de Tanda accueillant de nombreux Ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées.

Santé[modifier | modifier le code]

Le département comporte 2 hôpitaux, 42 centres de santé et 2 officines de pharmacie.

Villes voisines[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Rezo-Ivoire .net | tanda a la decouverte dune mosaique de traditions et de cultures », sur rezoivoire.net (consulté le )
  2. Loi no 78-07 du 9 janvier 1978
  3. Si, à Abidjan et dans le nord, on parle de français de Moussa, dans l'ouest du pays, on parle de français de Dago

Liens externes[modifier | modifier le code]