Hylotelephium telephium
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Rosales |
Famille | Crassulaceae |
Genre | Hylotelephium |
Clade | Angiospermes |
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Clade | Dicotylédones vraies |
Clade | Noyau des Dicotylédones vraies |
Ordre | Saxifragales |
Famille | Crassulaceae |
Hylotelephium telephium est une espèce de plantes vivaces de la famille des Crassulaceae, souvent cultivée comme plante d'ornement dans les jardins de rocaille notamment.
Ses sous-espèces sont généralement nommées « orpin reprise », « grand orpin », « joubarbe des vignes » ou « herbe de la saint-Jean ».
Synonyme
[modifier | modifier le code]- Sedum telephium L.
Méthodes de multiplication
[modifier | modifier le code]Semis, divisions ou bouturage.
Distribution
[modifier | modifier le code]Cette espèce est originaire des régions tempérées d'Europe et d'Asie, de la région du Caucase à la Chine et au Japon.
Statuts de protection, menaces
[modifier | modifier le code]L'espèce n'est pas considérée comme étant menacée en France. Elle est classée Espèce de préoccupation mineure (LC) par l'UICN.
Usages médicinaux et vétérinaires d'autrefois
[modifier | modifier le code]Selon une étude ethnobotanique de Françoise et Grégoire Nicollier (1984) sur les plantes dans la vie quotidienne d'autrefois à Bagnes (où le patois local désignait la plante par le nom lôûpï), on mettait « les feuilles sur les plaies ; si la plaie est infectée, on y applique un mélange de saindoux et de feuilles de lôûpï écrasées ; si un mouton ou une chèvre se casse une jambe, on fabrique un emplâtre avec du saindoux, des feuilles de lôûpï et de la résine, on bande et on fixe une attelle »[1].
État, pressions, menaces
[modifier | modifier le code]Cette espèce est parfois attaquée par la chenille du papillon Yponomeuta sedella.
Liste de sous-espèces
[modifier | modifier le code]Selon NCBI (7 janvier 2018)[2] :
- Hylotelephium telephium subsp. telephium
-
Port de la plante.
-
Boutons.
-
Inflorescence.
-
Infrutescence immature.
- Hylotelephium telephium subsp. maximum (Cette sous-espèce a été reclassée récemment en espèce sous le nom de Hylotelephium maximum)
- Hylotelephium telephium subsp. ruprechtii
Selon GRIN :
- Hylotelephium telephium subsp. fabaria
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », Bulletin de la Murithienne, no 102, , p. 129-158 (ISSN 0374-6402, OCLC 716291575, lire en ligne).
- NCBI, consulté le 7 janvier 2018
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence NCBI : Hylotelephium telephium (taxons inclus)
- (en) Référence GRIN : espèce Hylotelephium telephium (L.) H. Ohba
- (en) Référence Flora of North America : Hylotelephium telephium
- (en) Référence Catalogue of Life : Hylotelephium telephium (L.) H. Ohba (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Hylotelephium telephium (L.) H. Ohba.
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Hylotelephium telephium (L.) H.Ohba
- (fr) Référence INPN : Hylotelephium telephium (TAXREF)
- Site ac-besancon.fr