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Silifke

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Silifke
Silifke
Silifke, le château médiéval et la rivière Göksu.
Administration
Pays Drapeau de la Turquie Turquie
Région Région méditerranéenne
Province Mersin
Indicatif téléphonique international +(90)
Plaque minéralogique 33
Géographie
Coordonnées 36° 22′ 00″ nord, 33° 56′ 00″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Turquie
Voir sur la carte topographique de Turquie
Silifke
Géolocalisation sur la carte : région méditerranéenne
Voir sur la carte administrative de la région méditerranéenne
Silifke
Géolocalisation sur la carte : province de Mersin
Voir sur la carte topographique de la province de Mersin
Silifke

Silifke (grec: Σελεύκεια, Seleucia ou Seleukeia; latin: Seleucia ad Calycadnum), l'ancienne Séleucie d'Isaurie, est une ville et un district du centre de la province de Mersin (Turquie), située à 80 km à l'ouest de la ville de Mersin. Elle est traversée par la rivière Göksu.

Panorama de la ville depuis le château.
Région de Mersin dans laquelle se situe Silifke

Silifke compte nombre de bâtiments anciens, remontant à la Rome antique, aux Empires byzantin puis ottoman.

Étymologie

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Le nom de Seleucia vient de Séleucos Ier Nicator, fondateur de la dynastie Séleucides qui donna son nom à de nombreuses villes[1].

Silifke et ses environs abritent des constructions anciennes, comme un pont romain et un Temple de Jupiter (Silifke) (en), le château de Silifke ou encore le canal qui alimentait la citerne byzantine. Par ailleurs, au Sud de Silifke se trouve le site de Ayatekla (Sainte Thècle), qui fut un lieu de pèlerinage important du christianisme primitif[2].

Atatürk a vécu à Silfike en 1925 avec son épouse[3].

Silifke est aussi le nom d'une danse folklorique, durant laquelle le danseur utilise des cuillères[4],[5].

Silifke a fait successivement partie de :

  1. Lydie et Empire hittite
  2. Ancienne Grèce
  3. Empire romain
  4. Empire byzantin
  5. Sultanat de Rûm
  6. Bejlik de Karamanoğulları
  7. Empire ottoman
  8. Turquie

Un concile y est organisé en à la demande de l'empereur Constance II, qui souhaite mettre fin aux divisions provoquées par la controverse arienne dans l'Église. Si une majorité d'évêques participant se prononcent en faveur du symbole de Nicée au terme des débats, ceux-ci sont forcés par l'empereur d'adopter un nouveau credo compatible avec l'arianisme[6].

Notes et références

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  1. (en) Eduard Meyer, « 1911 Encyclopædia Britannica/Seleucia », sur en.wikisource.org (consulté le )
  2. Pierre Maraval, Lieux saints et pèlerinages d'Orient. Histoire et géographie des origines à la conquête arabe, Paris, Cerf - CNRS, coll. « Biblis », 2011 (1re  éd. 1985), 443 p. (ISBN 978-2-271-07278-8), p. 356-357
  3. (en) « Culture & Arts », sur mtso.org.tr (Mersin Chamber of Commerce & Industry), (consulté le )
  4. (en) Aslı Bali, « A Folklore Researchon the Folk Dance: The Case of Silifke County of Mersin Province », sur ceeol.com (consulté le )
  5. (tr + en) « Silifke area worded wooden spoon dances » [« Les danses avec les cuillères en bois de la région de Silifke »], (consulté le )
  6. Benoît Jeanjean et Bertrand Lançon, « Chronique (Continuation de la Chronique d’Eusèbe) années 326-378 », dans Saint Jérôme, Chronique : Continuation de la Chronique d'Eusèbe, années 326-378. Suivie de quatre études sur Les Chroniques et chronographies dans l'Antiquité tardive (IVe – VIe siècles), Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-2583-2, DOI 10.4000/books.pur.11668, lire en ligne), p. 75–111

Liens externes

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