Abritant une activité aussi bruyante que polluante, ce marché prend place à l’extrémité nord de la médina, assez loin de la grande mosquée. Il évolue d’une façon linéaire sur un axe est-ouest reliant Bab Jebli à Nahj El Bey (actuelle rue Mongi-Slim), où on aboutit sur le souk El Najjarine (souk des menuisiers)[2]. Dans ces deux souks complémentaires, on continue de produire toutes sortes d’instruments, d’outils agricoles et d’ustensiles domestiques. Actuellement, plusieurs ateliers gardent encore leur fonction d’origine[2]. Entre ces ateliers, on passe par le fondouk El Haddadine, un ancien fondouk converti en espace culturel[2].
↑(ar) Boubaker Abdelkafi, Histoire de Sfax, vol. I : Vie urbaine, Sfax, Coopérative ouvrière publication et impression, , 227 p., p. 88.
↑ ab et cAli Zouari, Sfax aux XVIIIe et XIXe siècles : chronique d'une ville méditerranéenne, Sfax, Med Ali Éditions, , 463 p. (ISBN978-9973-33-452-7), p. 103.