Samira Vera-Cruz
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Samira Nandi Marques Vera-Cruz Pinto |
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Samira Vera-Cruz (née le 11 septembre 1990 à Mindelo, São Vicente, Cap-Vert) est une réalisatrice, productrice, et monteuse cap-verdienne. Elle est en activité depuis 2016[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Samira Vera-Cruz est diplômée en cinéma et communication internationale à l'Université américaine de Paris (AUP).
La réalisatrice commence sa vie professionnelle en tant que journaliste à l'Agência Cabo-verdiana de Imagens[2] (ACI = Agence Capverdienne d'Images) et plus tard en tant que gestionnaire de compte à Greenstudio, à Praia, Cap-Vert.
Elle s'installe en Angola début 2014 et travaille pendant près de deux ans en tant que productrice audiovisuelle pour Muxima Filmes[3] dans la ville de Luanda. Après son retour au Cap-Vert, elle travaille pendant quelques mois à Kriolscope[4], en tant que productrice exécutive, où elle réalise son premier court métrage Buska Santu en 2016.
Buska Santu[5] est un court-métrage de fiction, inspiré par Le Voleur de bicyclette de Vittorio de Sica, et nous montre la relation entre un père et son fils, dans l'île de Santiago, au Cap-Vert. Le court-métrage a été projeté au Cap-Vert, au Portugal, en Pologne et au Mozambique et a remporté le prix de la meilleure fiction au festival du film Oiá à Mindelo, au Cap-Vert.
Elle créé ensuite sa société de production, Parallax Produções[6], avec laquelle elle réalise les films Hora di Bai (2017) et Sukuru (2017).
Hora di Bai[7] est un court métrage documentaire, financé par l'Union européenne, dans le cadre du concours "Short Films PALOP-TL UE 25 years", qui parle de la relation avec la mort dans l'île de Santiago, au Cap-Vert. Le film a été projeté dans des festivals au Cap-Vert , au Brésil, au Canada, aux États-Unis, au Portugal, en Belgique, en Pologne, en Guinée Bissau, au Mozambique, en Angola, à São Tomé et Principe, à Macao, au Timor oriental et à Madagascar.
Sukuru, qui a été réalisé sans financement, est son premier long métrage. Il s'agit d'un thriller psychologique qui raconte l'histoire de Jiló, un jeune homme schizophrène, accro au crack, et son combat contre la dépendance, sa mère et ses démons. Le film a été projeté au Cap-Vert, en Pologne, au Brésil, à Bruxelles, au Mozambique et à Macao.
La jeune réalisatrice a été sélectionnée pour Talents Durban 2019[8], lors du Festival international du film de Durban, auquel elle a participé avec son projet de documentaire And Who Will Cook ?, et a reçu le PR Consulting Award à l'issue de la résidence.
La même année, elle participe à la résidence d'écriture du FIDADOC[9], au Maroc.
En 2020, la réalisatrice participe au Durban FilmMart[10]et au Ouaga Film Lab[11] avec le projet documentaire And Who Will Cook ?[12]. Lors de ces derniers, elle a remporté les prix IDFA[13] et World Cinema Fund/Goethe Institute[14].
En mars 2020, Samira devient coordinatrice du Film and Audiovisual Network, fondé avec des collègues cinéastes du Cap-Vert, du Mozambique, de l'Angola, de la Guinée-Bissau et de São Tomé et Príncipe, dans le but de promouvoir la production et surtout la distribution dans la région.
Filmographie[modifier | modifier le code]
Courts-métrages[modifier | modifier le code]
Films[modifier | modifier le code]
- 2017 : Sukuru [Darkness][18]
Récompenses[modifier | modifier le code]
- 2020 : Prix IDFA
- 2020 : World Cinema Fund/Goethe Institute
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Samira Vera-Cruz » (voir la liste des auteurs).
- « Samira Vera-Cruz | Réalisation, Montage, Scénariste », sur IMDb (consulté le )
- (pt) « ACI: Agência Caboverdiana de Imagens », sur ACIproducoes (consulté le )
- (pt) Yellow.Place, « Muxima Filmes - Luanda, Angola », sur Yellow.Place (consulté le )
- (en) « Home », sur My Site (consulté le )
- (pt) « Realizadora Samira Vera-Cruz estreia com o filme "Buska Santo" », sur SAPO Vídeos (consulté le )
- « Parallax Produções », sur www.parallaxproducoes.com (consulté le )
- (pt) « O filme Hora di Bai, de Samira Vera Cruz compete no Festival "Recontres du film », sur SAPO Vídeos (consulté le )
- (en-US) « The Durban FilmMart Institute », sur Durban FilmMart Institute (consulté le )
- « fidadoc.org | La Première manifestation cinématographique marocaine exclusivement dédiée aux films documentaires » (consulté le )
- (en-US) « The Durban FilmMart Institute », sur Durban FilmMart Institute (consulté le )
- (en-US) « OUAGA FILM LAB – Plateforme de rencontres entre des jeunes talents » (consulté le )
- (en) « Berlinale World Cinema Fund: Twelve New Funding Recommendations », sur www.berlinale.de (consulté le )
- « Palmarès 2020 – OUAGA FILM LAB » (consulté le )
- (en) « World Cinema Fund », sur www.berlinale.de (consulté le )
- Vera Cruz, Fábio Furtado et Carlos Pina, Buska Santu, Kriolscope, (lire en ligne)
- Adélia Correia e Silva, Gregória Teixeira et Leocádio Varela, Hora di Bai, Parallax Produções (lire en ligne)
- Ondiana Carlos, Chepa et Elisabete Fernandes, Sumara Maré, Parallax Produções, (lire en ligne)
- « Sukuru », sur IMDB
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à l'audiovisuel :
