Stéfane Perraud

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Stéfane Perraud
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Stéfane Perraud, né le à Paris, est un artiste français qui vit et travaille à Montreuil.

Biographie[modifier | modifier le code]

Diplômé de l'École des arts décoratifs de Paris, il commence sa carrière de plasticien en 2007 après avoir été scénographe/vidéaste notamment avec Maurice Bénichou, Claude Buchwald et Eli Commins.

Il développe depuis plusieurs années des œuvres où l’art, la science et la fiction se rencontrent et s’interrogent. Dans cette exploration, il nourrit son travail de physique nucléaire, de géographie, mais aussi de science-fiction, de romantisme politique, d’ethnologie, de littérature contemporaine et archaïque, de techniques de pointe, anciennes ou perdues.

Son domaine de recherche, lié à l’énergie de la matière et de la lumière, le pousse régulièrement à collaborer avec des écrivains et des scientifiques. Son travail ouvre un dialogue parfois fictif, avec l’imperceptible et l’inframince. Ceci dans la perspective de relier les diverses activités de l’âme humaine avec l’intimité de la matière. Ses outils et formats de prédilection sont des hybridations qu’il puise et déconstruit dans les nouveaux médias et les sciences.

Parcours[modifier | modifier le code]

Ses travaux, ont été notamment exposés au Collège des Bernardins, à la Friche Bel de Mai, au Centquatre, au Musée des arts-décoratifs de Paris, à Maison Particulière à Bruxelles, à la Chambre Blanche au Québec, à La Triennale de Milan, et au Centre d’Art de l'Université de Manoa à Hawaï. Il participe à de nombreuses expositions collectives et foires d’art contemporain telles que Yia Art Fair, Drawing Now Art Fair, Volta Basel, Art Paris, Choices Paris...

Avec l'écrivain Aram Kebabdjian, il collabore à la création d'œuvres hybrides entre fiction narrative et installation plastique: Soleil noir, Isotopia, Zone bleue[1]. Leurs travaux sont présentés et soutenus par diverses institutions, comme le Musée de la chasse à Paris, la Biennale Némo ou le BAL à Paris[2]. En 2021, ils exposent leurs recherches autour de l'histoire et de la matière nucléaire dans l'exposition Demi Vie au Lieu unique à Nantes[3].

Œuvres principales[modifier | modifier le code]

Collaborations[modifier | modifier le code]

Depuis 2003, il collabore régulièrement avec artistes dans le milieu du théâtre, de la danse et de la performance, notamment avec Trajal Harrell, dans la création visuelle pour In the Mood for Franky au Moma à New York en 2016, et Monkey off My Back or the Cat's Meow au Schauspiele Haus de Zurich en 2021[12]. Puis avec le metteur en scène Eli Commins (Writing Spaces et la série Breaking) et le chorégraphe Ali Moini.

Publications[modifier | modifier le code]

  • “Zone bleue (3620)”/"Zone bleue (2052)”, avec textes d'Aram Kebabdjian, AOC, coll. “les imprimés d’AOC”, 2021[13].
  • Invisible et insaisissable, invisible et intangible, ed. Centre des arts d'Enghien-les-Bains, Dominique Roland, 2011[14].
  • Images Interactives, de Jean-Paul Fourmentraux, Art contemporain, recherche et création numérique, La Lettre volée, coll. « Essais », 2016[15].
  • Mutations, d'Éric-Sébastien Faure-Lagorce, Les Arts Décoratifs – UCAD; Illustrated édition, 2015[16].
  • Un immeuble une œuvre, 2015-2020, Alexia Guggemos, Emmanuelle Aublanc, In Fine Ed[17].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Quel héritage laisseront les cimetières nucléaires », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « FAIRE MÉMOIRE DU NUCLÉAIRE : TEMPS, ARCHIVES ET DESTRUCTION », sur LE BAL, (consulté le )
  3. « Demi-vie », sur Le lieu unique (consulté le )
  4. Michael Stothard, « Nuclear waste: keep out for 100,000 years », Financial Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Je souhaite raconter la forêt : sa richesse, sa perte », sur Collège des Bernardins, (consulté le )
  6. « Stéphane Perraud, pour SOFERIM, Paris », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  7. « Isotopia de Stéfane Perraud | Exposition De Stéfane Perraud | Espace culture | Villeneuve d'Ascq du 19 janvier 2015 au 25 février 2015 », sur lereacteur.info (consulté le )
  8. « Le Musée des Arts décoratifs de Paris réinvente son patrimoine », sur RTBF (consulté le )
  9. « L’art du nucléaire - La beauté cachée de la radioactivité », sur Stereolux (consulté le )
  10. admin, « FLUX, installation en LED de Stéfane Perraud, illumine la Rosace de la Gare de l’Est - artsixMic », (consulté le )
  11. « YIA 2013 : une foire éclatée, éclatante ! », sur Follow Art With Me, (consulté le )
  12. (en) « Monkey off My Back or the Cat’s Meow - Schauspielhaus Zürich », sur www.schauspielhaus.ch (consulté le )
  13. « Aram Kebabdjian : Zone bleue (3620) / Zone bleue (2052)Dessin de Stéfane Perraud », sur AOC media - Analyse Opinion Critique (consulté le )
  14. Centre des arts et Bodig, Corps de synthèse : [exposition, Enghien-les-Bains, Centre des arts, 3 octobre 2009-3 janvier 2010], Centre des arts, dl 2009 (ISBN 978-2-916639-19-2, 2-916639-19-5 et 978-2-916639-12-3, OCLC 908431188, lire en ligne)
  15. Jean-Paul,. Fourmentraux, Images interactives : art contemporain, recherche et création numérique, La lettre volée, dl 2016, cop. 2016 (ISBN 978-2-87317-471-2 et 2-87317-471-4, OCLC 973222211, lire en ligne)
  16. Eric-Sébastien Faure-Lagorce, Musée des arts décoratifs et Arts décoratifs, Mutations, (ISBN 978-2-916914-56-5 et 2-916914-56-0, OCLC 908086733, lire en ligne)
  17. Alexia Guggémos et Emmanuelle Blanc, 1 immeuble, 1 œuvre : 2015-2020, (ISBN 978-2-38203-021-9 et 2-38203-021-6, OCLC 1259048759, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]